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La France assouplit contre toute attente l’interdiction de pulvériser des pesticides par voie aérienne

Alors que nous sortons juste de la semaine des alternatives aux  pesticides, qu’un colloque à Paris au Palais du Luxembourg, a permis  de communiquer sur les liens entre la santé et l’utilisation de pesticides , d’entendre les témoignages des salariés intoxiqués par  des pesticides  nous sommes informés de ces dérogations accordées par le Ministère  discrètement le 5 mars dernier.

Alors que sur le principe les épandages aériens sont interdits et que le Grenelle II du 13 Juillet 2010 avait rappelé ces interdictions, nous apprenons que des dérogations plus nombreuses ont été accordées qui concernent des herbicides, fongicides, insecticides pour traiter certains types de cultures dont notre région est bien pourvus: la viticulture, le maïs.

Nous ne pouvons que nous étonner qu’en cette période où la nature va reprendre ses droits que de telles mesures soient prises.

Pour plus de détails : Article du Monde du 23 mars 2012 de Martine Valo

Pesticides et santé quelles voies d’amélioration possible !

Semaine pour les alternatives aux pesticides

Le MDRGF

Etude sur le lien entre exposition chimique et obésité et diabéte (Chem trust)


L’association britannique CHEM Trust publie ce 22 mars 2012 un rapport intitulé  « Panorama scientifique des liens   entre exposition chimique et risques d’obésité et de diabète »[1],  qui parvient aux mêmes conclusions que le rapport du RES « Evaluation du lien entre environnement chimique, obésité et diabète (ECOD) ». 

Les auteurs du rapport CHEM Trust, les professeurs Miquel Porta et Duk-Hee Lee, ont passé en revue 240 publications scientifiques et dressent le même constat que le rapport ECOD publié par le Réseau Environnement Santé, mercredi dernier : le modèle énergétique (nutrition-sédentarité) ne suffit pas à expliquer les épidémies mondiales actuelles d’obésité et de diabète ; des substances chimiques polluantes obésogènes et diabétogènes sont également à l’œuvre.

Les auteurs, à l’instar du RES, insistent sur l’action délétère des perturbateurs endocriniens qui aux stades les plus vulnérables du développement peuvent programmer irréversiblement l’organisme humain à l’obésité et au diabète.

« Il faut passer d’une approche centrée sur le mode de vie, le diagnostic et le traitement à une approche appliquant des mesures de prévention à toute la population, telles qu’une alimentation exempte de contaminants persistants et l’élimination de l’exposition à des produits chimiques impliqués dans l’obésité et le diabète » écrivent-ils.

« C’est le changement de paradigme en santé publique que nous appelons de nos vœux. Par leur contribution multiple aux grandes épidémies non-infectieuses (maladies métaboliques, cancers) et aux atteintes à la reproduction, les perturbateurs endocriniens sont à la fois une menace à appréhender d’urgence et une opportunité pour replacer prévention et précaution au cœur des politiques publiques » commente André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé.

Les frais de prise en charge du diabète représentent, à eux seuls, en moyenne 10% du budget santé des états européens. Il ne fait pas de doute que la prévention s’impose aussi du point de vue économique.

– Le résumé et les conclusions du rapport de CHEM Trust sont disponibles en français sur :

Panorama scientifique des liens entre exposition chimique et risques d’obésité et de diabète

– Les ONG européennes diffusent une brochure grand public sur les enjeux environnementaux des maladies métaboliques :

SUBSTANCES CHIMIQUES DANS NOTRE ASSIETTE ET NOS PRODUITS DE CONSOMMATION – LE CHAINON MANQUANT DANS L’EPIDEMIE D’OBESITE ET DE DIABETE ?

– Rapport et dossier de presse du rapport ECOD du RES :

Dépliant – Obésité/Diabète : le rôle des polluants chimiques

 [1]. Titre original du rapport : “Review of the science linking chemical exposures to the human risk of obesity and diabetes”

Information sur la qualité de l’eau

Information sur la qualité de l’eau distribuée

Dans le cadre de l’information des usagers sur la qualité de l’eau potable,  l’Agence Régionale de santé( ARS) établit une fiche de synthèse annuelle  qui présente  pour toute unité de distribution (UDI) les caractéristiques de l’eau distribuée (origine, protection, qualité, conformité réglementaire…).

 Vous pouvez accéder à la connaissances des dernières analyses de l’eau fournie au  robinet dans votre commune: Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable

Du 12 au 17 mars 2012 a eu lieu , le 6ème forum  Mondial de l’eau  à Marseille.
A cette occasion, le site de l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement (www.services.eaufrance.fr) s’est  doté de nouvelles fonctionnalités.

