Tous les articles par Jacqueline Collard

Echec à Copenhague décembre 2009

 

La conférence de Copenhague sur le climat est un échec catastrophique

Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique COP15 Copenhague

Il faut bien l’avouer : c’était inattendu après tant d’agitation et de mobilisation.

Quelques dates qui ont préparé cet événement international qui a vu se déplacer à Copenhague plus de 190 chefs d’Etat et non les moindres

12 octobre 2005 La Grande Bretagne prend intérêt annoncé à la réglementation environnementale

17 mars 2006 des projets de piégeage du dioxyde de carbone(CO2) sont présentés comme une solution

22 septembre 2009 La semaine internationale sur le changement climatique aboutit à une pétition internationale à l’initiative des citoyens pour une prise de conscience urgente

6 octobre 2009 Le Giec(Groupement d’experts internationaux qui travaillent depuis plus de 20 ans sur le réchauffement climatique) lance un cri d’alerte fort :le monde développé n’a rien fait depuis Kyoto

7 décembre 2009 les représentants de 200 Etats de toute importance se réunissent sur ce sujet brûlant

14 décembre 2009 il est clairement annoncé l’hypothèse d’un non-accord

17 décembre 2009 L’Afrique un des continents qui sera le plus maltraité dans ce processus de réchauffement climatique demande à tout prix d’éviter un échec

La Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique qui s’est tenue à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009 reste un échec quasi complet.

Hier, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a lancé un ultime appel au bon sens, estimant que « le moment est maintenant à nouveau celui du bon sens, du compromis et du courage. Le courage politique, la sagesse politique et le leadership politique doivent prévaloir.(…) Ce sera l’héritage de tous les temps. Ce sera l’héritage. Scellons l’accord aujourd’hui pour le bien commun ». Cet appel n’a pas eu beaucoup de poids face aux intérêts des grandes puissances, y compris émergentes.

Après 10 jours de confusion, les deux derniers jours ont été décisifs pour parvenir enfin à un « Accord de Copenhague », mais celui-ci demeure flou et très insuffisant. Si il affirme bien la nécessité de contenir le réchauffement à + 2 °C par rapport au début de l’ère industrielle, le texte final ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2020 ou 2050 et aucune obligation sur l’aide à l’adaptation pour les pays les plus pauvres et donc les plus exposés.

De plus, aucun calendrier n’a été prévu pour la signature d’un traité l’année prochaine : Copenhague représente une régression par rapport à Kyoto et une fin de non recevoir pour la feuille de route conclue à Bali. Rappelons qu’en 2007, les Etats s’étaient mis d’accord pour et négocier pendant deux ans puis conclure à Copenhague un nouvel accord devant entrer en vigueur après l’expiration en 2012 de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto.

Déjà le Protocole de Kyoto est critiqué dans son application comme en témoignent les propos de Rajendra Pachauri, Président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : « Le monde développé n’a vraiment rien fait. Le Protocole de Kyoto est reconnu plutôt par sa violation que par l’adhésion aux limites qui ont été fixées. »

Pourtant, même le Protocole de Kyoto, bien léger en terme d’engagement face aux efforts colossaux qui doivent maintenant être fournis, n’est mentionné qu’accessoirement et sans que soit envisagée sa prorogation au-delà de 2012. La contrainte juridique et l’engagement chiffré sont balayés à un moment où le système climatique entame son basculement et va durablement affecter l’humanité.

La conférence des Nations unies « prend note » de l’accord de Copenhague, sans l’entériner. Une liste mentionnera les pays favorables et les pays opposés à cet accord.

Finalement, chaque pays fera ce qu’il veut, avec toutefois un accord sur une communication (uniquement basée sur le volontariat), tous les deux ans, des actions menées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Seul point positif : la mobilisation sans précédent de la société civile et du grand public, même si le sujet paraît bien abstrait et compliqué.

