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Surmortalité des abeilles vigiles de la biodiversité : pourquoi ?

Quelle est la cause de la surmortalité des abeilles sauvages et domestiques qui, partout dans le monde, menacent la biodiversité et la sécurité alimentaire de l’humanité ? Article du Monde d’Aout 2010

Pour répondre à cette question, les autorités anglaises et écossaises viennent de lancer un programme d’une envergure sans précédent. Un cheptel menacé partout dans le monde.

Une perte de 10 % du cheptel par saison est considérée comme normal chez les abeilles domestiques. Aux Etats-Unis et au Canada, cette proportion atteint en moyenne 30 % et peut être beaucoup plus importante localement. En Europe, le pourcentage de perte varie de 10 % à 30 %. Au Moyen-Orient, les mortalités représentent environ 20 % du cheptel en Jordanie et au Liban, et vont de 22 % à 80 % selon les régions étudiées en Syrie et en Irak. Des surmortalités se produisent aussi au Japon, en Argentine et au Brésil, mais elles ne sont pas quantifiées.

Rassemblés sous l’intitulé “Initiative pour les insectes pollinisateurs“, neuf projets de recherche, qui bénéficieront d’un financement de 12 millions d’euros sur trois ans, tenteront d’apporter des réponses. “L’enjeu est à la fois de protéger la biodiversité – de nombreuses espèces sauvages dépendant de la pollinisation -, et les cultures alimentaires, en particulier les fruits et légumes, explique Andrew Watkinson, directeur du partenariat Living with Environmental Change, qui chapeaute les recherches menées par les gouvernements du Royaume-Uni. On voit déjà les conséquences du manque de pollinisateurs en Angleterre : les producteurs de pommes doivent ainsi importer des abeilles.”

Un tiers de l’alimentation mondiale dépend de la pollinisation par les insectes. Le programme a été suscité par les parlementaires britanniques, alertés par des apiculteurs. Il est financé par des fonds publics et le Welcome Trust, une fondation privée.

IMPACT DES PESTICIDES Pour expliquer cette surmortalité, la communauté scientifique parle aujourd’hui de causes “multifactorielles”, et d’interactions possibles entre les divers facteurs : maladies, parasites, exposition aux pesticides, raréfaction de la nourriture des insectes due à l’uniformisation des cultures, appauvrissement génétique des reines… Les programmes lancés en Grande-Bretagne exploreront ces diverses pistes : rôle du parasite Varroa destructor – surnommé le “vampire de l’abeille” – dans la propagation des virus, impact des modifications du paysage et des changements dans l’environnement, fonctionnement des abeilles en ville…

L’un d’eux, dirigé par le neurologue Christopher Connolly, de l’université de Dundee (Ecosse), sera consacré aux incidences des pesticides. “Ils affectent les connexions neuronales des insectes, explique M. Connolly. A haute dose, ils entraînent la mort, mais l’exposition chronique à de faibles doses peut aussi provoquer des changements plus ténus, comme la perte du sens de l’orientation, la diminution de la capacité d’apprendre et de communiquer.” Jusqu’à présent, de tels impacts ont été mis en évidence en laboratoire, mais jamais en conditions réelles, en plein champ. L’équipe du professeur Connolly travaillera sur les deux plans. Elle tentera de mettre en évidence les effets d’un ou de plusieurs pesticides sur l’activité cérébrale des abeilles au niveau cellulaire. “Nous nous focaliserons sur l’impact combiné de plusieurs pesticides, poursuit M. Connolly. Ils peuvent ne pas avoir d’effets isolément, mais être délétères quand ils agissent en synergie.” Les pesticides de traitement des cultures, mais aussi ceux qui sont utilisés par les apiculteurs pour éradiquer les parasites dans les ruches, seront testés. L’évolution des capacités d’apprentissage d’abeilles exposées à des produits chimiques sera également évaluée en laboratoire. Enfin, volet le plus spectaculaire de la recherche, les abeilles de trois ruches en plein champ seront équipées de puce de radio-identification (RFID), qui permettront de suivre la trace de chaque insecte.

