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Information sur la qualité de l’eau

Information sur la qualité de l’eau distribuée

Dans le cadre de l’information des usagers sur la qualité de l’eau potable,  l’Agence Régionale de santé( ARS) établit une fiche de synthèse annuelle  qui présente  pour toute unité de distribution (UDI) les caractéristiques de l’eau distribuée (origine, protection, qualité, conformité réglementaire…).

 Vous pouvez accéder à la connaissances des dernières analyses de l’eau fournie au  robinet dans votre commune: Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable

Du 12 au 17 mars 2012 a eu lieu , le 6ème forum  Mondial de l’eau  à Marseille.
A cette occasion, le site de l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement (www.services.eaufrance.fr) s’est  doté de nouvelles fonctionnalités.

Organisé tous les trois ans, le Forum mondial de l’eau est le grand rassemblement international du domaine de l’eau. Cette année les discussions seront essentiellement axées sur l’assainissement et sur l’accès à l’eau pour les populations, les questions de l’énergie, de la gestion de ressources en eau, le changement climatique et la sécurité alimentaire.

Lors de cet événement, l’Onema présentera les nouveaux produits de l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement directement accessible sur le site Services :

- le premier rapport annuel de l’observatoire des services (à partir du 15 mars)

- une recherche cartographique dynamique des données de l’observatoire et notamment à partir d’une carte des prix des services d’eau et d’assainissement

- des cartes de synthèse nationales par département (prix de l’eau, nombre de services, consommation…)

- une application et un site mobile permettant un accès géolocalisé aux données.

Le site Services évolue à l’occasion du 6ème forum mondial de l’eau

22 Mars journée mondiale de l’eau sur le théme: l’eau et la sécurité alimentaire

Il faut aujourd’hui nourrir sept milliards de personnes à travers le monde, et probablement deux milliards de plus d’ici 2050.

Selon les statistiques, nous consommons de 2 à 4 litres d’eau par jour.  La majeure partie de l’eau que nous “buvons” est toutefois contenue dans les aliments que nous mangeons : la production d’un kilo de bœuf, par exemple, requiert 15 000 litres d’eau tandis que celle d’un kilo de blé exige 1 500 litres.

Lorsque l’on sait qu’un milliard de personnes dans le monde souffre déjà de faim chronique et que la pression sur les ressources  est forte, on ne peut prétendre que le problème se situe “ailleurs”.

Pour faire face à la croissance démographique et garantir à tous l’accès à une alimentation nutritive, plusieurs actions sont préconisées et nous pouvons tous y participer :

  • Consommer des produits moins exigeants en eau;
  • Limiter le scandale du gaspillage alimentaire : 30% de la nourriture produite dans le monde n’est jamais consommée et l’eau utilisée pour l’obtenir est à jamais perdue !
  • Produire plus d’aliments, de meilleure qualité, avec moins d’eau;
  • Adopter un régime alimentaire plus sain.

À toutes les étapes de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur, des actions peuvent être menées pour économiser l’eau et assurer la sécurité alimentaire de tous. Et vous ? Savez-vous quelle est votre consommation réelle d’eau par jour ? Comment pouvez-vous modifier votre régime alimentaire et réduire votre empreinte hydrique ? Afin d’en savoir plus, rejoignez la Journée mondiale de l’eau 2012 sur le thème “L’eau et la sécurité alimentaire”.

 Lors du 6ème Forum mondial  de l’eau qui s’est tenu il y a quelques jours  à Marseille il a été envisagé que dans les divers pays du Monde soit intégré le droit à l’eau dans leur constitution. Ceci devrait être repris dans le cadre de Rio +20 qui se tiendra en Juillet 2012.