Toujours est-il que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, chaque décennie est plus chaude que la précédente, tandis que les pays les plus démunis et les plus pauvres peinent à survivre dans un monde où la soif de consommation en biens futiles et une croissance démographique galopante s’épandent comme une peste.

Epidémie d’obésité en France

 

L‘obésité continue à progresser en France, où l’on dénombre 6,5 millions d’obèses parmi les adultes soitprés de 15% , donc 3 millions de plus qu’il y a douze ans, et cette augmentation semble plus importante chez les femmes, selon une enquête trisannuelle baptisée ObEpi.

L’obésité augmente régulièrement avec l’âge dans les deux sexes. L’obésité est considérée comme une épidémie par l’OMS.

La France compte désormais au total plus de 20 millions de gens en « surpoids » ou obèses

Pour ceux qui sont nés dans les années 70, le seuil de 10 % d’obèses est atteint vers 30 ans.

Un obèse a douze fois plus de risque d’être traité pour trois facteurs de risques vasculaires (diabète, hypertension, anomalies des graisses du sang…) qu’une personne de poids normal.

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Risques pour les femmes enceintes exposées aux solvants

 

Rôle nocif des solvants sur les femmes enceintes et le fœtus

Une étude menée par l’Inserm (Unité 625 du GERHM) sur 3000 femmes enceintes montre qu’une expositionprofessionnelle régulière de la mère aux solvants, donne une multiplication par 2,5 des risques de malformations congénitales par rapport aux femmes non exposées.

Il en ressort une nécessaire recherche par les médecins du travail, de postes adaptés aux futures mères présentes dans les Entreprises et ce, dés le début de la grossesse.

Ces résultats ont été publiés dans la revue Occupational and Environnemental Medicine2009

Maternal occupational exposure to solvents and congenital malformations: a prospective study in the general population de R.Garlantésec, C Monfort, F Rouget andS Cordier

Augmentation du diabéte de type 1 chez les enfants

Plus de 10 millions de personnes sont atteintes de diabète en Europe.

Chez certains, il n’apparait pas avant l’âge mur, mais une forme particulièrement grave de diabète se manifeste de plus en plus dès l’enfance. Les enfants diabétiques le resteront à vie et devront en permanence subir un traitement approprié.

Les projets EURODIAB s’attaquent à ce grand problème sanitaire en combinant compétences scientifiques et données recueillies dans l’Europe entière. Les résultats indiquent que l’incidence du diabète chez l’enfant varie considérablement avec le temps et d’une région à l’autre de l’Europe. Ils font également apparaitre que cette maladie peut résulter d’une interaction complexe entre facteurs génétiques et environnementaux.

Il est nécessaire de comprendre cette progression puisque chez les moins de 15 ans on envisage que le nombre de ces enfants passerait en Europe de 94 000 en 2005 à 160 000 en 2020 soit une augmentation de plus de 40% .

ec.europa.eu/research/success/fr/…/0283f.html

Conférence du Pr Michel Georget biologiste sur les vaccinations

Nous avions invité Michel Georget pour s’éloigner de la démarche dogmatique courante, de la polémique parfois virulente sur le sujet des vaccinations, le 12 septembre 2009 à Loyes dans l’Ain .

Il a su intéresser et informer tant un public de professionnels de santé que des citoyens, nous donner des explications scientifiques. Cela a permis d’ouvrir un débat indispensable et contradictoire, à une clarification des enjeux, comme à une démystification des avantages et des risques contribuant ainsi à une meilleure connaissance d’un sujet controversé.

Société Suisse de Pédiatrie (SSP)

Questions vaccins.canalblog.com

International News

Eke D, Celik A., “Genotoxicity of thimerosal in cultured human lymphocytes with and without metabolic activation sister chromatid exchange analysis proliferation index and mitotic index.”, Toxicol In Vitro. 2008 Jun ; 22(4):927-34. Epub 2008 Feb 1.