Tous les articles par Jacqueline Collard

Le 2ème plan d’adaptation au changement climatique (PNACC) est paru

François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, a lancé à la fin de l’année  le deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) pour la période 2018-2022.

Son objectif : mieux préparer la société française au changement climatique, en impliquant les principaux secteurs de l’économie (agriculture, industrie, tourisme…) et les territoires. Il doit  prévoir et  surtout d’orienter le budget des Agences de l’eau davantage vers le grand cycle de l’eau et la restauration des écosystèmes. Les autres domaines ne font l’objet que de mesures marginales. Encore au stade des études prospectives, de la sensibilisation et de l’éducation, le plan pose un cadre et compte sur les territoires pour agir.Hausse des températures plus forte que la moyenne mondiale, vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, précipitations et sécheresses extrêmes, hausse du niveau de la mer, intensification des cyclones : tels sont les impacts du changement climatique que les émissions de gaz à effet de serre passées rendent désormais inéluctables et auxquels la France doit se préparer.

Des évolutions importantes sont proposées à travers ce deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique. Elles concernent notamment un meilleur traitement du lien entre les différentes échelles territoriales, le renforcement de l’articulation avec l’international et le transfrontalier et la promotion des solutions fondées sur la nature.

Des compléments vous sont proposés avec les liens ci dessous :

Un livre pour éclairer sur la pollution électromagnétique

Pollution électromagnétique expose les points fondamentaux à connaître pour forger son opinion sur ce sujet très controversé et mettre en œuvre les solutions adaptées.

Objets connectés, smartphones, tablettes, ordinateurs, wifi, Bluetooth, compteurs communicants… La technologie sans fil parait incontournable dans notre quotidien, pour tous et tout le temps. Revers de la médaille : elle utilise des ondes électromagnétiques de plus en plus nombreuses et puissantes, avec des fréquences très diverses, celles ci  transportent des informations toujours plus nombreuses. Ces ondes invisibles sont-elles pour autant anodines pour notre santé et notre environnement ?

Cinq auteurs – électricien, ingénieur, biologiste, responsable politique, représentante de la société civile, personne atteinte du syndrome d’électrosensibilité – se sont réunis pour présenter dans cet ouvrage: un tour d’horizon exhaustif et de haut niveau de la question : présentation des sources de rayonnements électromagnétiques, effets sur la santé, cadre législatif, évolution des technologies, moyens techniques pour se préserver des champs électromagnétiques, création d’une installation électrique biocompatible, zones blanches… .

Un propos très pointu et technique, qui répondra aux attentes de tous ceux qui veulent aller plus loin qu’une simple connaissance des règles d’usage généralement données à propos des objets connectés. C’est aussi la manière la plus appropriée de s’en protéger.

https://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/4141/conseils-d-expert/1628-la-pollution-electromagnetique.htm

L’additif E 171 devait être interdit avant la fin 2018

Additif E171 : la France veut interdire le dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire dans l’alimentation, mais pour l’instant l’interdiction n’a pas vue le jour.

Cette substance, largement employée dans l’alimentation industrielle, contient des nanoparticules soupçonnées de provoquer des troubles immunitaires et des lésions précancéreuses.En cause, les nanoparticules que cette substance contient. 10 000 fois plus petites qu’un grain de sel, leur taille facilite leur absorption par l’organisme (intestins, poumons, foie…), au sein duquel elles peuvent avoir une action toxique, mais surtout, qu’il provoque des troubles du système immunitaire. Le dioxyde de titane ne fait, à ce jour, toujours l’objet d’aucune interdiction par l’Union Européenne, malgré les éléments alarmants à charge. 

En effet Il y a un an, des chercheurs de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA lançaient l’alerte : le dioxyde de titane (E171), un colorant blanchissant présent dans de nombreux produits alimentaires (bonbons, glaces…) et cosmétiques (dentifrice, crèmes, médicaments…), classé cancérogène probable depuis 2006, était soupçonné de pouvoir endommager l’ADN des cellules sans même les pénétrer. L’Institut était venu à la conclusion qu’une exposition chronique à l’additif E171 favorisait la croissance de  lésions précancéreuses chez des rats.

