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22 mai journée mondiale de la biodiversité

L’année 2000 a été marqué l’année où l’Organisation des Nations Unies a proclamé le 22 mai, comme la Journée internationale de la diversité biologique. Cette dernière à pour objectif de mieux faire comprendre et connaître les questions liées à la biodiversité.

La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Elle est à la base du bien-être humain présent et futur, et son déclin rapide menace aussi bien la nature que les hommes.

Selon le rapport d’évaluation de la biodiversité mondiale publié en 2019 par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) de l’UNESCO, les principaux facteurs mondiaux de perte de biodiversité sont le changement climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et l’urbanisation. Le rapport mondial a démontré la responsabilité des activités humaines dans la perte de biodiversité, qui s’élève à 75 % pour les écosystèmes terrestres. Cette évaluation a également indiqué que des solutions existent et qu’il n’est pas trop tard pour agir.

ll est maintenant temps d’agir pour la biodiversité ! Les Nations unies ont proclamé le 22 mai Journée internationale de la diversité biologique afin de mieux faire comprendre et connaître les questions liées à la biodiversité.

Le thème de la journée en 2023 est « De l’accord à l’action : Reconstruire la biodiversité ».

Une étude suédoise met l’accent sur le numérique à l’école

Numérique à l’école : la Suède juge les écrans responsables de la baisse du niveau des élèves et fait marche arrière

Le 15 mai, la ministre des écoles, Lotta Edholm, a réagi en enterrant la stratégie de l’agence nationale de l’enseignement scolaire (Skolverket), en faveur de la poursuite du numérique, présentée en décembre 2022.

Pour y remédier, le gouvernement  a annoncé qu’il allait débloquer 685 millions de couronnes (60 millions d’euros) cette année et 500 millions (44 millions d’euros) par an en 2024 et en 2025, pour accélérer le retour des manuels dans les établissements scolaires. « Cela fait partie du retour de la lecture à l’école, au détriment du temps d’écran », expliquait la ministre.

Il n’existe cependant aucune statistique sur le temps passé par les jeunes Suédois devant un écran à l’école. Il varie d’un établissement à l’autre, et dépend des enseignants – de leur intérêt pour le numérique et de leur niveau de formation, qui varie d’une commune à l’autre, en fonction de l’engagement financier des municipalités. Début décembre 2022, dans une enquête réalisée auprès de 2 000 professeurs par leur syndicat, près d’un enseignant sur cinq en moyenne estimait que ses élèves écrivaient rarement ou jamais à la main. Au collège, ils étaient 35,3 % des enseignants et 56,8 % au lycée.

Dans sa lutte  menée contre les écrans, la ministre des écoles les a jugés responsables du recul des compétences des jeunes Suédois en lecture et en compréhension, mis en évidence par l’étude Progress in International Reading Literacy Study (Pirls), réalisée dans cinquante-sept pays et publiée le 16 mai – leur niveau restant toutefois supérieur à la moyenne européenne. C’est aussi en raison, selon elle, de l’omniprésence des écrans que les élèves ont perdu l’habitude de lire, que les enseignants utilisent des polycopiés (faute de manuels) et que les parents sont incapables d’aider leurs enfants.

La numérisation est devenue un objectif en soi, sans aucune vision d’ensemble », dénonce-t-il. Or, rappelle Torkel Klingberg, « de nombreuses études ont montré que les conséquences n’étaient pas toujours positives ». Il évoque notamment l’impact négatif des écrans sur la concentration des élèves et des connaissances, plus difficiles à assimiler sur un écran que dans un livre. Le neurologue mentionne le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) de 2015, qui a montré un « lien entre l’utilisation du numérique pour faire ses devoirs par exemple et de moins bons résultats en mathématique ou en compréhension de la lecture ».

L’Etat anticipe le phénomène de sécheresse

Anticiper le problème : La France reçoit en moyenne 512 milliards de m3 d’eau par an.

Une partie de l’eau retourne vers l’atmosphère par l’évaporation de la végétation, du sol, etc. L’autre partie, environ 40 % (soit environ 200 milliards de m3 d’eau), constitue la pluie efficace. C’est l’eau qui est disponible pour alimenter les cours d’eau et les nappes souterraines par les écoulements et l’infiltration.

Avec le réchauffement climatique, les sécheresses seront de plus en plus récurrentes.
La hausse des températures fait augmenter l’évaporation, ce qui renforce l’intensité et la durée des épisodes de sécheresse.
  • Les prélèvements correspondent à l’eau douce extraite des eaux souterraines et des eaux de surface pour les besoins des activités humaines.
En France, on estime qu’environ 33,5 milliards de m3 sont prélevés en moyenne chaque annéedont 80 % dans les eaux de surface -, pour satisfaire les principaux usages, que ce soit pour la production d’eau potable, l’industrie, l’agriculture, l’alimentation des canaux de navigation et le refroidissement des centrales électriques (en dehors du turbinage des barrages hydroélectriques).
La répartition des prélèvements d’eau par usages est la suivante : 51% pour le refroidissement des centrales électriques, 16 % pour les canaux de navigation, 16 % pour la production d’eau potable, 9 % pour l’agriculture et 8 % pour les autres activités dont l’industrie.
L’industrie rejette une grande partie de l’eau qu’elle prélève. Plus de la moitié des prélèvements est destinée au refroidissement des centrales électriques, qui en consomment 31%. Les autres usages industriels représentant 3% des consommations.
Inversement, l’agriculture consomme presque toute l’eau qu’elle prélève. Elle représente ainsi 45% des consommations pour seulement 9% des prélèvements, soit près de 2,4 milliards de m3 consommés pour 3 milliards de m3 prélevés.
La production d’eau potable représente 21 % des consommations, soit environ 1,1 milliard de m3 par an.  Ce chiffre est globalement stable, l’augmentation de la population étant compensée par une diminution de la consommation de chacun.
  • Le Gouvernement rappelle la mobilisation de l’ensemble des services de l’État pour anticiper et prévenir les risques de sécheresse sur l’ensemble du territoire.
Les préfets peuvent prendre des mesures exceptionnelles, graduelles et temporaires de limitation ou de suspension des usages de l’eau non prioritaires pour les particuliers et les professionnels, selon quatre niveaux de gravité : vigilance, alerte, alerte renforcée, crise.Les seuils entraînant des mesures de restriction sont définis au niveau local par les préfets. Cela facilite la réaction en situation de crise et permet la transparence et la concertation entre les différents usagers d’un même bassin.