Il s’agit de résoudre l’une des difficultés majeures dans l’identification des causes de surmortalité : dans de nombreux cas, les abeilles ne meurent pas près de la ruche, mais disparaissent. Les insectes seront également régulièrement pesés, afin de déterminer s’ils ramènent la même quantité de nourriture que dans des ruches témoins. Quelque 16 000 abeilles au total seront équipées de puce RFID. Ce programme, mené en collaboration avec des apiculteurs écossais, doit durer trois ans.

Gaëlle Dupont Article paru dans l’édition du 01.08.10

Des personnes hyperélectrosensibles réfugiées dans une forêt domaniale de la Drôme

Communiqué de Presse de la part du groupe: Une terre pour les EHS – 08 10 2010

Une expulsion imminente avec recours à la force publique des Électro Hyper Sensibles est prévue prochainement de leur refuge Drômois. Depuis plus de 3 mois un groupe de personnes dites Électro Hyper Sensibles (EHS) ne sachant où se réfugier pour vivre dans un environnement non pollué par les Champs ÉlectroMagnétiques occupe un des parkings de la forêt de Saoû situés dans la Drôme.

L’EHS est un état qui génère des pathologies biologiques, voire sanitaires sur les personnes, il est reconnue par l’OMS, mais pas encore par la France.Cet état est une des conséquences des effets sur le métabolisme humain de la nouvelle pollution environnementale provoquée notamment par tous les rayonnements électromagnétiques artificiels micro-ondes des Radio Fréquences (appareils dits sans fil).

Les études scientifiques constatent une forte progression de l’EHS qui impacte en premier les personnes dites en état de faiblesse, telles que les personnes âgées, les malades, notamment les diabétiques, ainsi que les enfants.

Dans un document de 196 pages l’OMS déclare que “La sensibilité vis-à-vis des champs électromagnétiques a reçu la dénomination générale d’Hyper Sensibilité Electromagnétique” ou EHS. Elle comprend des symptômes exprimés par le système nerveux comme les maux de tête, la fatigue, le stress, les troubles du sommeil, des symptômes cutanés comme des picotements, des sensations de brûlure, des démangeaisons, des douleurs et des crampes musculaires ainsi que beaucoup d’autres problèmes de santé.

Quelles que soient les causes, la sensibilité électromagnétique est un problème invalidant pour les personnes qui en sont affectées, alors que le niveau de Champs ÉlectroMagnétiques dans leur environnement n’est habituellement pas plus élevé que celui rencontré dans le cadre de vie normal”. A ce jour en turnover plus d’une centaine d’EHS sont allés se ressourcer dans cette forêt ouverte au public, propriété du Conseil Général qui y autorise une très forte pratique de la chasse en mettant des commodités et des installations bâties à disposition des chasseurs. Néanmoins Didier Guillaume président du Conseil Général de la Drôme ne voit pas d’un très bon oeil cette immixtion d’un groupe d’EHS sur “ces terres” puisqu’il a initié une procédure judiciaire de Référé dont l’ordonnance rendue le 30 juillet 2010, même si elle le déboute de tout dédommagement et astreinte ordonne aux EHS (sic) “de libérer les lieux dans un délais de 5 semaines à compter de la signification de la présente décision”.