Depuis le temps que les chercheurs réclament le retrait de cet additif alimentaire, mais les industriels jouent sur le fait que les produits sont composés de 45 % de nanoparticules et à 55 % de microparticules. « L’E171 n’est pas soit disant pas un nanomatériau parce qu’il y a moins de 50 % de nanoparticules ! »

Le réseau téléphonique fixe pourrait être abandonné en 2022

Nous relayons la cyberaction proposée par notre partenaire; Robin des toits à propos de l’abandon programmé pour 2022 du réseau téléphonique commuté, dit RTC: ce qui sera un souci supplémentaire pour les électro hypersensibles !

Argumentaire : Le Réseau Téléphonique Commuté (RTC) est le réseau téléphonique fixe historique (avec le téléphone directement branché à la prise en « T »). En France, ce réseau a été déployé autour des années 70 par Orange (ex France Télécom).
Le RTC s’articule sur un réseau de 110 millions de kilomètres de câbles en cuivre, soutenus par 18 millions de poteaux. Il constitue un bien national, prêt à être bradé (comme la production hydraulique) vers les intérêts privés ou abandonné sous prétexte d’archaïsme. L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) évalue le coût actualisé de ce réseau à 28 milliards d’Euros. Une paille! Orange explique cet arrêt par la remise en cause de la pérennité de son réseau téléphonique historique d’ici quelques années. L’obsolescence des équipements et composants spécifiques à ce réseau et le désengagement progressif des équipementiers sur cette technologie engendreraient  des difficultés croissantes d’entretien du réseau. Mais il s’agit aussi d’une volonté de ne pas conserver et retransmettre les compétences des ingénieurs et techniciens qui partent progressivement à la retraite.
Par ailleurs, le Service Universel Téléphonique (raccordement et fourniture d’un service de téléphonie fixe) permet de faire bénéficier à tous des services de téléphonie fixe à un prix modéré sur l’ensemble du territoire. Les obligations à la charge de l’opérateur Orange, actuel prestataire du service universel, sont indépendantes de la technologie employée.
Le RTC va être remplacé par l’IP (Internet Protocole) via la technique de VoIP (voix sur IP). Concrètement, une box Internet minimaliste permettra l’accès au Service Universel de Téléphonie et, pour certains opérateurs, l’appareil téléphonique fourni avec la box sera muni d’une carte SIM, donc avec accès au réseau de téléphonie mobile. Les électro hypersensibles (EHS) mais aussi les réfractaires à l’électrosmog apprécieront d’autant plus que, pour être joignables, il faudra garder ces équipements “connectés” allumés en permanence.
L’association d’une ligne fixe avec un combiné téléphonique classique (non raccordé électriquement) sur le RTC a l’énorme avantage d’être indépendant du réseau électrique 50 Hz pour fonctionner. A partir de 2022, en cas de panne électrique généralisée, une fois que les batteries de secours des antennes relais seront déchargées, on assistera à un black out total des moyens de communication, puisque notre cher réseau cuivre aura été abandonné sur l’autel d’une certaine idéologie du progrès.
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Merci de la soutenir et de la signer en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pourlemaintiendureseautelephoniquef-2670.html

L’impact environnemental de l’industrie textile

Alors que nous entamons une période de soldes qui va encourager certains à changer de garde-robe, il est indispensable de parler de l’impact environnemental de nos vêtements, surtout lorsqu’ on sait qu’en moyenne nous en achetons de l’ordre de 20 kg par an.

 Chaque année, plusieurs millions de tonnes de textile sont jetées en décharge ou au mieux mis en recyclage. La surconsommation de vêtements a un impact considérable sur notre planète. Selon les matériaux utilisés, les moyens de transport qui nous les mettent à disposition, la quantité d’eau, les rejets de traitement des tissus… tous ces facteurs  font que l’industrie textile contribue amplement à la pollution de l’environnement et d’autant dans des pays sans réglementation contraignante.

Trop de personnes l’ignorent : la culture et le traitement (pour user, teinter, délaver, broder le vêtement) de certaines fibres sont très polluants, car ils nécessitent l’emploi de matières chimiques telles que des produits chlorés. Et ceci persiste pendant les lavages et lors de la fin de vie de l’habit. De plus, la fabrication de vêtements peut être très énergivore. C’est donc à nous, consommateurs, de faire les bons choix vestimentaires et d’opter pour les habits dont la fabrication impacte le moins possible la planète.

