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Rentrée 2011 “Pas de portables dans les cartables”

Nous relayons le message fort pertinent de l’association Robin des Toits avec laquelle nous sommes en contact fréquent !

RENTREE 2011 : PAS DE PORTABLES DANS LES CARTABLES !!!


Chers parents,  La rentrée approche, avec elle l’achat des fournitures scolaires,  celles qui sont nécessaires mais aussi celles qui tentent, et à cette  occasion, l’achat d’un téléphone portable pour votre enfant scolarisé  se pose.
Il en a tellement envie et après tout, ne seriez-vous pas  rassurés de le savoir joignable à tout moment ?

Attention cependant.

Les signaux d’alarme concernant la dangerosité des radiofréquences utilisées notamment par les téléphones mobiles se multiplient.

Pour ne  citer que le dernier, l’OMS, pourtant notoirement proche de  l’industrie, a décidé, le 31 mars dernier, de classer les  radiofréquences dans le groupe des « cancérigènes possibles ».
De  nombreuses études scientifiques incontestables, que vous trouverez sur  le site de Robin des Toits, prouvent ce risque :  http://www.robindestoits.org/_a1251.html
Et quel que soit le risque, il est plus important pour les enfants,  dont le crâne est plus mince, dont les tissus sont moins épais, et  surtout dont le cerveau est en développement. C’est pour cela que le  DAS (débit d’absorption spécifique, dont l’affichage sur les points de  vente et les publicités des téléphones mobiles est désormais  obligatoire), calculé en fonction d’un organisme adulte, n’est pas  valable pour les enfants. Pour eux, pour un même téléphone, il est  plus élevé, voire supérieur au seuil de sécurité.

Nous pouvons décider, pour nous-mêmes, de nous exposer à une source de  risque. Nous n’avons pas le droit de faire ce choix pour nos enfants,  qui ne sont pas en mesure de décider de façon éclairée, qui sont plus  fragiles, et qui seront exposés plus longtemps au cours de leur vie.  Nous avons grandi à l’abri des ondes. Ce n’est pas leur cas. Nous  devons les protéger.

En présence d’enfants, le principe de précaution  doit l’emporter.

Deux études sont en cours sur les effets du portable sur les enfants.
La première, c’est l’étude internationale « Mobikids » dont les  résultats ne seront pas connus avant des années.
La deuxième… c’est  celle que nous sommes en train de faire maintenant, in vivo, avec nos  enfants. Voulez-vous faire de vos enfants des cobayes ?
« Mais si c’était dangereux pour les enfants, ce serait interdit ! » pensez-vous. Mais ça l’est presque !

L’article L5231-3 du code de la Santé publique dispose « Toute publicité, quel qu’en soit le moyen ou  le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à  disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des  enfants de moins de quatorze ans est interdite ».
En clair, on n’a pas  le droit de faire de publicité pour les portables vers les moins de 14  ans. On ne dit pas plus clairement que c’est dangereux, même si les  industriels tournent allègrement cette interdiction à coup de visages  floutés ou à demi-cachés ou de « packs familles ».
– Et d’un point de vue éducatif, ce n’est pas bon non plus… Le portable  donne l’habitude de l’immédiat, de l’inorganisation, de l’attention  incapable de se fixer cinq minutes de suite sur quelque chose, de  l’attente constante et impatiente du prochain appel ou message.
Nous  avons appris à nous organiser, à prévoir, à attendre, à arriver à  l’heure, et puis les portables sont arrivés ensuite et nous ont  facilité la vie, mais pour les enfants, il n’y aura pas cet  apprentissage pourtant nécessaire. Demandez aux enseignants leur avis  sur le portable pour les enfants, vous serez édifiés.
« Mais le portable assure leur sécurité ! » » pensez-vous. Non.
– Éduquer un enfant, c’est organiser ses activités, surveiller ses  fréquentations et lui faire une confiance adaptée à son âge ; pas le  géolocaliser ou l’espionner. Les enlèvements ou disparitions d’enfants  n’ont pas disparu avec l’émergence des portables, et outre les risques  pour la santé, le portable, surtout s’il inclut Internet, peut aussi  être l’occasion de contacts que vous ne souhaitez pas pour votre  enfant.
– Sans compter les risques de vol ou de racket. Le portable est  un facteur d’insécurité plus que de sécurité.  « Mais tous ses copains en ont ! » dites vous. Pas tous, si vous  regardez bien, il y a forcément des parents raisonnables dans le lot.
– Et si vous dotez votre enfant d’un portable, vous renforcerez la  pression sur ceux qui résistent encore.  « Mais il en meurt d’envie ! » Essayez d’analyser ce qui se cache sous  cette demande. Si c’est une demande de communication, votre enfant  peut avoir une adresse protégée par un mot de passe sur l’ordinateur  familial. S’il s’intéresse surtout à la musique, offrez lui un  baladeur numérique…
– Et ne comptons pas sur un comportement « raisonnable » d’un enfant  avec un portable. Un enfant ne peut pas intégrer le message de santé  publique : il fait confiance à ses parents ; si c’était dangereux, ils  ne lui en auraient pas offert un ; s’ils lui en donnent un, c’est que  ce n’est pas dangereux. Nous ne sommes pas capables d’avoir un usage  modéré de ces merveilleux joujoux, alors un enfant ? Et l’oreillette ?  Avez-vous déjà vu un enfant utiliser une oreillette ?
– Si le mal est fait, si votre enfant est déjà équipé, et s’il vous  semble impossible de revenir en arrière, aidez-le au moins à prendre  les mesures de protection qui s’imposent : forfait respecté, SMS  plutôt qu’appels vocaux, usage de l’oreillette, pas d’usage dans les  transports en commun où l’émission est maximum, pas de maintien près  des organes vitaux – c’est-à-dire en clair pas de portable dans la  poche, portable éteint la nuit et surtout pas posé allumé sur la table de chevet, voire sous l’oreiller : un portable émet tout le temps et  ces émissions perturbent le sommeil, temps du repos et de la  mémorisation.

