Tous les articles par Jacqueline Collard

« Régénérations » un documentaire qui sort en pleine COP 27

Régénérer les sols pour mieux capturer le CO2, c’est la solution que présente le documentaire « Mission régénération », qui est sorti en salles mercredi 9 novembre.

En pleine COP27, il rappelle que toutes les solutions doivent être mises en œuvre de concert pour arriver à inverser la courbe du réchauffement climatique. Un film résolument positif qui explique l’impact de l’agriculture sur le changement climatique et présente de nombreuses initiatives partout dans le monde.

Rappelons que  pendant la COP21 en 2015, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll avait porté l’initiative 4 pour 1000, qui vise à encourager la séquestration du carbone dans les sols par l’agriculture. « dans notre pays quelles décisions ont été prises?

Le documentaire suit la vie de plusieurs personnes engagées pour développer une agriculture respectueuse des sols, tel que Ray Archuleta, un agronome qui s’est donné pour mission de former les agriculteurs américains ou encore Gabe Brown, un agriculteur qui a misé sur la diversification de sa production après avoir connu plusieurs années de destructions des récoltes à cause des sécheresses et des tempêtes.

Booster son système immunitaire avant l’hiver

Automne et hiver sont des saisons où la circulation des virus et microbes est forte. Pour renforcer vos défenses immunitaires et éviter de tomber malade, mieux comprendre leur fonctionnement permet une meilleure prévention.

Le système immunitaire est un système de surveillance et de défense qui fonctionne en permanence pour protéger notre organisme des agressions extérieures. Il est constitué de plusieurs organes et de dizaines de types différents de cellules. 1 million : c’est le nombre d’éléments étrangers au corps (bactéries, virus, parasites, substances chimiques…) auquel notre système immunitaire peut répondre en même temps.

Les principaux organes du système immunitaire sont les suivants:

Les ganglions lymphatiques : situés au niveau du cou, des aisselles, de l’intestin, des plis de l’aine, des genoux, ils stockent des lymphocytes. Le corps en compte environ 100 !
Le thymus : les lymphocytes T y terminent leur maturation. Ceux qui sont compétents (5 %)  seront libérés dans le sang.
La rate : c’est un réservoir de globules blancs.
Les muqueuses, nez, bronches, intestin, voies urinaires et génitales. 20 % des globules blancs résident dans le seul intestin.
La moelle osseuse, où sont fabriqués les globules blancs. Les lymphocytes B s’y développent jusqu’à leur maturation.

À chaque fois que l’organisme rencontre un élément qui lui est étranger, il fabrique des anticorps. Et quelle que soit la maladie, cette quantité dépend de la quantité de virus qui nous infecte, de notre capacité individuelle à les produire et de la nature de l’agent microbien lui-même.

Combien de temps est-on protégé par les anticorps ?

La « mémoire immunitaire » varie d’un microbe à l’autre, et même d’une personne à l’autre. La durée de la protection acquise varie aussi selon les vaccins en fonction de la quantité d’antigènes qu’ils contiennent et de leur mode de préparation. Ainsi, les vaccins vivants atténués induisent une production d’anticorps plus persistante dans le temps que les vaccins inactivés.

À la naissance, l’exposition à de nombreux microbes forge le système immunitaire du nouveau-né. Le lait maternel apporte des anticorps et contient des bactéries qui enrichissent le microbiote du bébé.

Lors de la vie en collectivité à la crèche ou à l’école, l’enfant rencontre de nouveaux microbes et bactéries qui contribuent à la maturation de son système immunitaire.

La diversification alimentaire enrichit le microbiote intestinal et procure une forte réaction immunitaire .

L’association AZB relaie l’alarme des personnes EHS

En rappel : les personnes électrohypersensibles (EHS), souffrant d’intolérance aux champs électromagnétiques artificiels sont privées de toutes les libertés fondamentales garanties par l’article 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme comme le droit au logement et le droit à la santé.