 Quelques chiffres :

L’empreinte écologique d’un vêtement ne dépend pas seulement de la matière première utilisée et de son procédé de fabrication. Aujourd’hui, il se vend 2 milliards de jeans par an, l’écrasante majorité étant en coton. Or, cette plante est très gourmande en eau (la production d’un tee-shirt nécessite 25 000 litres d’eau). Le coton est la culture la plus polluante du monde : elle utilise un quart des insecticides produits par l’humanité, pour 2,4% de la surface mondiale cultivée. Un tee-shirt nécessite 140 g de pesticides et d’engrais chimiques et émet 5,2 kg de CO2 (autant que 27 km en avion).

Reste un problème  celui des textiles colorés. Les teintures chimiques comportent des métaux lourds, des allergisants, des produits cancérigènes… La suite du processus est tout aussi polluante, puisque le coton est traité à trois reprises : pour le blanchir (généralement avec du chlore), pour le teindre (teintures à base de métaux lourds tels que le chrome, le plomb…) et pour faire les finitions : traitements pour rendre le tissu brillant, infroissable, etc. (produits chimiques cancérigènes : cyanure, etc.)Les teintures végétales ont du mal à s’imposer, à cause d’une moindre tenue des couleurs. Pour pallier à ce problème, certaines marques ont choisi d’avoir recours à des teintures chimiques respectant la norme Oekotex

La question de son transport est primordiale, car plus le vêtement voyage, plus sa consommation d’énergie est grande. Il est donc préférable d’acheter des articles fabriqués près de chez nous. Et ce n’est souvent pas facile ; d’après l’INSEE, en 2006, une dépense de 100 euros en articles d’habillement et de cuir se décompose en 37 euros d’articles importés (contre 2 euros en 1960) et en 27 euros d’articles produits en France (contre 73 euros en 1960). Le reste correspondant aux marges commerciales et au transport. Les importations françaises de vêtement ne cessent de croître depuis les années 60 : en témoigne le fameux « made in China ( Etiquette RC)»…chaque vêtement contribue en moyenne 20 fois son poids en gaz à effets de serre

En Chine 70% des cours d’eau sont pollués par l’industrie textile:Les produits chimiques polluent l’eau des régions où le coton est cultivé. Côté consommation, entre 5000 et 7000 litres d’eau seraient nécessaires pour la production d’un kilo de coton. La pratique de l’irrigation est une menace sérieuse pour les nappes phréatiques et il va sans dire que l’eau utilisée pour l’irrigation des cultures de coton ne sera pas utilisée pour les besoins des habitants (notamment pour les cultures vivrières).De plus en plus de personnes prennent conscience de la pollution liée au secteur du textile et aux conditions déplorables de travail que l’on rencontre trop souvent dans les ateliers. Elles invitent les marques à prendre position et à changer leurs pratiques. Ainsi, de plus en plus de grandes marques lancent leurs collections en coton bio. Elles souhaitent répondre à l’attente d’une clientèle qui veut faire attention à ses achats.

Nous négligeons trop souvent les impacts environnementaux de nos vêtements, pourtant bien réels. Souvent contradictoires, la mode et le développement durable ne sont pourtant pas inconciliables. Cela nécessite bien sûr des changements dans nos modes de consommation : par exemple, acheter moins d’articles mais de meilleure qualité. Pour s’habiller de manière éco-citoyenne, et savoir notamment quels textiles choisir, il y a plusieurs petites choses à savoir; voici quelques labels à privilégier!
Les labels et certifications sont là pour vous aider dans vos choix. Pour le choix de votre jean, vous pouvez utiliser l’outil de calcul de l’ADEME, qui montre les impacts associés au choix du jean (type de textile), aux modalités d’entretien, à la durée de vie, au traitement en fin de vie… Ainsi, plus le jean est sophistiqué (aspect « vieilli » c’est-à-dire artificiellement délavé ou usé, pailleté, etc.) et plus il entraîne des pollutions et une surconsommation des ressources naturelles.

Description du tableau; Résumé : Depuis des temps lointains, nous portons des vêtements pour nous protéger du froid ou de la chaleur. Au cours du XIV e siècle, avec la multiplication des échanges commerciaux, le vêtement s’embellit.