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EURO-UHRIS : Etude européene sur des indicateurs de santé publique

 Cette étude a pour finalité de réfléchir comment vivent les Européens des grandes villes et ainsi aider les décideurs à une politique de santé publique.

L’EURO-URHIS 2 ce projet a reçu un financement du Programme de l’Union européenne septième programme-cadre (FP7/2007-2013) sous le numéro 223711 convention de subvention. L’EURO-URHIS 1 projet a reçu un financement de la DG SANCO sous le numéro 2005119 convention de subvention, 2006-2008.
Pr Arpana Verma est le chef du Manchester Urban collaboration oh la santé (MUCH), qui fait partie de la Faculté de médecine et des sciences humaines (FMSS) dans le Manchester Academic Health Science Centre (MAHSC). Elle est chercheur coordinateur et directeur de EURO-URHIS 2, dit «2007 a été une année capitale, c’était quand, globalement, plus de gens vivent dans les villes que dans les zones rurales.

Les besoins de santé des citadins vont maintenant faire face à la majorité de la population mondiale. Les Villes, où sont les inégalités les plus apparentes, la pollution augmente, le développement durable est une priorité, l’accès aux modes de vie sains est difficile, le mouvement dans et hors rapide et en constante évolution, les maladies infectieuses se propagent rapidement et la politique de santé implique de nombreux acteurs .

L’UE Régime public de santé Programme de travail 2005 a identifié le développement d’un système d’indicateurs de santé en milieu urbain comme un élément essentiel d’une information sur la santé globale et intégrée de l’UE et de connaissances.
Sur cette base, EURO-2 est URHIS permettent de développer, tester et valider un ensemble d’indicateurs comparables de la santé en milieu urbain (en s’appuyant sur le travail déjà réalisé par EURO-URHIS 1 et d’autres projets connexes) dans plus de 40 villes à travers l’Union européenne et au-delà.

  • EURO-URHIS 2 vise à développer une méthodologie et des outils validés utiles aux décideurs à tous les niveaux de faire des progrès par des décisions politiques fondées sur des données probantes pour les populations urbaines. Les objectifs sont les suivants:
  • Recueillir des données au niveau Urbaine Area
  • Fournir des outils de la politique fondée sur des preuves
  • Développer des méthodes d’évaluation transversale et longitudinale sur la santé de la population urbaine, y compris l’ensemble des déterminants importants de la santé
  • Valider ces outils et méthodes existants en utilisant un examen des registres et des bases de données
  • Appliquer les outils sur le terrain et s’assurer qu’ils sont facile set intuitifs à utiliser par les décideurs. L’étude Euro-Urhis 2 est la plus grande étude jamais menée (40.000 personnes) pour comparer les indicateurs de santé et de conditions de vie dans 26 zones urbaines. Elle vient d’être présentée lors de la conférence sur la santé urbaine tenue à Amsterdam du 12 au 14 septembre 2012. En France, deux centres y ont participé : la communauté urbaine de Bordeaux et l’agglomération de Montpellier. Grâce à cette étude, chaque ville dispose désormais de sa fiche de performance comparée à la moyenne des 26 villes européennes incluses.

 Euro-Urhis 2 fait la preuve qu’à zones urbaines comparables, il existe bien des indicateurs qui pourraient guider une politique de santé publique.

Nouvelle étude OGM du Pr Séralini

Une nouvelle étude de chercheurs français aux conclusions dévastatrices pour les multinationales, et par ricochet pour les agences sanitaires qui ont autorisé la mise sur le marché de leurs produits OGM.

Ils sont déjà dans nos assiettes, même plus ou moins clandestinement,  même à faible dose.

Sont-ils ou pas toxiques ? le débat n’est pas tranché, pourtant il y a urgence, ça nous concerne tous. Alors une équipe de chercheurs français a tenté de sortir enfin du flou scientifique.

Pendant deux ans, deux cents rats ont été nourris au maïs transgénique et suivis jour après jour en laboratoire : une expérience menée dans le plus grand secret. Les résultats seront publiés aujourd’hui par une très sérieuse revue spécialisée américaine, Food and Chemical Toxicology.

Et voici ces résultats ..
L’innocuité du maïs génétiquement modifié ? Selon cette enquête, même à faible dose, l’OGM étudié, parfois traité au pesticide, parfois non, se révèle pour les rats lourdement toxique et même souvent mortel.

Cette étude a demandé la  récupération de semences d’un maïs transgénique.

Bilan : après moins d’un an de menus au maïs OGM, une hécatombe parmi les rats, décimés notamment par des tumeurs cancéreuses.

On va les voir à la télé et dès la fin du mois de Septembre au cinéma dans le film “Tous cobayes ?” adapté du livre du chercheur qui a dirigé cette étude, le professeur Gilles-Eric Séralini.

On apprend que les cancers et les autres maladies touchant les rats apparaissent juste après trois mois d’expérience. Trois mois, c’est justement la durée des études commandées par les industriels eux-même et qui concluent invariablement que les OGM sont sans danger. Le professeur Séralini se demande si c’est vraiment un hasard.

