La vitamine D réhabilitée par une nouvelle étude américaine

Depuis des années  l’importance du rôle de la vitamine D dans notre organisme s’est peu à peu révélé aux chercheurs :D’une “simple” vitamine impliquée dans le métabolisme du phosphore, du calcium et par conséquent de la bonne santé osseuse… ses vertus comme rempart naturel contre la grippe et les autres infections respiratoires s’est imposée: des controverses récentes nous interrogeaient.

Sa synthèse se produit naturellement surtout lors de notre exposition journalière à la lumière sous l’effet des rayons UV, mais elle est peu apportée par l’alimentation, aussi un apport régulier surtout en période hivernale semble être une bonne indication.

Cette nouvelle étude sur les effets bénéfiques de la vitamine D contre le coronavirus  parue dans la revue Scientific Reports en cette fin d’année nous amène à poursuivre notre intérêt pour cette vitamine .Menée conjointement par des chercheurs de l’université Johns-Hopkins de Baltimore, de l’université de Chicago et le Ministère des anciens combattants à Washington, cette vaste étude a inclus plusieurs centaines de milliers de participants, tous vétérans. Les chercheurs américains concluent d’ailleurs qu’ “en tant que traitement sûr, largement disponible et abordable, la vitamine D peut aider à réduire la gravité de la pandémie de COVID-19”.

Lors d’une attaque virale, nos cellules peuvent en effet puiser dans la vitamine D qui circule dans l’organisme, pour l’activer et déclencher “la production d’une famille d’antibiotiques naturels appelés AMP (peptides anti-microbiens) selon cette étude.