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La vitamine D réhabilitée par une nouvelle étude américaine

Depuis des années  l’importance du rôle de la vitamine D dans notre organisme s’est peu à peu révélé aux chercheurs :D’une “simple” vitamine impliquée dans le métabolisme du phosphore, du calcium et par conséquent de la bonne santé osseuse… ses vertus comme rempart naturel contre la grippe et les autres infections respiratoires s’est imposée: des controverses récentes nous interrogeaient.

Sa synthèse se produit naturellement surtout lors de notre exposition journalière à la lumière sous l’effet des rayons UV, mais elle est peu apportée par l’alimentation, aussi un apport régulier surtout en période hivernale semble être une bonne indication.

Cette nouvelle étude sur les effets bénéfiques de la vitamine D contre le coronavirus  parue dans la revue Scientific Reports en cette fin d’année nous amène à poursuivre notre intérêt pour cette vitamine .Menée conjointement par des chercheurs de l’université Johns-Hopkins de Baltimore, de l’université de Chicago et le Ministère des anciens combattants à Washington, cette vaste étude a inclus plusieurs centaines de milliers de participants, tous vétérans. Les chercheurs américains concluent d’ailleurs qu’ “en tant que traitement sûr, largement disponible et abordable, la vitamine D peut aider à réduire la gravité de la pandémie de COVID-19”.

Lors d’une attaque virale, nos cellules peuvent en effet puiser dans la vitamine D qui circule dans l’organisme, pour l’activer et déclencher “la production d’une famille d’antibiotiques naturels appelés AMP (peptides anti-microbiens) selon cette étude.

La surveillance des perfluorés ( PFAS)dans l’eau se met enfin en place

L’année 2023 marquera un premier pas vers la surveillance et la gestion de la contamination des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans l’eau potable : les textes de transposition de la version révisée de la directive Eau potable doivent être publiés courant janvier.

Le 22 décembre 2022, le Gouvernement a annonçé la présentation d’un plan d’action pour janvier 2023 afin d’encadrer l’usage des PFAS. « Le ministère travaille avec les acteurs du milieu industriel pour réduire l’usage de ces produits en 2023 et trouver des solutions durables de substitution », explique le ministère de la Transition écologique. En Union européenne, le suivi dans l’eau des PFAS, polluants chimiques omniprésents, sera obligatoire en 2026.

À partir de 2026, vingt PFAS ( dans les 12000 utilisés par l’industrie chimique) seront suivis dans l’eau potable et devront rester en dessous d’un seuil. Une obligation qui pose la question des possibilités de traitement de ces polluants dits éternels. Ultra-résistantes, les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sont utilisées dans les emballages plastiques, dans certains vêtements et équipements et jusque dans nos téléphones portables c’est donc dans tous nos objets quotidiens qu’on les retrouve et qu’ils persistent dans les sols et les eaux. Leur bannissement va de ce fait être de longue haleine!

S’agissant de ces polluants, la limite de qualité de l’eau potable est fixée par une directive européenne : moins de 100 nanogrammes par litre pour un cocktail de 20 PFAS. Obligatoire dès 2026, sa transposition dans le droit français doit être réalisée en 2023.Une obligation qui pose la question des possibilités de traitement de ces polluants dits éternels.

 Ces mesures s’ajouteront à la  liste des substances chimiques soumises à la redevance pour pollutions diffuses pour 2023 qui est paru dans un arrêté au Journal officiel du 26 décembre 2022. Les PFAS viendront donc compléter ceux produits par la phytopharmacie( qui jusque là faisait l’objet d’une mobilisation pour des produits chimiques dangereux dans l’agriculture, dans les cosmétiques et pour l’entretien des espaces verts). Les risques encourus pour la santé humaine sur les lieux de travail mais aussi pour les milieux aquatiques en étaient les principales exigences.

Le nouveau plan national pour une amélioration de la qualité de l’air vient de paraître

Le plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa), dans sa version actualisée a été publié, ce 16 décembre.

Attendu au tournant sur ce dossier, le gouvernement envisage  de nouvelles mesures sectorielles pour améliorer la qualité de l’air pour les quatre prochaines années (2022-2025), et  répondre ainsi aux exigences de la directive européenne 2016/2284. ce qui correspond à  une mise à jour du plan d’action interministériel adopté en 2017, ceci en lien avec le CITEPA .