Organisé tous les trois ans, le Forum mondial de l’eau est le grand rassemblement international du domaine de l’eau. Cette année les discussions seront essentiellement axées sur l’assainissement et sur l’accès à l’eau pour les populations, les questions de l’énergie, de la gestion de ressources en eau, le changement climatique et la sécurité alimentaire.

Lors de cet événement, l’Onema présentera les nouveaux produits de l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement directement accessible sur le site Services :

- le premier rapport annuel de l’observatoire des services (à partir du 15 mars)

- une recherche cartographique dynamique des données de l’observatoire et notamment à partir d’une carte des prix des services d’eau et d’assainissement

- des cartes de synthèse nationales par département (prix de l’eau, nombre de services, consommation…)

- une application et un site mobile permettant un accès géolocalisé aux données.

Le site Services évolue à l’occasion du 6ème forum mondial de l’eau

22 Mars journée mondiale de l’eau sur le théme: l’eau et la sécurité alimentaire

Il faut aujourd’hui nourrir sept milliards de personnes à travers le monde, et probablement deux milliards de plus d’ici 2050.

Selon les statistiques, nous consommons de 2 à 4 litres d’eau par jour.  La majeure partie de l’eau que nous “buvons” est toutefois contenue dans les aliments que nous mangeons : la production d’un kilo de bœuf, par exemple, requiert 15 000 litres d’eau tandis que celle d’un kilo de blé exige 1 500 litres.

Lorsque l’on sait qu’un milliard de personnes dans le monde souffre déjà de faim chronique et que la pression sur les ressources  est forte, on ne peut prétendre que le problème se situe “ailleurs”.

Pour faire face à la croissance démographique et garantir à tous l’accès à une alimentation nutritive, plusieurs actions sont préconisées et nous pouvons tous y participer :

  • Consommer des produits moins exigeants en eau;
  • Limiter le scandale du gaspillage alimentaire : 30% de la nourriture produite dans le monde n’est jamais consommée et l’eau utilisée pour l’obtenir est à jamais perdue !
  • Produire plus d’aliments, de meilleure qualité, avec moins d’eau;
  • Adopter un régime alimentaire plus sain.

À toutes les étapes de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur, des actions peuvent être menées pour économiser l’eau et assurer la sécurité alimentaire de tous. Et vous ? Savez-vous quelle est votre consommation réelle d’eau par jour ? Comment pouvez-vous modifier votre régime alimentaire et réduire votre empreinte hydrique ? Afin d’en savoir plus, rejoignez la Journée mondiale de l’eau 2012 sur le thème “L’eau et la sécurité alimentaire”.

 Lors du 6ème Forum mondial  de l’eau qui s’est tenu il y a quelques jours  à Marseille il a été envisagé que dans les divers pays du Monde soit intégré le droit à l’eau dans leur constitution. Ceci devrait être repris dans le cadre de Rio +20 qui se tiendra en Juillet 2012.

Journée Mondiale de l'eau 2012 - Logo

Site Internet de la journée Mondiale de l’eau

Surveillance de la qualité de l’air intérieur rendue obligatoire

Surveillance de la qualité de l’air dans les établissements recevant du public

La surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur va devenir obligatoire dans certains lieux clos ouverts au public (loi portant engagement national pour l’environnement – article 180)
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Le décret 2011-1728 du 2 décembre 2011 relatif à la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public prévoit que la mise en œuvre de cette surveillance sera progressive et s’articulera autour de quatre échéances :
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  1. Avant le 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans (9 000 environ) et les écoles maternelles (17 000 environ)
  2. Avant le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires (38 000 environ)
  3. Avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs (33 000) et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (17 000)
  4. Avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements.
La surveillance devra ensuite être réalisée tous les sept ans.
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Sont mesurés le formaldéhyde, substance irritante pour le nez et les voies respiratoires, émise par certains matériaux de construction, le mobilier, certaines colles, les produits d’entretien…, le benzène, substance cancérigène issue notamment de la combustion, et le dioxyde de carbone (CO2), sans effet notable sur la santé mais représentatif du niveau de confinement des locaux.
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Afin de définir les modalités de cette surveillance obligatoire, une campagne expérimentale a été conduite au niveau national sur la période 2009-2011 dans 310 écoles et crèches. La première phase a eu lieu pendant l’année scolaire 2009/2010 dans 160 établissements situés dans 13 régions. Les résultats de cette première phase ont été rendus public le 28 juillet 2010.
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Deux guides de gestion de la qualité de l’air intérieur ont été publiés par le ministère de la santé en 2010 :
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· un guide de gestion de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public, destiné aux gestionnaires de ces établissements  ;
· un guide de diagnostic et de prise en charge des syndromes collectifs inexpliqués , destiné aux services de l’Etat en charge de la gestion de ces évènements.
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