Tous les articles par Jacqueline Collard

L’HAS publie des recommandations pour les « personnes trans » afin d’ améliorer leur prise en charge

Depuis 2018, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne considère plus « l’incongruence de genre » – c’est-à-dire l’inadéquation entre le genre assigné à la naissance et l’identité de genre ressentie –  comme un trouble mental. Cette reclassification dans les « affections liées à la santé sexuelle » marque une rupture importante avec une approche pathologisante qui perdurait depuis des décennies.

En France, plus de 22 000 personnes sont actuellement suivies pour des soins de transition et nombreuses sont celles qui sont sans suivi médical. Un chiffre en constante augmentation: Une étude récente révèle qu’une personne trans sur cinq souffre de dépression. S’ajoutent à ces difficultés sanitaires les discriminations quotidiennes qui exposent cette population à un surrisque de violences.

L’HAS vient donc de produire un guide visant à harmoniser les pratiques et à garantir des soins de qualité à une population souvent confrontée à l’errance médicale.Les nouvelles recommandations de la HAS s’inscrivent dans cette logique en prônant une approche respectueuse de l’autodétermination et de la personnalisation des soins. « L’identité de genre ne doit pas faire l’objet d’une évaluation psychiatrique spécifique », précise clairement l’autorité sanitaire.

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3636735/fr/transidentite-prise-en-charge-de-l-adulte

L’ADEME reconnue par ses apports de qualité

La ministre de la Transition écologique, a défendu  l’action de l’Ademe, l’agence de la transition écologique, qui a-t-elle dit « apporte des solutions concrètes aux exploitations agricoles, aux entreprises, aux collectivités locales pour mettre en place du chauffage bas carbone compétitif ou qui permet de produire du bio-méthane ».

Elle a mis en avant les « solutions » développées par l’Ademe, « bonnes pour le revenu, bonnes pour le pouvoir d’achat », rappelant que « 5 millions de logements aujourd’hui bénéficient d’un accès à des réseaux de chaleur » financés avec le soutien de l’agence.

Crée en 1992 l’Ademe est issue de la fusion de l’Agence pour la qualité de l’air, de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie et de l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets.Selon l’Inspection générale des Finances, l’Ademe « est le premier opérateur de la transition écologique des entreprises en termes de financements publics.Selon son rapport annuel, l’Ademe a accompagné « directement, financièrement et techniquement, 5.000 entreprises et 2.000 collectivités en 2024.

Notre association collabore avec intérêt aux divers travaux de l’ADEME ce que nous apprécions au mieux car la source des informations et des fiches et de plus haut niveau et nous permet d’enrichir tant notre site que les événements auxquels nous participons.

https://www.ademe.fr/nos-missions/

ADEME Infos

L’été est là : se baigner oui mais en étant informé

Assurer une bonne qualité des eaux de baignade, c’est prévenir des risques sanitaires tout en protégeant un cadre de vie et des pratiques de loisirs essentiels à la population.

Pour informer les vacanciers comme les habitants, les résultats du contrôle sanitaire des ARS ainsi que les informations concernant les pollutions et interdictions de baignade en cours sont publiés sur le site officiel : baignades.sante.gouv.fr.

En 2024, ce sont plus de 34 000 prélèvements d’échantillons d’eau qui ont été réalisés dans le cadre de ce suivi. Les analyses se concentrent sur deux indicateurs microbiologiques principaux : Escherichia coli et les entérocoques intestinaux, qui signalent une pollution d’origine fécale. Sous le vernis bleu des brochures touristiques, les  eaux  de baignade françaises ne se valent pas toutes.

Le rapport des chiffres de 2024 témoignent d’une stabilité de la qualité des eaux de baignade françaises :74,2 % est d’excellente qualité et 16,3 % de bonne qualité: ce qui représente un total de 3 045 sites sur 3 365 sites de baignade  dont 2 079 en mer et 1 286 en eau douce.

Alors que la saison estivale commence, le nouveau baromètre   de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) montre que le nombre de sites qui respectent l’exigence « d’une qualité suffisante » de la directive Eaux de baignade évolue peu. Pourtant 22 000 sites de baignade ont été analysés dans les 27 Etats Membres, ainsi qu’en Albanie et en Suisse et parmi eux, 85% des eaux de baignades ont été classées excellentes.