Le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, tel que proclamé par l’article premier de la Charte de l’environnement, présente le caractère d’une liberté fondamentale au sens de l’article L. 521-2 du CJA.

L’ANSES, en mars 2018, a évalué la prévalence de ce syndrome à environ : 5% 1 de la population touchée à des degrés divers, soit 3.5 millions de Français.

N’oublions pas que ce syndrome affecte chaque jour des personnes qui jusque-là supportaient les champs électromagnétiques artificiels : nous sommes tous concernés par le problème, avec une augmentation permanente de ces expositions avec le foisonnement des objets connectés et les EHS sont des lanceurs d’alerte !

A ce propos, il va y avoir un recrutement imminent de volontaires pour participer à la recherche intitulée «améliorer le recueil des données cliniques pour l’étude de l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques» coordonné par l’ANSES : le recrutement débutera par le Finistère et les Côtes d’Armor, puis sera poursuivi sur le département du Rhône, les secteurs Nord-Isère et Sud de l’Ain, que ceux qui souhaiteraient y participer qu’ils nous le fasse savoir !

Veuillez trouver ci-joint le communiqué, sur le site de l’association AZB crée en 2012 afin de promouvoir l’idée et la nécessité d’un maintien de  « zones blanches », pour les personnes électro hypersensibles, qui sont le public qui compose en partie l’association mais aussi et surtout le public visé par celle-ci : http://asso-zonesblanches.org/

URGENCE VITALE PERS SENSIBLES ONDES 08.11.22.pdf

Le collectif Secrets toxiques soutenu dans ses objectifs

La CNDASPE et la Commission Européenne, sont d’accord avec Secrets Toxiques : il y a un problème avec l’évaluation des pesticides dans leur formulation complète !

la Commission Européenne et la Commission Nationale Alertes et Déontologie en Santé Publique et Environnement (CNDASPE), ont reconnu le bien-fondé des arguments de la campagne Secrets Toxiques. Cette reconnaissance vient après plus d’un an de travail d’investigation et de conviction et prouve la solidité de notre dossier. A présent, nous appelons le gouvernement français comme la Commission Européenne aux actes.

Extrait de l’avis de la CNDASPE du 7 novembre 2022

Elle appelle également l’EFSA à plus de transparence sur l’évaluation de la toxicité à long terme des formulations représentatives qu’elle étudie. Elle appelle enfin le gouvernement à travailler au niveau européen pour que le niveau d’exigence du règlement européen soit respecté sur tout le continent.

Suite à notre mise en cause de la légalité de l’action de la Commission Européenne, la commission Environnement du Parlement Européen a saisi le service juridique du Parlement pour obtenir des clarifications sur les responsabilités de l’EFSA et de la Commission Européenne concernant l’évaluation de la toxicité des formulations représentatives – l’exemple de produit qui doit être évalué par l’EFSA lors de l’approbation de substance active par la Commission.

Le service juridique a indiqué que si les données toxicologiques sur les composants de la formulation représentative sont incomplètes, alors l’EFSA a l’obligation de réclamer au fabricant des tests portant sur la formulation complète. Si cela n’est pas fait et que la Commission Européenne approuve quand même l’usage d’une molécule comme substance active déclarée d’un pesticide, alors l’approbation est illégale. Par conséquent, tous les produits contenant cette molécule comme substance active ne devraient pas être autorisés.

Le collectif a montré à plusieurs reprises, et l’EFSA a même publié un article dans ce sens cet été, que les données toxicologiques sur les co-formulants présentent de nombreuses lacunes. Par ailleurs, malgré nos demandes, nous n’avons jamais constaté que la Commission ou l’EFSA aient demandé des tests supplémentaires sur les dossiers que nous avons étudié. 

Ainsi, il est maintenant de la responsabilité de la Commission de vérifier que les approbations actuelles de substances actives sont conformes, et de ne pas renouveler d’approbation de substance active qui n’auraient pas été évaluées selon les exigences réglementaires.