Philippe Tribaudeau un des coordinateur du Collectif “Une terre pour les EHS” initiateur de cette action a déclaré : “C’est un jugement qui va faire le moins de vagues possibles, un jugement creux qui n’aborde d’aucune manière l’essentiel da la problématique : où aller pour survivre ?” Le paradoxe dans cette affaire étant que la personne en charge de ce dossier environnemental au Conseil Général n’est autre que son vice-président Patrick Royannez, un Vert qui a remplacé au pied levé Michèle Rivasi suite à son élection comme députée au parlement Européen. Ce lundi 4 octobre dans une interview pour la chaîne de télévision Canal Plus il a réaffirmé “qu’il compatissait à la souffrance des EHS, mais que cette question n’est pas des compétences du Conseil Général, mais du Ministère de la Santé d’où l’action d’expulsion engagée à l’encontre des EHS pour occupation illégale d’un domaine privé”. Dans ses extériorisations il est surprenant d’entendre Patrick Royannez qui évoque et oppose aux EHS la stricte protection de l’espace naturel sensible de la forêt de Saoû, alors qu’en réalité il autorise les 4 x 4 des chasseurs qui disposent des clefs des barrières à sillonner de long en large les pistes de la forêt de Saoû totalement interdite à toute circulation, un comble ! Pire, les chiens sont même équipés de colliers radio-émetteurs de localisation avec antennes extérieures.

Qu’en est-il du devenir de la protection des personnes Électro Hyper Sensibles qui résident à la forêt de Saoû ? Concrètement, Didier Guillaume qui avait dans un premier temps joué la carte du pourrissement de l’action vient subitement de changer de stratégie face à la pérennisation de l’action, on suppose sous la pression des chasseurs puisque le 7 octobre 2010 au petit matin les EHS présents à la forêt de Saoû, qui sont semble-t-il devenus des gêneurs, ont eu la désagréable surprise de se voir signifier un commandement d’expulsion pour le 12 octobre 2010 à minuit avec recours à la force publique si nécessaire.

Coté Ministère de la Santé, afin de trouver une solution de sortie de crise une réunion a eu lieu sur cette affaire à la Direction Générale de la Santé le mercredi 1er septembre 2010 avec les représentants des EHS et les principaux intervenants des autorités de santé Françaises (AFFSET, ARS, INVS, DASS) ainsi que le représentant de la Préfecture de la Drôme.

C’est le Pr Dominique Choudat de l’hôpital Cochin qui a en charge le dossier EHS au niveau national dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Lors de cette réunion il a fait un état des avancées en expliquant que “l’élaboration du protocole de prise en charge des EHS est toujours en cours en concertation avec l’INRIS et l’Institut de Santé de Lausanne, il devrait être achevé en principe en fin d’année avec les premières consultations des EHS dans 24 centre nationaux qui devraient durer 2 ans, plus une à deux années d’analyses de résultats nécessaires à l’élaboration de “l’étude pilote multicentrique totalement indépendante”. Parallèlement des consultations sont engagées au niveau national avec les réseaux des pathologies professionnelles.

“En tout état de cause il reste beaucoup d’étapes à mettre en place avant l’accès aux consultations médicales standardisées sur tout le territoire français afin d’avoir les mêmes données pour les analyses” a conclu le Pr Dominique Choudat.

Pour les représentants des EHS initiateurs de l’action d’occupation de la forêt de Saoû qui souhaitent la création dans chaque département français d’une Zone Refuge (sans irradiation) destinée au ressourcement des EHS, il n’est plus possible d’attendre face aux pathologies, au désarroi et à la souffrance endurée par de plus en plus de personnes atteintes d’EHS. Face à cette expulsion imminente, les EHS ont écrit au Préfet de la Drôme représentant l’État :”les autorités ne laissent aucun choix aux EHS pour leur survie, en conséquence ils n’opposeront aucune violence à leur expulsion, mais ils partiront que sous la pression de la force publique”. Ils rajoutent que “Cela rappelle les heures sombres de notre histoire lorsque pendant plusieurs années les autorités ont expulsé d’autres personnes classées indésirables sans se poser des questions sur leur devenir”.