Journée Mondiale de l'eau 2012 - Logo

Site Internet de la journée Mondiale de l’eau

Surveillance de la qualité de l’air intérieur rendue obligatoire

Surveillance de la qualité de l’air dans les établissements recevant du public

La surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur va devenir obligatoire dans certains lieux clos ouverts au public (loi portant engagement national pour l’environnement – article 180)
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Le décret 2011-1728 du 2 décembre 2011 relatif à la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public prévoit que la mise en œuvre de cette surveillance sera progressive et s’articulera autour de quatre échéances :
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  1. Avant le 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans (9 000 environ) et les écoles maternelles (17 000 environ)
  2. Avant le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires (38 000 environ)
  3. Avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs (33 000) et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (17 000)
  4. Avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements.
La surveillance devra ensuite être réalisée tous les sept ans.
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Sont mesurés le formaldéhyde, substance irritante pour le nez et les voies respiratoires, émise par certains matériaux de construction, le mobilier, certaines colles, les produits d’entretien…, le benzène, substance cancérigène issue notamment de la combustion, et le dioxyde de carbone (CO2), sans effet notable sur la santé mais représentatif du niveau de confinement des locaux.
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Afin de définir les modalités de cette surveillance obligatoire, une campagne expérimentale a été conduite au niveau national sur la période 2009-2011 dans 310 écoles et crèches. La première phase a eu lieu pendant l’année scolaire 2009/2010 dans 160 établissements situés dans 13 régions. Les résultats de cette première phase ont été rendus public le 28 juillet 2010.
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Deux guides de gestion de la qualité de l’air intérieur ont été publiés par le ministère de la santé en 2010 :
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· un guide de gestion de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public, destiné aux gestionnaires de ces établissements  ;
· un guide de diagnostic et de prise en charge des syndromes collectifs inexpliqués , destiné aux services de l’Etat en charge de la gestion de ces évènements.
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Procés de l’amiante en Italie: la sentence est tombée

Jusqu’au début des années 2000, l’amiante a été utilisée massivement, en particulier dans le secteur de la construction (amiante-ciment), en raison de sa résistance à la chaleur et au feu, avant son interdiction dans de nombreux pays, notamment européens. Le pic de production a été atteint dans la seconde moitié des années 1970, avec plus de 5 millions de tonnes annuelles. Selon un rapport de l’OMS datant de 2007, environ 125 millions de travailleurs sont toujours exposés à l’amiante sur leur lieu de travail et au moins 90.000 meurent chaque année de maladies liées à l’amiante.

Le verdict tant attendu dans le maxi-procès italien de l’amiante, qui a débuté en 2009, a été rendu ce jour 13 février à Turin. Sur le banc des accusés deux hommes, les anciens responsables de la société Eternit.

Mais ils ne seront malheureusement pas présents, face aux représentants des 6.000 parties civiles: les ouvriers des usines mais également les riverains contaminés par les poussières d’asbeste.

Le procès italien est le premier du genre au pénal. Pour les victimes de l’amiante qui demandent, comme par exemple en France, l’organisation de procès similaires, l’espoir qu’il puisse créer un précédent est immense.

Le tribunal a condamné à 16 ans de prison l’ex-propriétaire du groupe Eternit Stephan Schmidheiny, et Jean-Louis de Cartier de Marchienne, ex-administrateur d’Eternit Italie. Des proches de victimes ont éclaté en sanglots en entendant le jugement, lu dans un silence pesant alors que toute l’assistance était debout.

Le parquet avait requis 20 ans de prison contre les deux hommes, accusés d’homicide involontaire pour avoir provoqué une catastrophe sanitaire et environnementale permanente et enfreint la sécurité au travail.

Jean-Paul Teisssonnière, l’un des avocats des parties civiles attendait beaucoup de ce  verdict et avait prononcé ces paroles. «Avec ce procès, une nouvelle étape dans le droit de la sécurité au travail pourrait être franchie. Très souvent, le droit pénal du travail se borne à poursuivre les chefs d’établissement ayant des délégations de pouvoir, qui interdisent donc de remonter plus haut. Ici, la justice italienne est parvenue à toucher les dirigeants d’un groupe transnational. Il est clair qu’il s’agit d’un procès exemplaire.»

Quant au ministre de la santé italien, Renato Balduzzi, il a qualifié la sentence «d’historique aussi bien pour les aspects sociaux que pour ses aspects technico-juridiques», soulignant qu’elle «couronne une longue bataille qui a vu l’Etat aux côtés des victimes à tous les niveaux institutionnels».

Victime de pesticides un agriculteur voit ses troubles graves reconnus par la juridiction

 

De la part de l’association Générations futures qui se bat auprès des victimes des pesticides et tout particulièrement pour les agriculteurs

En 2004, Paul François, agriculteur en Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d’évanouissements, puis d’une multitude de troubles l’obligeant à interrompre son activité pendant près d’un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires. Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%.

Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.

Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L’audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon. Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures : Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l’inhalation du produit Lasso”, peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon. En conséquence, le tribunal “condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice” qui sera évalué après une expertise médicale.

« Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon. La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. », déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures.

« C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées », ajoute t’il.