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Risques pour les femmes enceintes exposées aux solvants

 

Rôle nocif des solvants sur les femmes enceintes et le fœtus

Une étude menée par l’Inserm (Unité 625 du GERHM) sur 3000 femmes enceintes montre qu’une expositionprofessionnelle régulière de la mère aux solvants, donne une multiplication par 2,5 des risques de malformations congénitales par rapport aux femmes non exposées.

Il en ressort une nécessaire recherche par les médecins du travail, de postes adaptés aux futures mères présentes dans les Entreprises et ce, dés le début de la grossesse.

Ces résultats ont été publiés dans la revue Occupational and Environnemental Medicine2009

Maternal occupational exposure to solvents and congenital malformations: a prospective study in the general population de R.Garlantésec, C Monfort, F Rouget andS Cordier

Augmentation du diabéte de type 1 chez les enfants

Plus de 10 millions de personnes sont atteintes de diabète en Europe.

Chez certains, il n’apparait pas avant l’âge mur, mais une forme particulièrement grave de diabète se manifeste de plus en plus dès l’enfance. Les enfants diabétiques le resteront à vie et devront en permanence subir un traitement approprié.

Les projets EURODIAB s’attaquent à ce grand problème sanitaire en combinant compétences scientifiques et données recueillies dans l’Europe entière. Les résultats indiquent que l’incidence du diabète chez l’enfant varie considérablement avec le temps et d’une région à l’autre de l’Europe. Ils font également apparaitre que cette maladie peut résulter d’une interaction complexe entre facteurs génétiques et environnementaux.

Il est nécessaire de comprendre cette progression puisque chez les moins de 15 ans on envisage que le nombre de ces enfants passerait en Europe de 94 000 en 2005 à 160 000 en 2020 soit une augmentation de plus de 40% .

ec.europa.eu/research/success/fr/…/0283f.html

Conférence du Pr Michel Georget biologiste sur les vaccinations

Nous avions invité Michel Georget pour s’éloigner de la démarche dogmatique courante, de la polémique parfois virulente sur le sujet des vaccinations, le 12 septembre 2009 à Loyes dans l’Ain .

Il a su intéresser et informer tant un public de professionnels de santé que des citoyens, nous donner des explications scientifiques. Cela a permis d’ouvrir un débat indispensable et contradictoire, à une clarification des enjeux, comme à une démystification des avantages et des risques contribuant ainsi à une meilleure connaissance d’un sujet controversé.

Société Suisse de Pédiatrie (SSP)

Questions vaccins.canalblog.com

International News

Eke D, Celik A., “Genotoxicity of thimerosal in cultured human lymphocytes with and without metabolic activation sister chromatid exchange analysis proliferation index and mitotic index.”, Toxicol In Vitro. 2008 Jun ; 22(4):927-34. Epub 2008 Feb 1.

Particules fines – pollution atmosphérique et risques sanitaires

 

 

Air atmosphérique : trop de particules fines dans l’air des villes

Malgré les réseaux de mesure de la pollution atmosphérique dénommés Réseaux ATMO les périodes de pollution dans les sites urbains ne diminuent ni en nombre ni en fréquence et ce tout au long de l’année.

Les types de pollutions varient dans l’année en fonction des activités humaines (trafic routier, modes de chauffage etc..) et de l’ensoleillement : l’hiver on a de fréquents pics de pollution de type particulaire très préjudiciables pour la santé, tandis que l’été ce sont les pics de pollution à l’ozone qui sont les plus fréquents.

L’AFSSET(Agence française de sécurité de l’environnement et du travail) a rendu un avis au printemps soulignant tout particulièrement qu’il n’y a pas de seuils en dessous duquel il n’y a pas d’effet des particules sur la santé humaine, et que d’ailleurs c’est l’exposition chronique à la pollution qui cause le plus de dommages à la santé, sous forme de maladies respiratoires et cardio-vasculaires.

L’alimentation notre première médecine ?

 

On dit souvent que l’alimentation est notre première médecine : c’est pourquoi nous devrions fréquemment nous pencher sur nos choix d’alimentation et sur la qualité de  nos aliments, d’autant que naturellement ils sont en contacts avec notre corps au plus profond de celui-ci ! C’est une raison supplémentaire pour ne pas négliger leurs effets.

Une enquête avait mis  en évidence des résidus de pesticides en  juin 2007 dans les fruits à destination des parlementaires européens à Bruxelles.La conclusion avait été édifiante : tous les fruits étaient contaminés, 28 résidus de pesticides différents avaient été retrouvés dans les échantillons avec une moyenne de 5 résidus différents par fruits. Parmi ces pesticides 10 avaient des caractères cancérigènes avérés, 3 neurotoxiques, 3 reprotoxiques et 8 perturbateurs endocriniens, 2 étant classés « hautement toxiques » par l’OMS.

Ces analyses corroboraient les enquêtes annuelles menées en Europe qui en 2006 montraient que sur 60 450 échantillons  40% étaient contaminés par des pesticides dont 3% avaient des doses supérieures aux seuils d’autorisation.Selon la direction de la répression des fraudes qui fait les analyses pour la France, les pesticides sont plus fortement présents dans les fruits : 58,6 % des échantillons comportaient des résidus à des teneurs inférieures au maximum autorisé et 5,5 % étaient non conformes. “Les dépassements concernent essentiellement les fraises, les mandarines, les poires. Les oranges, les avocats et les pommes ont un taux de dépassement de la LMR inférieur à la moyenne”.

Le Professeur Belpomme dans son livre «Avant qu’il ne soit trop tard» rappelle que «l’incidence croissante d’affections dégénératives du système nerveux analogues à la maladie de Parkinson, touchant particulièrement des jeunes est maintenant expliquée par la contamination de ces derniers par des pesticides organophosphorés dont on a clairement montré qu’ils s’accumulaient dans le cerveau en créant de multiples altérations enzymatiques »

Parmi les causes de l’accroissement mondial de ces types de maladies, il y a la présence dans notre corps  de métaux lourds (mercure, aluminium etc.) mais aussi de molécules chimiques  toxiques dont les pesticides. La contamination se fait tout à la fois par notre alimentation, par  l’eau que l’on boit,  par l’air que l’on respire, celles ci   se fixent   pour certaines, dans le cerveau, dans le système nerveux, dans nos glandes comme dans nos tissus graisseux.

Plusieurs analyses ont montré que nous avons tous dans notre sang des dizaines de produits chimiques, que nous stockons au cours de notre vie et qui peuvent être des précurseurs de maladies graves comme celles citées plus haut.

Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)

AFSSA