Pour Serge Sargentini, coordinateur de l’Organisation Next-up qui diffuse mondialement l’information sur les Champs ÉlectroMagnétiques : “Cette expulsion ne résout en rien le problème, puisque les EHS, traités comme des parias, n’ayant aucun choix pour survivre iront s’installer en convoi un peu plus loin dans une autre zone éligible (sans rayonnement) évidemment classée aussi site naturel protégé, mais avec des conditions de vie plus difficiles puisque en moyenne altitude et se laisseront enfermer dans les neiges pour l’hiver”. Il n’en reste pas moins que les EHS mettent en garde le Préfet de la Drôme notamment sur l’aspect sanitaire inhérent à cette expulsion à hauts risques. En effet les EHS présents à Saoû possèdent “des certificats médicaux, exemples [1] [2] signés par des médecins qui attestent explicitement leur état de santé”, en conséquence ils attirent l’attention du Préfet, responsable de la force publique “sur l’extrême vulnérabilité de certains (es) d’entre eux qui ne supportent physiquement aucun appareil émettant des rayonnements de Radio Fréquences dans une zone proche sous risques de pathologies et d’effets sanitaires graves”. Ils demandent explicitement à ce que les forces de l’ordre n’utilisent pas de matériel de transmission durant l’opération d’expulsion et la présence d’une unité médicale mobile afin d’assurer la sécurité. “Pour beaucoup, leurs déplacements doivent avoir lieu dans des véhicules spéciaux aménagés contre les rayonnements des CEM artificiels Hautes Fréquences micro-ondes même de très faibles niveau sous peine d’atteinte à la vie de la personne. Ceci est clairement stipulé sur les certificats médicaux, c’est ce qui est le cas pour la majorité des EHS présents à Saoû”. Les EHS considèrent aussi “comme corresponsables les politiques qui ont initié une telle expulsion sans proposer dans le cadre de leurs fonctions et prérogatives une solution alternative à cette problématique environnementale émergeante de santé publique”.

Ils rappellent que la Charte de l’Environnement qui a valeur constitutionnelle confirme un droit légitime dans son article 1 : “Tout homme a droit à un environnement sain et respectueux de sa santé” Didier Guillaume, président du Conseil Général a initié une exposition sur l’histoire de la forêt de Saoû, en préambule ont peut y lire : “La forêt de Saoû a toujours été un refuge (ndlr : huguenots) et un lieu de résistance pour les hommes” …

Après le Grenelle des ondes de mai 2009 la mise en place du COMOP en 2010

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PRÉSENTATION DES ÉTUDES POUR LA MODÉLISATION ET  EXPÉRIMENTATION D’UNE DIMINUTION DE L’EXPOSITION AUX RADIOFRÉQUENCES DES ANTENNES RELAIS DE TÉLÉPHONIE MOBILE

Remarques préliminaires : ce document de présentation générale des expérimentations sur la diminution de l’exposition vise à décrire le contexte général dans lequel le travail du prestataire se placera. En effet, les études sur la diminution de l’exposition, que pilote le comité opérationnel (COMOP) présidé par M. François Brottes, comportent quatre volets :

un volet « modélisation de l’exposition », réalisé par le CSTB -un volet « modélisation de la couverture », pour lequel un appel d’offres est lancé -un volet « mesures de l’exposition », a priori réalisé par l’INERIS et des organismes accrédités -un volet « mesures de la qualité de service », pour lequel un appel d’offre est lancé Ce document est encore l’objet de discussions au sein du comité opérationnel et du groupe technique.Il est donc susceptible d’évoluer légèrement.

