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Les stations de ski en sursis ?

Une nouvelle étude publiée ce lundi 28 août dans la revue Nature Climate Change, souligne  que le risque lié au défaut d’enneigement est hétérogène d’une région de montagne à une autre, et au sein de chacune d’elles.

Or le tourisme de ski est une composante importante de l’économie des régions montagneuses d’Europe qui risque de devenir très vulnérable avec la pénurie de neige, qui augmente d’années en années en raison du changement climatique.

Cette étude démontre qu’en l’absence d’enneigement, 53 % des 2 234 stations de ski étudiées dans 28 pays européens devraient être exposées à un risque très élevé d’approvisionnement en neige dans le cas d’un réchauffement climatique de 2 °C et le pourcentage passerait à 98 %  pour 4 °C.

« Le principal défi consiste à développer et à mettre en œuvre des voies de développement qui réduisent massivement les émissions globales de gaz à effet de serre du tourisme de ski, principalement liées aux transports et au logement, tout en maintenant des activités écologiquement durables offrant des moyens de subsistance à un large éventail de personnes vivant dans les zones de montagne », explique Hugues François, auteur principal de l’étude et Samuel Morin, chercheur à Météo-France et au CNRS à Toulouse et Grenoble de conclure « Des réductions plus rapides des émissions limiteraient le risque concernant l’approvisionnement en neige pour le tourisme de ski, ainsi que la demande d’enneigement artificiel et les externalités associées comme une forte demande en eau, ainsi qu’une demande en électricité et émissions associées (et de l’empreinte carbone correspondante de l’enneigement).

Etude; Nature Climate Change (2023)

“Le déversement “a débuté à Fukushima

Le Japon autorise le rejet des eaux de Fukushima, malgré les oppositions multiples. Des centaines de milliers de tonnes d’eau issues du refroidissement des réacteurs nucléaires endommagés après le séisme et le tsunami de 2011 vont être déversées dans l’océan, ce qui ravive les inquiétudes de la population.

Pour M. Kishida 1er ministre, il s’agit d’une « mesure essentielle à l’avancement du démantèlement de la centrale et à la reconstruction du département Fukushima ». Le gouvernement a fait tout son possible pour convaincre du bien-fondé et de l’innocuité du rejet.

l’AIEA (donnant son avis favorable aux rejets et informant de sa présence pour les surveiller) a mis en ligne 2 communiqués à ce sujet en ligne .

Son directeur s’exprime ainsi: Le gouvernement du Japon a annoncé aujourd’hui qu’il a demandé à Tokyo Electric Power Company Holdings (TEPCO) de procéder rapidement à ses préparatifs en vue du rejet dans la mer des eaux traitées par ALPS stockées à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, conformément au plan de mise en œuvre approuvé par Autorité japonaise de régulation nucléaire. S’il n’y a pas d’interférences dues aux conditions météorologiques ou maritimes, le rejet dans la mer devrait commencer le 24 août.

1/ https://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/iaea-director-general-statement-on-discharge-of-fukushima-daiichi-alps-treated-water

2/ https://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/iaea-to-regularly-inform-korea-about-its-monitoring-of-fukushima-daiichi-treated-water-discharge

En outre, l’AIEA publiera également les données disponibles à l’usage de la communauté mondiale, y compris les données de surveillance en temps quasi réel des rejets.

L’accord conclu aujourd’hui entre l’AIEA et la République de Corée constitue une suite concrète à la visite du Directeur général dans le pays en juillet pour présenter le rapport complet de l’AIEA sur son examen indépendant de la sécurité du projet japonais de rejet des eaux traitées dans l’océan. L’examen de la sûreté a conclu que les plans du Japon sont conformes aux normes de sûreté de l’AIEA, qui servent de référence mondiale pour la protection des personnes et de l’environnement. Rencontrant de hauts responsables du gouvernement ainsi que des législateurs de l’opposition, le directeur général Grossi s’est rendu à Séoul immédiatement après sa visite au Japon pour expliquer personnellement le rapport complet et répondre aux questions.

Cependant  depuis ce Jeudi, les autorités chinoises ont interdit l’importation de tout produit de la mer japonais.L’interdiction fait suite à une campagne de plusieurs mois de la Chine pour tenter d’empêcher le Japon de procéder au rejet d’eau contenant des traces de tritium, un élément radioactif. Le Japon a assuré que les eaux contaminées avaient été suffisamment traitées et diluées pour atteindre un niveau de tritium inférieur aux standards requis pour l’eau potable par l’Organisation mondiale de la santé, des assurances confirmées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Notre partenaire la Criirad suit de prés ces opérations autant que possible.