Le troisième comité d’anticipation et de suivi hydrologique (Cash)qui s’est déroulé le 17 mai montre une situation toujours difficile pour les nappes situées du Dijonnais au Bas-Dauphiné ainsi que du Roussillon, de Provence et Côte d’Azur. « 68 % des niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles en avril (contre 75 % en mars 2023) avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas », note le BRGM dans son bulletin du 1er mai.

Un rapport sur l’utilisation de pesticides dans le Monde nous est rendu public

Alors que nous nous attendons à des baisses d’utilisation de pesticides (en France Plan Ecophyto 1 et 2) et ce à niveau mondial est constatée que la quantité de pesticides utilisés dans le monde a augmenté de 80 % depuis 1990, causant – on le sait parfaitement – des dommages sur la santé et sur la nature.

Cet Atlas est le fruit d’une coopération entre la Fondation Heinrich Böll, Friends of the Earth Europe, BUND et le Pesticide Action Network Europe, et sa version française, enrichie de plusieurs chapitres, ainsi elle est publiée par le bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll et La Fabrique Écologique.Le bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll et La Fabrique Écologique publient ainsi L’Atlas des Pesticides, en coopération avec le collectif Nourrir et Générations Futures.

Le marché mondial des pesticides a presque doublé au cours des 20 dernières années et atteint 53 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2020. Le marché est dominé par une poignée d’entreprises. Les quatre principales (Syngenta Group, Bayer, Corteva et BASF) contrôlent environ 70 % du marché mondial des pesticides.

Alors que nous étions informés avec l’Atlas des pesticides en français, sortait ce jour même une étude scientifique du CNRS très inquiétante révélant une perte de 25%des oiseaux en Europe depuis 1980 soit 800 millions de spécimens ! Pire, en quarante ans, le nombre d’oiseaux des champs a diminué de 60 % sur le Vieux Continent. Une étude hiérarchise, pour la première fois, les raisons de ce déclin. Or ce sont bien les effets conjugués des engrais et des pesticides qui sont en vue.

cet Atlas montre aussi que les solutions existent, avec de nombreux exemples sur le terrain d’alternatives à l’utilisation de pesticides. Les solutions au niveau de la production agricole passent par une approche systémique, et un changement global de système de production combinant diverses pratiques, telles que la diversification culturale, les rotations longues, les cultures associées, la lutte biologique contre les ravageurs, les couverts végétaux ou l’agroforesterie

Le décret autorisant le retour des soignants a été promulgué

« L’obligation de vaccination contre la covid-19 prévue par l’article 12 de la loi du 5 août 2021 susvisée est suspendue », indique le décret diffusé dans cette nuit. Il lève ainsi l’obligation vaccinale des soignants et autorise donc leur retour, après avis publié le jeudi 30 mars, l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) qui préconise de mettre fin à l’obligation vaccinale des soignants.

Au total, l’obligation de se vacciner a été requise auprès de 2,7 millions de personnes, qu’elles soient directement au contact avec les malades – aides-soignants, infirmiers, médecins, ambulanciers, aides à domicile, pompiers – ou encore indirectement comme les personnels administratifs des établissements de soins.

Les estimations vont de quelques milliers, suivant les indications parcellaires obtenues notamment auprès du ministère de la Santé, à « de 20 à 40.000 personnes ». Celles ci n’ont reçu aucun dédommagement pécuniaire pendant cette période, ni même la possibilité de travailler ce qui a rendu cette mesure particulièrement pénalisante. Pour rappel, la France était l’un des deux derniers pays européens, avec la Hongrie, à ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés contre la Covid.

Les conditions de ce retour, qui prévoient notamment que la personne suspendue se voie réintégrée dans le même poste ou un poste « équivalent », ont été définies par le gouvernement dans une instruction ministérielle diffusée il y a deux semaines, pour laisser aux hôpitaux et autres établissements de soin le temps de se préparer. Le gouvernement garde la possibilité de suspendre à nouveau les non-vaccinés ( COVID 19) si un regain de la pandémie est constaté, par un nouveau décret. L’instruction énumère la procédure à suivre et les différents moyens pour résoudre les situations dans lesquelles le retour de l’agent s’avère impossible ou non souhaité par lui.

Il y est rappelé que les périodes de suspension :

– n’ont pas généré de droits à congés
– n’ont pas été prises en compte comme périodes ouvrant des droits à l’avancement
– n’ont pas été prises en compte pour la constitution des droits à pension.