1. Contexte Une table-ronde « radiofréquences, santé, environnement » organisée par le ministère de la santé, avec le concours du ministère du développement durable et du secrétariat d’Etat au développement de l’économie numérique, s’est réunie au cours du mois de mai 2009. Suite à cette table-ronde, le gouvernement a retenu plusieurs orientations, et notamment la réalisation de modélisations et, le cas échéant, d’expérimentations des conséquences d’une diminution de l’exposition afin d’en évaluer l’impact sur la couverture du territoire, la qualité du service, le nombre d’antennes. Un comité opérationnel, chargé notamment de la mise en oeuvre de cette orientation, a été installé par la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Mme Chantal Jouanno, le 7 juillet 2009. Ce comité opérationnel rassemble l’Etat, les élus, les associations, les opérateurs et des personnalités qualifiées, sous la présidence du député François Brottes, avec l’appui administratif du ministère du développement durable et l’appui technique de l’ANFR. Le comité opérationnel a sélectionné dix-sept communes pilotes volontaires pour réaliser les expérimentations sur l’exposition après une phase d’appel à candidatures auprès des communes. Elles sont représentatives de six environnements : rural relief faible, rural montagneux, péri-urbain, urbain moderne dense, urbain ancien dense, quartier d’affaire / haute densité. Sous réserve de vérification technique, des modélisations et des expérimentations seront conduites pour chaque quartier. Un groupe technique, sous l’égide de l’ANFR, rassemblant certains membres du comité opérationnel, est en charge de proposer le cadre technique et d’assurer le suivi des études de modélisation et d’expérimentation et de faire remonter au COMOP les résultats de chaque phase de l’étude ainsi que les points de difficultés rencontrés au niveau technique.

2. Objectifs Les études pour la modélisation et l’expérimentation d’une diminution de l’exposition aux ondes radioélectriques des antennes relais de téléphone mobile ont pour objectif, dans le cadre budgétaire et financier défini par le COMOP, de fournir à ce groupe les données techniques les plus détaillées, permettant à celui-ci de déterminer la faisabilité technique d’un abaissement de l’exposition aux ondes radioélectriques émises par les antennes relais, d’un traitement des lieux atypiques et de proposer, le cas échéant, une méthodologie de définition d’une valeur cible de qualité ainsi que les lieux de vie et de travail où elle aurait vocation à s’appliquer. Il ne s’agit donc pas de préjuger des résultats des débats au COMOP concernant la valeur cible de qualité ou la définition des lieux de vie mais simplement d’explorer les conséquences de tel ou tel choix.

3. Définitions:  Dans le cadre de cette étude, les définitions suivantes sont retenues : « Quartier » ou « zone d’expérimentation » : zone de la commune pilote où seront présentés les résultats des modélisations et des expérimentations. Cette zone sera définie par le COMOP sur proposition de son groupe technique pour chaque commune pilote à partir des propositions des communes et de façon à inclure au moins un site et l’ensemble des sites voisins de chacun des réseaux présents. En pratique, la zone d’expérimentation correspond normalement à la zone de couverture « serveur prioritaire » des antennes qui sont dans la zone proposée par la commune. « zone d’impact pour l’exposition » : zone incluant toutes les antennes relais qui devront être prises en compte dans la modélisation et dans l’expérimentation pour l’évaluation des niveaux d’exposition. Elle sera définie par le CSTB et soumise au COMOP de façon à inclure la zone d’expérimentation et toutes les antennes (y compris micro et pico) de chacun des réseaux présents qui contribuent de manière significative à l’exposition dans la zone d’expérimentation (états des lieux, expérimentation de diminution de la puissance des antennes ou de modification de la configuration des réseaux). « zone d’impact pour la couverture » : zone incluant toutes les antennes relais qui devront être prises en compte dans la modélisation et dans l’expérimentation pour l’évaluation de la couverture et de la qualité de service des réseaux de radiotéléphonie mobile. Elle sera définie par la société experte en planification des réseaux et soumise au COMOP de façon à inclure la zone d’expérimentation et toutes les antennes de chacun des réseaux présents qui peuvent contribuer à la couverture et à la qualité de service de la zone d’expérimentation. « Lieu de vie ou de travail » : lieu où une personne peut-être amenée à séjourner de façon durable et sans que cela ne revête un caractère exceptionnel. Cela inclut au moins les habitations, les lieux de travail, potentiellement les balcons, les jardins, les terrasses, les rues … Dans le cadre des études techniques, on ne précisera pas cette notion de manière plus détaillée, mais on cherchera à présenter le lien entre le choix de telle ou telle définition précise et les niveaux d’exposition dans les lieux de vie ou de travail ainsi définis.

