Tous les articles par Jacqueline Collard

Grenoble s’engage pour améliorer la qualité de l’air

Depuis le 1er janvier 2017, une Zone à Circulation Restreinte (ZCR) pour les véhicules de transport de marchandises (véhicules utilitaires légers et poids lourds) est mise en place sur le centre-ville élargi de Grenoble. Cette mesure constitue une des mesures phares du plan d’actions pour une logistique urbaine durable dans la Métropole Grenobloise. Elle constitue un élément pertinent de lutte contre la pollution atmosphérique.

Le transport de marchandises représente un levier important d’amélioration de la qualité de l’air et des actions spécifiques sur ce secteur sont pertinentes. En effet, il représente une part notable des émissions de polluants atmosphériques des transports routiers : 36 % des émissions de particules en suspension PM10 et 47 % des émissions d’oxydes d’azote.

La mise en place de la ZCR pour les véhicules de marchandises a pour objectif d’encourager l’utilisation de véhicules moins polluants en s’appuyant sur les « Certificats de Qualité de l’Air ».

Les véhicules utilitaires légers et les poids lourds sans Certificats de Qualité de l’Air (VUL immatriculés avant le 1er octobre 1997 et PL immatriculés avant le 1er octobre 2001) ne sont plus autorisés à circuler dans le centre-ville élargi de Grenoble, du lundi au vendredi de 6h à 19h, tout au long de l’année. Cette mesure est accompagnée par la création de deux Centres de Distribution Urbaine (CDU) qui offrent une solution pour les professionnels qui ne souhaitent pas renouveler leur véhicule.

A noter : depuis le 1er janvier, une autre mesure du plan de logistique urbaine est mise en œuvre : la mise en place d’un disque de livraison pour l’usage des aires dédiées sur la ville de Grenoble. Ce dispositif vise à optimiser l’usage des aires de livraison.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a mis à disposition des parties prenantes les éléments d’aide à la décision concernant la qualité de l’air nécessaires à l’élaboration du dispositif et assure l’évaluation et le suivi de l’efficacité des actions en termes de qualité de l’air.

Le Conseil d’État met la pression sur l’accès au vaccin DTP

Le Conseil d’Etat enjoint le ministère de la santé de prendre des mesures pour rendre disponibles les vaccins obligatoires contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

La plus haute juridiction administrative française a en effet demandé fermement  au gouvernement de prendre des mesures pour rendre disponibles, (sans qu’ils soient associés à d’autres )d’ici à six mois, des vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), les seuls obligatoires pour les enfants de moins de 18 mois Ils sont à ce jour introuvables sans être associés avec d’autres valences. L’Etat serait toutefois dispensé d’une telle mise sur le marché si « la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires ».

Le vaccin DTP avait été « suspendu » en 2008 en raison de « complications allergiques » et sa production n’avait ensuite jamais redémarré. L’arrêt de sa commercialisation a donc obligé les parents à recourir à des vaccins combinés, principalement hexa­valents, protégeant également contre la coqueluche, l’hépatite B et l’Haemophilus influenzae de type b, un germe responsable des méningites.Ce vaccin, vendu en France par le laboratoire français Sanofi et le britannique GSK, est recommandé depuis 2002 et est remboursé par l’Assurance-maladie depuis 2006.

Nous rappelons le Rapport de la Concertation citoyenne sur la vaccination (qui s’est déroulée entre le 15 septembre et le 13 octobre 2016)   rapport qui  a été publié le 30 novembre 2016 qui a fait suite à une concertation dans une situation de plus en plus contestée des obligations vaccinales et du manque de transparence sur la prise en compte des effets dans certains cas .


