Tous les articles par Jacqueline Collard

Projet Nesting

SERA a signé un partenariat avec le WECF France WECF- Women in Europe for a Common Future, qui est un réseau d’organisations environnementales féminines présentes dans 40 pays d’Europe, du Caucase et d’Asie Centrale. En s’appuyant sur le potentiel des femmes pour équilibrer économie, écologie et santé, WECF agit pour garantir un environnement sain à tous. WECF – Agissons pour un monde plus équilibré.

Cette ONG comporte beaucoup de points communs avec notre association ainsi nous allons collaborer sur le projet Nesting qui est celui de promouvoir la santé des nouveau-nés et des enfants en aidant leurs parents à créer un environnement intérieur sain.

Nesting répond au besoin d’être mieux informé sur les risques liés à la pollution intérieure et donne les moyens pour diminuer ces risques. En réduisant l’exposition aux polluants pendant les périodes clés du développement de l’enfant, on peut agir sur la santé à long terme de toute une population.

Les parents sont de plus en plus inquiets en utilisant certains produits qu’ils savent ou soupçonnent dangereux pour leurs enfants, les articles dans la presse et les émissions télé ont effectivement réussi à les alerter : et maintenant ils ont besoin de solutions. À travers son projet Nesting, WECF France, vise à sensibiliser les parents aux liens entre la santé et la pollution environnementale et notamment celle présente dans notre vie quotidienne. À travers son site internet et les ateliers interactifs pour les parents, le projet Nesting propose des conseils pour garantir un environnement sain aux nouveau-nés et aux jeunes enfants. Nesting donne des informations sur les substances toxiques que peuvent contenir nombre de produits destinés aux enfants – du mobilier aux produits cosmétiques, en passant par les vêtements et les jouets. Le but des ateliers Nesting est d’aider les parents à trouver des alternatives plus saines, efficaces et abordables.

Les ateliers Nesting traitent de nombreux sujets qui intriguent les parents demandeurs d’éclaircissements dans les domaines suivants :

  • la pollution intérieure : champs magnétiques, composants volatils, tabac, poussières, moisissures, allergènes, formaldéhydes….
  • les substances potentiellement dangereuses (formaldéhydes, bisphenol A, phtalates, retardateurs de flammes bromées, etc…) contenues dans la plupart des produits d’entretien, de rénovation et d’ameublement, mais aussi dans les jouets, les cosmétiques et autres produits de puériculture.

et proposent des alternatives plus saines qui existent et que les parents pourront choisir pour garantir un environnement sain à leur enfant.

Contexte : L’OMS a identifié de nombreux polluants intérieurs : fumée de tabac, allergènes, oxydes de nitrates, formaldéhydes, composants organiques volatils, monoxyde de carbone, particules en suspension, retardateurs de flammes. Des mesures sont à prendre dans les plus brefs délais afin de réduire les risques sur la santé. Les bébés et les jeunes enfants passent la plupart du temps à l’intérieur et ils sont très vulnérables à la pollution intérieure.

En outre l’OMS a publié cet été un rapport qui met en avant les grandes inégalités sociales en matière de santé existant dans pratiquement tous les pays. Ces inégalités sont dues, avant l’accès au soin, aux différences de conditions de vie et d’environnement social.

Nesting est un projet d’envergure européenne initié par WECF dans 7 pays simultanément à travers :

  • un portail Internet Projet Nesting : site Internet interactif d’information et de sensibilisation, forum d’échange ouvert aux questions des parents, avec des publications régulières d’études, une section « news », des conseils.
  • des groupes de discussion (ateliers pour les parents)
  • des sessions de formation pour les parents ainsi que pour les professionnels de la santé et de la petite enfance (effet multiplicateur escompté) sur la base de matériel développé par l’OMS, adapté par WECF et certifié par le Ministère de la Santé.
  • des actions de sensibilisation diverses (diffusion de brochures informatives, articles dans la presse, spot télévisé etc…)

Plus d’infos sur WECF sur Women in Europe for a Common Future  et Projet Nesting

Bisphénol ou BPA dans les plastiques alimentaires de type polycarbonates au CANADA

 

Une pétition canadienne est mise en ligne pour l’interdiction du bisphénol A dans tous les récipients alimentaires

L’ONG canadienne Environementale Defense / Défense environnementalea mis en ligne une pétition demandant l’interdiction totale du bisphénol A (BPA; voir le tout dernier rapport sur sa toxicité) dans tous les récipients en contact avec les aliments et les liquides, puisque la recherche a montré que ce toxique migrait des emballages vers le contenu, par exemple dans les bouteilles d’eau, les biberons, les canettes et barquettes.