« Point chaud » : zone potentiellement « lieu de vie ou de travail » présentant une exposition élevée par rapport à ce qui est constaté par ailleurs sur la zone d’expérimentation, et qui fera l’objet d’une analyse particulière dans le cadre de l’expérimentation.

« Point atypique » : zone potentiellement « lieu de vie ou de travail » présentant un niveau atypique d’exposition aux ondes radioélectriques tel que cela a été défini par l’AFSSET (« niveau sensiblement plus élevé que le niveau ambiant moyen sur l’ensemble du territoire ») et qui peut faire l’objet d’un traitement particulier. Cette définition pourra être affinée dans la suite des discussions du groupe technique.

« Exposition maximale théorique» : exposition aux antennes relais qui serait constatée en un point si tous les émetteurs de toutes les antennes relais qui contribuent à cette exposition émettaient à leur puissance maximale.

« Exposition horaire maximale » : la plus élevée des valeurs d’exposition moyenne par tranche horaire. Cela ne fait en rien obstacle à l’utilisation ultérieure d’une autre définition d’une valeur d’exposition moyenne par le COMOP.

4. Description générale des études La zone d’expérimentation et les zones d’impact pour l’exposition et pour la couverture pour chaque commune sélectionnée seront définies, avec précision et sur fond cartographique, par le CSTB et la société experte en planification des réseaux et soumises dans le cadre du COMOP. Le Groupe Technique apportera une attention particulière au séquençage des travaux de modélisation et d’expérimentation afin d’assurer, pour chaque zone d’expérimentation, la connaissance de l’état des lieux (par simulation et mesures sur le terrain) avant de procéder à la modélisation d’une diminution de la puissance et, lorsque cela est décidé par le COMOP, à la modélisation d’une modification de la configuration des réseaux, puis à l’expérimentation terrain d’une diminution de la puissance des antennes et, lorsque cela est décidé par le COMOP, à l’expérimentation terrain d’une modification de la configuration des réseaux.

Le groupe technique examinera les possibilités et les limites de l’extrapolation au niveau national des résultats de modélisation et d’expérimentation sur le terrain obtenus sur les zones d’expérimentation.

Modélisation : Les travaux de modélisations seront réalisés : – par le CSTB pour ce qui concerne l’évaluation des niveaux d’exposition, – par une société de service experte en planification des réseaux de radiotéléphonie pour ce qui concerne l’évaluation de la couverture et de la qualité de service ainsi que les possibilités de modification de la configuration des réseaux. Les cahiers des charges correspondants seront rédigés conformément à la description des travaux qui est faite dans ce document. Afin d’assurer une cohérence des résultats, on s’assurera que les simulations sont effectuées par le CSTB et la société de service à partir des mêmes données de base concernant les réseaux de radiotéléphonie mobile, le terrain et le bâti. Les résultats des travaux de modélisation sont présentés pour la zone d’expérimentation mais les simulations doivent prendre en compte l’ensemble des antennes relais situées à l’intérieur des zones d’impact pour l’exposition et la couverture. Tous les résultats présentés devront être accompagnés d’un bilan des incertitudes.

Echec à Copenhague décembre 2009

 

La conférence de Copenhague sur le climat est un échec catastrophique

Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique COP15 Copenhague

Il faut bien l’avouer : c’était inattendu après tant d’agitation et de mobilisation.

Quelques dates qui ont préparé cet événement international qui a vu se déplacer à Copenhague plus de 190 chefs d’Etat et non les moindres

12 octobre 2005 La Grande Bretagne prend intérêt annoncé à la réglementation environnementale

17 mars 2006 des projets de piégeage du dioxyde de carbone(CO2) sont présentés comme une solution

22 septembre 2009 La semaine internationale sur le changement climatique aboutit à une pétition internationale à l’initiative des citoyens pour une prise de conscience urgente

6 octobre 2009 Le Giec(Groupement d’experts internationaux qui travaillent depuis plus de 20 ans sur le réchauffement climatique) lance un cri d’alerte fort :le monde développé n’a rien fait depuis Kyoto

7 décembre 2009 les représentants de 200 Etats de toute importance se réunissent sur ce sujet brûlant

14 décembre 2009 il est clairement annoncé l’hypothèse d’un non-accord

17 décembre 2009 L’Afrique un des continents qui sera le plus maltraité dans ce processus de réchauffement climatique demande à tout prix d’éviter un échec

La Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique qui s’est tenue à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009 reste un échec quasi complet.