Le rapport confirme une nouvelle fois que la grande majorité des sites de baignade européens respectent les seuils bactériologiques imposés par la Directive européenne (2006/7/CE) mais note une situation figée sans augmentation significative de la part des sites d’excellente qualité : c’est ce qui ressort depuis plusieurs années de la qualité des eaux de baignade comme de l’actualisation des paramètres contrôlés.

L’amélioration de la qualité des eaux de baignade devrait porter essentiellement sur l’amélioration du traitement des eaux usées.Des eaux de baignade plus propres sont un plus, non seulement pour notre santé et notre bien-être, mais aussi pour la santé de l’environnement.

https://environment.ec.europa.eu/document/download/4be6f6f9-6fd5-4a90-888d-3c77b29bbeac_en?filename=SWD%282025%2952_0.pdf

Directive sur les eaux de baignade

La pollution sonore n’est pas assez prise en compte

Le fait de vivre dans une zone affectée par le bruit des transports est associé à un risque accru de développer un large éventail de problèmes de santé, notamment des maladies cardiovasculaires, métaboliques et mentales.

Et selon  l’Organisation mondiale de la santé en matière de bruit ambiant recommandent pour les enfants que les niveaux de bruit dans les cours de récréation ne dépassent pas 55 dB et que les niveaux de bruit dans les salles de classe ne dépassent pas 35 dB. Or selon l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’exposition au bruit des transports au début de la vie a un impact sur la capacité de lecture et le comportement des enfants.

C’est dans ce sens que la Commission européenne s’est fixé comme objectif indicatif de réduire de 30 %, avant la fin de la décennie, le nombre de citoyens de l’Union européenne chroniquement gênés par le bruit des transports, sachant que plus de 20 % des citoyens de l’Union européenne vivent dans des zones où le bruit de la circulation nuit à la santé. C’est donc plus d’un Européen sur cinq qui est exposé à long terme au bruit nocif des transports routiers, ferroviaires et aériens. La Cour des comptes européenne estime que les législateurs et les autorités locales ne prennent pas ce problème aussi sérieusement que celui de la pollution de l’air.

Il est essentiel d’améliorer l’accès aux espaces verts et de les maintenir calmes, car ces espaces peuvent apporter une restauration psychologique et contribuer à réduire les nuisances sonores pour les personnes et par conséquent préserver la santé des citoyens.

Serez vous concernés par des restrictions d’eau ?

Selon la ministre de la Transition écologique la ressource en eau présente « déjà une situation préoccupante ».

Avec le changement climatique, les épisodes de sécheresse sont de plus en plus récurrents et débutent plus tôt dans l’année. Pour faire face à ces périodes d’insuffisance de la ressource en eau, les préfets peuvent prendre des mesures temporaires de limitation ou de suspension de certains usages de l’eau pour les particuliers comme pour les professionnels. Service-Public.fr vous explique comment rester informé de la situation sur votre territoire.

Lorsqu’un tel événement survient, les préfets peuvent instaurer des mesures exceptionnelles, graduelles et temporaires de limitation ou de suspension des usages de l’eau non prioritaires pour les particuliers et les professionnels.

Quatre niveaux de gravité permettent de déterminer le type de mesures mises en place.

  • Vigilance : les particuliers et les professionnels sont incités à économiser l’eau (il s’agit d’un niveau de sensibilisation, aucune restriction n’est mise en place).
  • Alerte : des restrictions sont notamment mises en place concernant l’arrosage, le remplissage et la vidange des piscines, ainsi que le lavage des véhicules et l’irrigation des cultures.
  • Alerte renforcée : les activités ayant des conséquences pour les milieux aquatiques sont interdites ; des restrictions renforcées sont mises en place pour l’arrosage, le remplissage et la vidange des piscines, ainsi que pour le lavage des véhicules et l’irrigation des cultures.
  • Crise : l’eau ne peut être prélevée que pour les usages prioritaires (santé, eau potable, sécurité civile, etc.). Les prélèvements en eau sont interdits pour l’agriculture (totalement ou partiellement), pour de nombreux usages domestiques (le lavage de votre véhicule chez vous ou chez un professionnel, le remplissage ou la remise à niveau de votre piscine privée, etc.) et pour les espaces publics.

Plus d’informations sur https://vigieau.gouv.fr/