Sans surprise, les mesures incitatives sur les mobilités actives et les transports partagés figurent en bonne place : poursuite du déploiement du forfait mobilité durable dans les secteurs public et privé (notamment covoiturage et autopartage avec des véhicules à faibles émissions), plan vélo et mobilités actives pour soutenir les collectivités dans leurs projets d’aménagements cyclables, mise en place d’infrastructures et subvention du covoiturage par les autorités organisatrices de la mobilité (AOM)

Pour le secteur du bâtiment, le plan valorise le décret tertiaire (n°2019-771 du 25 juillet 2019), dont les obligations seront rendues effectives dès 2023, et la mise en œuvre des mesures de la loi Climat et Résilience, en matière de rénovation des “passoires thermiques” et d’accompagnement à la rénovation.

Dans l’annexe de l’arrêté, figure un tableau des actions de réduction des émissions à mettre en œuvre dans tous les secteurs et à renforcer pour améliorer la qualité de l’air pour les quatre prochaines années. Il prévoit également “des actions d’amélioration des connaissances, de mobilisation des territoires, et de financement”, relève le ministère.

La liste des actions à mettre en œuvre pour respecter les objectifs du Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prepa) est parue au Journal officiel. Précisée dans l’arrêté du 8 décembre 2022, elle comprend toutes les dispositions susceptibles de réduire les émissions annuelles de cinq polluants d’ici à 2025 (par rapport à leurs niveaux en 2005) : – 66 % pour le dioxyde de soufre (SO2), – 60 % pour les oxydes d’azote (NOx), – 8 % pour l’ammoniac…Arrêté du 8 décembre 2022 établissant le plan national de réduction des émissions

https://www.banquedesterritoires.fr/pollution-de-lair-le-plan-national-dactions-2022-2025

Le vendredi 16 décembre, Grégory Doucet, Maire de Lyon et Jean-Pierre Farandou, SNCF ont signé un protocole de coopération.

La Ville de Lyon engagée dans la neutralité climatique de son territoire en 2030

La Ville de Lyon, lauréate du programme “100 Villes climatiquement neutres et intelligentes de la commission européenne, a fait des mobilités un marqueur de son action. La municipalité veut permettre aux Lyonnais mais aussi plus largement aux habitants de l’agglomération lyonnaise et aux touristes de venir et de se déplacer à Lyon en privilégiant des alternatives aux mobilités carbonées. Avec la Métropole de Lyon, elle adapte l’espace public.

« Les solutions aux enjeux climatiques ne peuvent être que collectives, solidaires et au plus près des besoins des Lyonnais. Le protocole entre la Ville de Lyon et la SNCF que nous signons aujourd’hui doit nous permettre d’accélérer la décarbonation des mobilités et de l’économie, l’intermodalité pour toutes et tous, la transformation des sites ferroviaires présents dans la ville de Lyon. C’est en coopérant et en définissant des objectifs communs que nous atteindrons la neutralité climatique en 2030 »   Grégory Doucet, Maire de Lyon.

« Par sa situation géographique, par ses connexions, la ville de Lyon est capitale pour la SNCF. Plus de 11 000 collaborateurs sont basés sur la Métropole, dont près de 10 000 sur la Ville de Lyon. La SNCF veut faire de Lyon la vitrine de sa relation aux territoires et témoigne avec cette signature de son engagement pour les Villes » Jean-Pierre Farandou, Président Directeur Général du Groupe SNCF.

Le fonds réparation sur les produits électroniques et électriques entre enfin en vigueur

Annoncé depuis un an selon la loi anti-gaspillage (fev 2021) pour une économie circulaire (Agec) le fonds de réparation entre en vigueur ce jeudi 15 décembre 2022,  pour aide à la réparation des équipements électriques et électroniques (EEE) sur 31 familles de produits.

La réparation s’inscrit pleinement dans cet enjeu. En allongeant la durée de vie des produits, elle permet de « réduire la production de déchets, de limiter la consommation des ressources et de participer au maintien et au développement d’emplois locaux », listait l’Ademe dans une étude préalable à la mise en place de ce fonds, de juin 2021. « Les consommateurs renoncent souvent à la réparation lorsqu’elle coûte en moyenne plus de 30 % du prix du neuf », rappelle l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP).

Le taux de réparation des EEE tombant en panne [hors garantie] est seulement de 10 %, toujours selon l’Ademe. La loi Agec fixe l’objectif de 60 % d’ici à 2026. Pour y parvenir, un gros chantier vise à baisser le coût de la réparation. Autre précision de taille : pour profiter de ces forfaits, il faudra se rendre chez les réparateurs agréés par Ecosystem et Ecologic, les deux éco-organismes à qui a été confiée la gestion du fonds. Ils seront identifiés par le label « QualiRépar ».