Hier, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a lancé un ultime appel au bon sens, estimant que « le moment est maintenant à nouveau celui du bon sens, du compromis et du courage. Le courage politique, la sagesse politique et le leadership politique doivent prévaloir.(…) Ce sera l’héritage de tous les temps. Ce sera l’héritage. Scellons l’accord aujourd’hui pour le bien commun ». Cet appel n’a pas eu beaucoup de poids face aux intérêts des grandes puissances, y compris émergentes.

Après 10 jours de confusion, les deux derniers jours ont été décisifs pour parvenir enfin à un “Accord de Copenhague”, mais celui-ci demeure flou et très insuffisant. Si il affirme bien la nécessité de contenir le réchauffement à + 2 °C par rapport au début de l’ère industrielle, le texte final ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2020 ou 2050 et aucune obligation sur l’aide à l’adaptation pour les pays les plus pauvres et donc les plus exposés.

De plus, aucun calendrier n’a été prévu pour la signature d’un traité l’année prochaine : Copenhague représente une régression par rapport à Kyoto et une fin de non recevoir pour la feuille de route conclue à Bali. Rappelons qu’en 2007, les Etats s’étaient mis d’accord pour et négocier pendant deux ans puis conclure à Copenhague un nouvel accord devant entrer en vigueur après l’expiration en 2012 de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto.

Déjà le Protocole de Kyoto est critiqué dans son application comme en témoignent les propos de Rajendra Pachauri, Président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : “Le monde développé n’a vraiment rien fait. Le Protocole de Kyoto est reconnu plutôt par sa violation que par l’adhésion aux limites qui ont été fixées.”

Pourtant, même le Protocole de Kyoto, bien léger en terme d’engagement face aux efforts colossaux qui doivent maintenant être fournis, n’est mentionné qu’accessoirement et sans que soit envisagée sa prorogation au-delà de 2012. La contrainte juridique et l’engagement chiffré sont balayés à un moment où le système climatique entame son basculement et va durablement affecter l’humanité.

La conférence des Nations unies “prend note” de l’accord de Copenhague, sans l’entériner. Une liste mentionnera les pays favorables et les pays opposés à cet accord.

Finalement, chaque pays fera ce qu’il veut, avec toutefois un accord sur une communication (uniquement basée sur le volontariat), tous les deux ans, des actions menées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Seul point positif : la mobilisation sans précédent de la société civile et du grand public, même si le sujet paraît bien abstrait et compliqué.

Toujours est-il que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, chaque décennie est plus chaude que la précédente, tandis que les pays les plus démunis et les plus pauvres peinent à survivre dans un monde où la soif de consommation en biens futiles et une croissance démographique galopante s’épandent comme une peste.

Epidémie d’obésité en France

 

L‘obésité continue à progresser en France, où l’on dénombre 6,5 millions d’obèses parmi les adultes soitprés de 15% , donc 3 millions de plus qu’il y a douze ans, et cette augmentation semble plus importante chez les femmes, selon une enquête trisannuelle baptisée ObEpi.

L’obésité augmente régulièrement avec l’âge dans les deux sexes. L’obésité est considérée comme une épidémie par l’OMS.

La France compte désormais au total plus de 20 millions de gens en “surpoids” ou obèses

Pour ceux qui sont nés dans les années 70, le seuil de 10 % d’obèses est atteint vers 30 ans.

Un obèse a douze fois plus de risque d’être traité pour trois facteurs de risques vasculaires (diabète, hypertension, anomalies des graisses du sang…) qu’une personne de poids normal.

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