Mais ça va encore plus loin : le professeur Séralini ajoute  que pour lui le plus grand scandale dans cette affaire, celui dont il ne se remet pas, c’est le manque de vigilance des agences sanitaires, “manque de vigilance” pour dire les choses aimablement.

Corinne Lepage accuse les multinationales d’avoir asservi les Etats, Corinne Lepage qui veut mettre les pouvoirs publics français et européens devant leurs responsabilités judiciaire et pénale.



Nouvelle étude OQAI sur la qualité de l’air dans les écoles

L’observatoire de la qualité de l’air intérieur lance une nouvelle campagne de mesure sur 600 salles de classes, pour y évaluer la quantité de polluants respirés  destinée à « mieux comprendre la qualité de l’environnement intérieur dans ces établissements et de proposer ainsi des solutions d’amélioration ».

Entre 2009 et 2011, déjà, une vaste étude avait été menée sur 310 écoles et crèches, mais elle ne concernait que trois paramètres : le formaldéhyde (un  polluant cancérigène issu essentiellement du mobilier ou des revêtements de sol et murs), le benzène (lui aussi cancérigène, provenant de la circulation routière), et enfin le dioxyde de carbone (CO2), non toxique, mais qui est un bon indicateur du confinement de l’air intérieur.

Aujourd’hui, l’étude porte sur un bien plus grand nombre de polluants : composés organiques volatils, aldéhydes, poussières, phtalates, retardateurs de flammes bromés, polychlorobiphényls (interdits, mais encore très présents) plomb, métaux lourds, moisissures et bactéries…

Pour comprendre quelles sont les sources de ces polluants, des enquêteurs de l’OQAI décriront précisément chaque salle de classe (mobilier, matériaux, ventilation, état des fenêtres, présence de tableau noir ou blanc…), et les enseignants indiqueront les activités menées avec les enfants, par exemple la peinture.
Grâce à cette étude, nous pourrons voir s’il existe des sources spécifiques de polluants en classe, et faire des recommandations pour les réduire, indique Corinne Mandin chargée d’études et de recherches à l’OQAI.
Nous espérons aussi découvrir quelles sont les bonnes pratiques en classe, et y former les enseignants. Enfin, cette étude pourra déboucher sur de nouvelles réglementations, par exemple sur les produits d’entretien ou le mobilier scolaire.

Exposition environnementale préjudiciable aux foetus

Le Quotidien du médecin rapporte :

Selon une étude Inserm dirigée par Nour Baïz et menée auprès de 375 couples mère-enfant, « l’exposition à la pollution environnementale pendant la grossesse, en particulier au cours du 3e trimestre, favorise un déficit en vitamine D chez les nouveau-nés »

L’exposition à la pollution environnementale pendant la grossesse, en particulier au cours du 3e trimestre, favorise un déficit en vitamine D chez les nouveaux-nés, comme le montre une étude INSERM dirigée par Nour Baïz chez 375 couples mère-enfant.

« Nous avons analysé les associations entre l’exposition à des polluants aériens urbains en cours de grossesse et le taux de vitamine D (25OHD) dans le sang de cordon », explique Nour Baïz. L’exposition maternelle au dioxyde d’azote et aux particules de moins de 10 µ s’est révélée être un facteur prédictif de taux faible en vitamine D.

Pic au troisième trimestre

L’association la plus forte a été observée au cours du 3e trimestre. Ce phénomène pourrait affecter la santé future des bébés. Des données récentes ont montré en effet qu’une carence en vitamine D en cours de grossesse pouvait influencer la survenue d’asthme et d’allergie chez les bébés.

Ces résultats renforcent les recommandations actuelles de supplémenter systématiquement au 7e moins de grossesse, en particulier en milieu urbain.

Dr IRÈNE DROGOU – Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, édition du 13 septembre 2012.

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Aluminium sur la sellette à nouveau : Que Choisir N°506 de septembre 2012

L’aluminium est omniprésent dans notre vie quotidienne. Pendant longtemps il fut considéré comme non toxique et son utilisation a été fortement déployée.

On le trouve présent naturellement dans l’eau, chez certains crustacés, dans certains sols mais aussi  dans les produits d’hygiène, cosmétiques, vaccins, médicaments , les laits, chocolats et produits chocolatés, pâtisseries, fromages etc..C’est dire qu’il est souvent dans notre alimentation qui est une voie principale d’exposition.

Dés 1970 sa toxicité à forte dose a été mise en évidence. Elle était associé à des troubles moteurs, cognitifs et psychiatriques, conduisant parfois même à des décès.

Depuis son utilisation s’est poursuivie à beaucoup plus faible dose mais les doutes  persistent: de nombreuses études et reportages apportent des controverses.

Un conseil de prévention serait de lire avec précaution les étiquettes afin d’éviter son utilisation systématique.

En complément :

Rapport ANSES oct 2011 Aluminium dans les déodorants

Rapport « Aluminium. Quels risques pour la santé ? » de l’Institut de veille sanitaire, novembre 2003 ; 

Virginie Belle, « Quand l’aluminium nous empoisonne », éditions Max Milo, septembre 2010.