Le dérèglement climatique interroge les assureurs

Le premier semestre 2023 s’avère dévastateur en termes d’événements climatiques extrêmes ( sécheresses, ouragans, feux de forets, inondations etc.) à travers le monde, principalement en raison du changement climatique.Selon Swiss Re, le coût des catastrophes naturelles a atteint 120 milliards de dollars dans le monde, dont 50 milliards de coûts assurés.Jérôme Jean Haegeli, économiste en chef du groupe Swiss Re, a communiqué  “Des mesures de protection doivent être prises pour que les polices d’assurance restent adaptées à ces zones risquées”

Les pertes assurées pour les orages et les phénomènes météorologiques associés (comme la grêle, les fortes précipitations, le vent et les changements soudains de température) se sont élevées à 35 milliards de dollars, dont 34 milliards rien qu’aux États-Unis, ce qui représente « près de 70 % » des dégâts pris en charge par les assureurs durant le premier semestre, indique Swiss Re. Dix orages ont entraîné des dégâts de plus d’un milliard de dollars, le Texas étant l’État le plus touché.Les pluies torrentielles en Italie, dans la région d’Émilie-Romagne, ont également coûté 600 millions de dollars aux assureurs, Swiss Re mettant en lumière la nécessité de renforcer la couverture des risques en Italie, alors que les pertes économiques sont estimées à 10 milliards de dollars.Depuis juillet, une vague de chaleur sévit aux États-Unis, dans le nord-ouest de la Chine, dans le sud de l’Europe et dans le nord de l’Afrique, se traduisant par des incendies dans les îles grecques et en Italie, au Portugal, dans les iles , mais aussi en Algérie.

L’adaptation des infrastructures au nouveau paradigme climatique ne peut en effet être efficace qu’à condition que des mesures d’atténuation du changement climatique soient mises en place au préalable, entre autre pour limiter drastiquement le recours aux énergies fossiles.

Dans la classification des compagnies d’assurances, ces catastrophes secondaires englobent notamment les tempêtes de grêle et les inondations. Au premier semestre, ce sont en particulier les orages aux États-Unis qui ont fait gonfler leurs frais.

 

Attention aux vernis semi permanents en manucure

Le vernis semi-permanent n’a pas vraiment la texture d’un vernis, mais plutôt celle d’un gel acrylique pigmenté. Son intérêt, comme son nom l’indique, est qu’il reste en place bien plus longtemps qu’un vernis classique, sans accroc,le vernis semi-permanent résiste à tous les chocs. Avec un vernis semi-permanent, vous êtes assurée d’avoir les ongles sans écaille pendant environ deux semaines.

Entre chaque application de couche, en onglerie, les ongles sont positionnés sous une lampe à UV ou LED afin de les sécher pendant 30 secondes ce qui leur confère solidité et brillance pendant des semaines. En effet, il est déconseillé d’abuser du vernis semi-permanent, sinon les ongles ne voient plus la lumière du soleil et étouffent sous les couches de vernis. Ils peuvent jaunir, se dédoubler ou devenir mous. Mais pour éviter cela, il suffit de pratiquer le vernis semi-permanent de façon raisonnable .Le vernis semi-permanent fait l’objet de nombreux débats.

L’académie de médecine signale: “Fragilisation des ongles, allergies, infections, la pose de faux ongles n’est pas un acte anodin et la pratique doit être mieux encadrée.Il faut informer les consommatrices sur les risques et effectuer un contrôle régulier sur les lampes UV utilisées pour durcir les ongles. Les lumières à UV émises par des séchoirs à ongles seraient potentiellement cancérigènes. Onze séances de manucure par an suffisent à endommager l’ADN des cellules de la peau.La protection des mains lors des périodes d’exposition est essentielle pour prévenir la formation de mélanomes». L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait alerté en août 2016 sur ces risques.

E900 un additif assez peu souvent indiqué

Cet additif qui  fait partie des silicones, il est utilisé dans les huiles de friture pour éviter le moussage, phénomène lié à la dégradation des huiles chauffées trop longtemps. Ce E900 est jugé neutre pour le corps humain, mais il s’agit d’un composé chimique avec ses impuretés de fabrication.Il est exclu de la filière d’alimentation bio.

Le polydiméthylsiloxane 900a (ou E900 pour l’UE) est listé comme antimoussant, antiagglomérant et émulsifiant au Codex alimentarius : c’est donc une huile de silicone  servant d’agent d’enrobage. Il peut être ajouté à des productions très diverses, dans les huiles de cuisson mais aussi dans  des compléments alimentaires, des produits pharmaceutiques, des cosmétiques , des boissons  ou des spiritueux.

Faisant partie  des process de fabrication il est rarement mentionné dans les ingrédients, sous entendu utilisé en dessous de la dose journalière ( DJA).

https://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/food-additives