Conclusion du communiqué de presse :
« … le comité conclut que la levée de l’obligation vaccinale est l’objectif à atteindre »
« … Néanmoins, dans le contexte actuel de perte de confiance et de baisse de la couverture vaccinale, il lui apparaît nécessaire de réaffirmer le bien-fondé de la vaccination. »
« … Pour ce faire, le comité préconise un élargissement temporaire du caractère obligatoire des vaccins recommandés de l’enfant *»
Si  le caractère « temporaire » des obligations supplémentaires est analogue à celui du retrait du DTPolio®, il risque de devenir une mesure définitive.
« … assorti d’une clause d’exemption et de leur gratuité. »
Oui mais « …les parents s’engageront par écrit selon une procédure formalisée à assumer les responsabilités civiles de leur refus incluant un risque de non-admission de l’enfant en collectivité. Le refus sera porté sur le carnet de vaccination. »


Communiqué : http://concertation-vaccination
Rapport : http://concertation-vaccination.fr/

 

Un rapport parlementaire sur le démantèlement des centrales nucléaires

Une mission parlementaire sur les coûts du démantèlement a été confiée à la députée du Doubs : Barbara Romagnan, députée (Parti socialiste).

Selon ce rapport parlementaire sur « la faisabilité technique et financière du démantèlement des installations nucléaires de base », rendu public mardi 1er février, les charges liées à la fin de vie des centrales seraient « sous-évaluées » par EDF, qui aurait en outre mal anticipé la complexité de la tâche.

En France, l’industrie nucléaire civile a pris son essor dans les années 1960. Plusieurs installations construites dans cette période sont arrivées en fin de vie et leur exploitation à des fins de production ou de recherche a cessé. Elles doivent faire l’objet d’une série d’opérations d’assainissement et de démontage que l’on regroupe sous le vocable de  » démantèlement«  . Le parc nucléaire hexagonal se compose des 58 réacteurs en activité, dont la « déconstruction » n’est pas encore planifiée, mais aussi de neuf réacteurs anciens, déjà en cours de démantèlement. Six de ces derniers appartiennent à la filière graphite-gaz (Bugey 1, Chinon A1, A2 et A3, Saint-Laurent A1 et A2), à ce groupe s’ajoutant le réacteur à eau lourde de Brennilis (Finistère), le petit réacteur à eau pressurisée de Chooz A (Ardennes) et le surgénérateur Superphénix de Creys-Malville (Isère).

Douze réacteurs dédiés à la production industrielle d’électricité ont été définitivement arrêtés entre 1968 et 1997. Aucun d’entre eux n’a encore été entièrement démantelé. Et aucun ne le sera de sitôt, malgré le principe français de « démantèlement immédiat » des installations nucléaires à l’arrêt.

Premier exemple, le démantèlement interminable de la centrale de Brennilis (Finistère).« Brennilis, c’est dix-huit ans d’exploitation, quarante-sept ans de démantèlement », soupire Mme Romagnan. Le chantier ne devrait s’achever qu’en 2032, selon EDF, et pourrait coûter jusqu’à 482 millions d’euros – un montant vingt fois supérieur à l’évaluation de 1985. La déconstruction du prototype de réacteur à neutrons rapides et à caloporteur sodium Superphénix s’est également révélée extrêmement compliquée. « A l’état liquide, le sodium explose au contact de l’eau et s’enflamme au contact de l’air », souligne Mme Romagnan. EDF ne prévoit pas d’en venir à bout avant 2028, pour un coût évalué à deux milliards d’euros par le physicien et fondateur de l’association Global Chance Bernard Laponche soit le double du coût de départ.

EDF,  ne s’est pas montré assez prévoyant à cet égard. Fin 2015, l’électricien avait provisionné 36 milliards d’euros pour le démantèlement de l’ensemble de son parc, dont il estimait le coût total à 75 milliards d’euros. En juillet 2016, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a chiffré la facture totale du démantèlement de ces installations à 60 milliards d’euros, dont environ 26 milliards pour la déconstruction des centrales, 29 milliards pour la gestion à long terme des déchets radioactifs… Un montant vraisemblablement sous-évalué : il ne prévoit que 350 millions d’euros par tranche, alors que les autres exploitants européens mettent entre 900 millions et 1,3 milliard d’euros de côté par réacteur à démanteler.