Les COP s’enchainent avec quel espoir ? nous abordons la 27ème

Les conférences des parties (COP) rythment les négociations internationales sur le climat depuis trente ans. Chaque année, les représentants des 197 États signataires de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et leur délégation prennent part aux négociations, sous l’œil de nombreux observateurs. « C’est le seul espace où tous les acteurs se retrouvent ensemble à la table des négociations »

L’évènement est parfois porteur. En 1997, lors de la COP3, à Kyoto (Japon), les pays développés se sont engagés à réduire de 5 % leurs émissions de gaz à effet de serre en signant le protocole dit de Kyoto. Certes, les États-Unis n’ont jamais ratifié l’accord et la Chine alors considérée comme en voie de développement a émergé comme un nouvel émetteur majeur de gaz à effet de serre.

Bien plus ambitieuse, la COP21 s’est traduite en 2015 par la signature de l’accord de Paris, le premier traité engageant l’ensemble des États à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Objectif : limiter le réchauffement climatique bien en deçà des 2 °C, et si possible de 1,5 °C. Le traité stipule aussi que la neutralité carbone doit être atteinte dans la seconde moitié du siècle et invite les États à rehausser leurs ambitions tous les cinq ans.

Alors que l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % à l’horizon 2030, seul un objectif de réduction de 40 % des émissions de GES est inscrit dans la loi française. « La loi Climat Énergie de 2019 était l’occasion de rehausser l’ambition de la France », de même que la loi Climat et résilience de 2021: et nous sommes mal partis pour atteindre ces ambitions. D’ailleurs lors d’ un jugement rendu fin 2021, la France a même été  condamnée par le Tribunal de Paris pour ne pas avoir rempli ses engagements.

Pour Nicolas Haeringer, de l’association 350.org, il existe un sujet tabou : « La question des politiques énergétiques — et de l’extraction des hydrocarbures — ne fait pas partie du mandat des COP. Ces questions restent discutées au niveau national. » Dans son rapport de 2021, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a clairement indiqué qu’il fallait cesser le déploiement de nouveaux projets pétroliers afin d’atteindre l’objectif de l’Accord de Paris.

La COP27  se déroule cette année sur le sol égyptien à Charm el-Cheikh du 6 au 18 novembre, l’activiste suédoise Greta a dénoncé « une opportunité pour les dirigeants […] d’obtenir de l’attention pour toutes sortes de greenwashing ou d’opérations de communication pour prétendre agir contre la crise climatique ».

Le secrétaire général de l’ONU António Guterres n’est guère plus enthousiaste : « Nous nous dirigeons vers une catastrophe mondiale. Nous avons besoin d’action climatique sur tous les fronts et nous en avons besoin maintenant », a-t-il dit fin octobre . Avant de dénoncer les « engagements pitoyables » des États dans la lutte contre le changement climatique.

« Toutes les crises sont importantes, mais aucune n’a autant d’impact » que le réchauffement climatique, dont les effets dévastateurs « ne vont qu’empirer », a martelé dimanche, lors de l’ouverture formelle de la COP27, Simon Stiell, le patron de l’ONU-Climat.

Le président français a cependant annoncé en ouverture de la 27ème COP  que la France « est au rendez-vous du devoir de solidarité », notamment en matière de finance climat et y compris sur l’adaptation au changement climatique des pays du Sud, il a aussi  défendu la stratégie climatique de la France et de l’Europe de réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, en citant la nécessité de mettre en place une sobriété énergétique, mais aussi le « développement accéléré » des énergies renouvelables et du nucléaire. Il n’a cependant fait aucune allusion pourtant nécessaire, sur des  mesures précises    concernant les émissions de CO2 françaises ou européennes, pourtant beaucoup trop élevées.

Mais , depuis trente ans, alors que les réunions s’enchaînent, on constate  que les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître : en 2021, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un nouveau record (414,7 parties par million (ppm) en moyenne).