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Naître et s’épanouir dans un environnement sain Chambéry 7 décembre

Naître et s’épanouir

dans un environnement sain

Ouverture des inscriptions !
Lundi 7 décembre 2015
de 8h30 à 17h
au Centre de Congrès « Le Manège »
à Chambéry
Conférence ouverte aux professionnels de la petite enfance et de la périnatalité,
aux parents et grands-parents,
aux éducateurs et accompagnants jeunes.
Pour la 4ème année consécutive, la Mutualité française Rhône-Alpes en partenariat avec plusieurs structures locales et régionales*, a le plaisir de vous convier à une conférence-débat intitulée :
« Naître et s’épanouir dans un environnement sain :
Ondes électromagnétiques et Santé,
mieux comprendre pour mieux agir ! »
en lien notamment avec la petite enfance et la périnatalité.
 

Nous avons le plaisir de vous adresser l’invitation comprenant un programme détaillé.

Nous vous remercions par avance du soin que vous porterez au bulletin d’inscription qui se trouve en dernière page.

*Partenaires :

Association Santé-Environnement en Rhône-Alpes (SERA) – Communauté de Communes Coeur de Chartreuse – Groupement Hospitalier Mutualiste de Grenoble – Radiance Groupe Humanis Grand-Est – Ville de Chambéry

 

 

Le sommeil perturbé par les écrans

Le réseau Morphée  qui s’occupe de la prise en charge des troubles du sommeil a produit une étude  sur la relation entre les adolescents et leurs écrans : portables, ordinateurs,  tablettes etc..

 Les constats sont les suivants: un tiers des adolescents se jettent sur leur écran dès la dernière bouchée du dîner avalée.
La nuit tombée, les écrans restent allumés dans les chambres des adolescents puisque plus de 15 % envoient des SMS en cours de nuit, 11 % se connectent sur les réseaux sociaux et 6 % se réveillent pour jouer sur Internet.femme qui dort sur son portable
Ce qui est le plus surprenant dans cette enquête c’est que, dès le coucher, 10 % des adolescents programment un réveil en cours de nuit pour continuer à discuter avec les amis via SMS ou les réseaux sociaux. plus encore, les trois quart des jeunes qui se réveillent pendant la nuit en profitent pour se jeter sur leur smartphone et autre tablette numérique.A force de rester en alerte toute la nuit, le cerveau modifie la durée et la qualité du sommeil.
Résultat, il manque au moins deux heures de sommeil aux adolescents pendant la période scolaire. Des nuits trop courtes qui ont une répercussion au réveil : un quart sont somnolents ou s’endorment en classe. Beaucoup reconnaissent qu’ils ne se sentent pas en forme et qu’ils sont irritables. “Il y a vraiment une perte de la notion de cycle avec le temps qui s’arrête pour une certaine activité et qui reprend après. On est dans la notion de temps continu et nos ados risquent vraiment d’en pâtir“, explique Sylvie Royant-Parola, psychiatre et responsable du centre d’exploration du sommeil.

 

Les adolescents n’ont pas conscience des conséquences qu’entraînent ces activités nocturnes. “Le lendemain il est vraiment fatigué car il y a eu une réelle privation de sommeil. Il y a des conséquences sérieuses sur leur vigilance et leur attention au moment des cours. Le jeune peut ensuite partir en vrille, ne plus suivre ses cours et décrocher Il  y a également des conséquences métaboliques, sur les défenses immunitaires et sur le poids.

le réseau Morphée est une association à but non lucratif, financée par la Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France. Il regroupe des professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des troubles du sommeil et dispose d’une équipe opérationnelle composée notamment de médecins coordonnateurs.

Quels effets des écrans sur la santé des enfants ?

Avec la multiplication des écrans de tous types, il est  plus ­que légitime de s’interroger sur les traces physiologiques et psychiques que ces usages peuvent apporter.

L’auteur Philippe Desmurget, a écrit un livre remarquablement documenté, “TV Lobotomie”. Son contenu est très argumenté, et s’appuie sur une bibliographie riche de plusieurs milliers de références scientifiques. Ses conclusions sont sans ambiguïté :les écrans ont bel et bien des effets néfastes, indépendamment de l’éducation, et du choix des contenus.

Depuis la généralisation du petit écran, la question de son impact sur la santé ­physique et mentale des enfants et adolescents est posée. Ses effets peuvent être une réduction de l’espérance de vie, des effets sur l’obésité, le diabète de type 2 et les affections cardio-vasculaires, et cependant peu d’informations concrètes sont données aux acheteurs de ces joujoux numériques.

ondes

Steve Jobs (1955-2011) limitait le temps passé devant les écrans pour ses propres enfants, avait  révélé un article paru dans le New York Times , il en était de même pour beaucoup de ses collaborateurs de la Sillicon valley.

L’information a de quoi étonner, tant les écrans font désormais partie de l’environnement. Aux Etats-Unis, les 8-18 ans passent en moyenne 7 heures 40 par jour devant un écran, soit plus que le temps scolaire. En France, cette même tranche d’âge passe en moyenne 4 heures 30 par jour devant des tablettes, smartphones ou autres consoles.

L’enfant est naturellement attiré par l’expérience ludique, et stimulé en cela par les camarades. Pour le parent la tentation est d’utiliser l’écran comme nounou. Pas facile de poser des limites dans ces conditions, en fonction de son emploi du temps et sans rien y comprendre. Conclusion : il faut une importante disponibilité du parent, pour ajuster l’offre d’écrans à ce que l’enfant y trouve.