La controverse sur le coût du démantèlement du parc électronucléaire français n’est pas neuve. Mais elle prend un relief particulier alors que la filière traverse une passe difficile.

www.asn.fr/Informer/Dossiers-pedagogiques/Le-demantelement-des-installations-nucleaires

www.lcp.fr/la-politique-en-video/limpossible-chiffrage-du-demantelement-des-centrales-nucleaires

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6, 7 et 8 février 2017 : Journées sans portables

LES 17e JOURNÉES MONDIALES SANS TÉLÉPHONE PORTABLE & SMARTPHONE 6-7-8 février

En effet, le 6 février est la première des 3 Journées Mondiales sans Téléphone Mobile (6, 7 et 8 février) ! Mises en place par l’écrivain français Phil Marso, en 2001 ces journées symboliques cherchent à nous faire réfléchir sur la relation que l’on entretient avec notre téléphone.

Dépendance, indifférence… C’est à vous de voir ! Le but étant de sensibiliser les quatre milliards d’utilisateurs du monde à l’impact de cette technologie sur notre quotidien, sur nos relations humaines, sur notre santé, sur l’environnement et de nous apprendre à vivre, pendant trois jours, comme l’ont toujours fait les générations précédentes !

Actualisation du programme santé nutrition

L’Autorité de sécurité sanitaire (Anses) a publié fin  janvier  les résultats de la dernière actualisation des repères nutritionnels  du (PNNS). Le but est d’améliorer l’état sanitaire de la population en agissant sur l’alimentation.

Devant  la mondialisation des échanges, et  l’apparition de nouveaux modes de consommation et à la diversité de l’offre, une grande vigilance s’impose pour prévenir de nouveaux risques dans le champ alimentaire.  Ceux-ci doivent être évalués, sans laisser de côté les risques « classiques » physico-chimiques ou microbiologiques (contaminations par des bactéries, salmonelles,…) ainsi que certains risques liés aux contaminants de l’environnement. Les repères actuels du Programme National Nutrition Santé (PNNS) portent sur différents groupes d’aliments (fruits et légumes, féculents, etc.) et sur l’activité physique, avec des déclinaisons pour des populations spécifiques (personnes âgées, enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes). L’évolution des données scientifiques au cours des dix dernières années a permis une révision des repères de consommations alimentaires et d’activité et, plus généralement, du socle scientifique permettant d’asseoir les objectifs de santé publique en lien avec l’alimentation et l’activité physique.

C’est le rôle de l’Anses qui intervient à toutes les étapes de  la chaîne alimentaire et évalue les risques sanitaires de la production primaire à l’assiette du consommateur. L’Agence évalue les risques et les bénéfices nutritionnels des aliments et leurs constituants, la qualité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, assure le suivi des comportements alimentaires et contribue à l’élaboration des objectifs et des recommandations de santé publique.

Elle développe également des méthodes de diagnostic, mène des travaux de recherche et conduit des expertises scientifiques d’évaluation des risques sur les produits, procédés et/ou pratiques. Elle assure enfin des missions de surveillance et de vigilance dans le domaine de la nutrition.

Les travaux de l’Agence ont également mis en avant la difficulté à identifier des combinaisons d’aliments permettant à la fois de couvrir les besoins nutritionnels de la population tout en limitant l’exposition aux contaminants. Pour un nombre limité de contaminants, notamment l’arsenic inorganique, l’acrylamide et le plomb, les niveaux d’exposition restent préoccupants. Comme évoqué dans  les conclusions de ses avis récents relatifs aux études de l’alimentation totale (EAT2, EAT infantile) des efforts de réduction des teneurs en contaminants préoccupants restent donc nécessaires. Ils permettront, à terme, que les choix alimentaires de la population soient gouvernés par les contraintes nutritionnelles et non par les niveaux de contamination de l’alimentation.

 RAPPORT de l’Anses relatif à l’Actualisation des repères du PNNS : étude des relations entre consommation de groupes d’aliments et risque de maladies chroniques non transmissibles

Rapport : AVIS et RAPPORTS de l’Anses relatifs à l’Actualisation des repères du PNNS : élaboration des références nutritionnelles