Le gouvernement canadien est en train de réévaluer la sécurité du bisphénol A et celui de l’Ontario a mis sur pied un comité d’experts chargé d’examiner les substances chimiques toxiques, dont le bisphénol A. Défense environnementale estime que la prudence est de mise si nous voulons protéger la santé et le bien-être des générations futures. C’est pourquoi nous demandons que l’usage du bisphénol A soit interdit dans la fabrication de tous les récipients alimentaires. Il existe des produits de rechange et les fabricants s’attachent déjà à répondre à la demande.

Le Bisphénol A (BPA): est cancérigène, c’est un toxique neurologique et endocrinien : un rapport américain est alarmant. Le 14 avril a été publié le rapport préliminaire du National Toxicology Programm (l’autorité chargée de l’étude des produits toxiques), en collaboration avec le Centre d’études des risques pour la reproduction humaine (CERHR) et le ministère de la santé des Etats-Unis. Il s’agit des effets délétères du bisphénol A (BPA) sur l’ensemble de l’organisme. Les résultats sont pour le moins alarmants, même si le texte ne veut pas créer de panique.

Le gouvernement canadien envisage de mettre le BPA sur la liste des produits toxiques.

Pollution de l’air intérieur

Pollution de l’air intérieur

En Janvier 2008 Marie-Christine Blandin, sénatrice du Pas de Calais rapportait l’étude qui lui avait été demandée par l’office Parlementaire des choix scientifiques et technologiques.

Ce rapport très renseigné, l’amenait à dire : « l’air intérieur est un cocktail de à risques et c’est un enjeu sanitaire de s’en préoccuper ! »

L’air intérieur peut être plus pollué quantitativement et qualitativement que l’air atmosphérique extérieur sans que nous en soyons souvent conscients. Alors que nous passons plus de 85% de notre temps à l’intérieur, que ce soit chez soi, ou en collectivité ou au travail, nous vivons fréquemment dans un univers confiné comportant tout à la fois détergents, désodorisants, peintures, colles, plastiques, textiles, produits cosmétiques (et jusqu’à il y a peu tabac), insecticides etc……

En deux mots la quantité de molécules chimiques qui nous entourent est considérable, de l’ordre de 100 000 et les risques de leurs effets sur la santé sont très mal connus pour l’extrême majorité, si ce n’est que dés à présent, certaines encore largement utilisées, sont déjà jugées comme cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques. Des études nécessaires imposées par le projet européen Reach nécessitent qu’elles soient remplacées par d’autres qui n’auraient pas ces inconvénients majeurs.

Il est urgent que nous prenions des mesures de protection contre ces molécules toxiques.

Pour mieux connaître la pollution intérieure, consulter le site :

Observatoire de la qualité de l’air intérieur

et RSEIN INERIS

Le bisphénol A utilisé dans certains plastiques

 

Le bisphénol A (BPA) est utilisé comme additif dans la fabrication des polycarbonates (PC) dans les plastiques des bouteilles et biberons de bébés (codage 7 sur les emballages). Il fut étudié dès 1930 pour son activité similaire aux œstrogènes mais ne fut finalement pas utilisé alors dans cet objectif. Une étude conduite entre 2003 et 2004 sur les risques du BPA a été réalisée sur les humains, après que des études préliminaires aient été faites sur des animaux chez lesquels avaient été diagnostiqués des troubles de croissance. Cette molécule se comporterait comme un perturbateur endocrinien. Ces recherches ont permis de mettre en évidence que cette molécule passait dans les liquides et mettaient en évidence des effets néfastes pour la santé du BPA même à faibles doses, notamment au moment de la croissance. Le BPA pourrait ainsi provoquer des changements dans le cerveau, les glandes mammaires et modifier la date de puberté chez les filles. Les études portant sur 1455 américains chez lesquels ont été découverts des taux élevés de BPA dans les urines présentaient des risques 3 fois plus grands de maladies cardiovasculaires, et des taux de diabète multiplié par 2,4, des augmentations de d’anomalies des enzymes hépatiques.

Étude Septembre 2008

Mesures de pollution atmosphérique : réseaux ATMO

 

Les réseaux Atmo mettent de plus en plus en ligne des cartes présentant les différents niveaux de pollution au dioxyde de carbone, d’oxydes d’azote , de particules fines ou d’ozone sur les grandes villes et leurs banlieues, villes qui possèdent des capteurs en continu et qui servent de sources fort bien informées permettant aux préfets de prendre des mesures de précaution en cas de pics de pollution imposant des mesures restrictives tant sur les entreprises de type industriel, que sur la circulation automobile.

Site Atmo Parif

Site Atmo PACA : (300 capteurs)

Site Atmo Rhône-Alpes

Coparly (Grand Lyon) ; Ascoparg (Région grenobloise), Ampasel (Région stéphanoise), Supaire (Vienne sud et Roussillon), Atmo Drôme-Ardéche

D’ici 2 ans la ville de Lyon pourrait devenir la 1ère ville française avec un péage urbain afin de limiter l’accès de la ville aux véhicules afin de réduire les rejets de CO2 de 20 à 30%

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