Nous sommes tentés de demander aux parents une attention  complémentaire quant à  l’utilisation de plus en plus fréquente d’appareils en Connexion Wi-fi que sont les tablettes numériques, les ordinateurs portables comme d’ailleurs les jouets (les consoles de jeux par exemple) qui sont aussi des sources de rayonnements électromagnétiques.

N’hésitez pas à faire circuler ce message vers tous les parents de votre connaissance !!  Plus d’informations sur Robin des Toits. ——————————————–

Hommage à David Servan-Schreiber: médecin neuropsychiatre

Hommage à David Servan-Schreiber: hommage à un ami

Reprenons les termes de sa co-auteure dans l’écrit de son dernier livre et qui illustre bien ce qui fut ce médecin neurologue et psychiatre qui vient de nous quitter à 50 ans victime d’une rechute de sa tumeur cérébrale diagnostiquée incidemment il y a 20 ans: la devise de David-Servan-Schreiber:”-créer-du-lien-jusqu’au dernier-souffle”.
C’est bien comme cela que ceux qui l’ont connu, apprécié tant par sa gentillesse, sa compétence , son esprit critique et son courage, garderons l’image de ce grand homme professionnel de santé militant pour la santé de chacun,” jusqu’au dernier souffle”
.
David Servan-Schreiber emporté par la maladie qui aura été un des grands combats de toute sa vie était aussi un visionnaire averti qui s’était résolument engagé dans d’autres combats de sensibilisation pour la santé publique comme en 2008 “L’appel des vingt contre les dangers du portable

Il nous restera à relire ses ouvrages qui ont participé à la prise de conscience entre l’environnement dans toutes ces composantes; l’alimentation et la santé  et penser à lui comme celui qui a éclairé la lanterne pour nous tracer un chemin que l’on essaiera de poursuivre avec la même détermination.

Guérir (Robert Laffont, 2003); Anticancer” (Robert Laffont, 2007); et  son dernier livre “On peut se dire au-revoir plusieurs fois” (Ed. Robert Laffont, juin 2011).

Un nouvel arrêté va handicaper les associations locales environnementales

 

le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations environnementales.
Celui-ci fixe les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au premier point de l’article R.141-21 du code de l’environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instances.
Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d’utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d’un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

De plus, l’Etat s’octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s’assurer « de leur indépendance ».

Le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure qui n’apparait pas comme d’intérêt local et environnemental.

l’arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au 1° de l’article R. 141-21 du code de l’environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instances (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

Selon les informations de l’INVS le nombre de cancers continue d’augmenter

L’Institut de veille sanitaire (INVS)publie des projections de l’incidence et de la mortalité par cancer en France pour l’année 2011. Le nombre de cancers ne cesse d’augmenter.

Ces projections 2011 réalisées à partir des données des registres de cancer jusqu’en 2006 et des données nationales de mortalité par cancer observées jusqu’en 2008 reposent sur différents scénarios de modélisation statistique pour chaque type de cancer.

Elles indiquent une hausse du nombre de nouveaux cas de cancer.  Chez l’homme il est prévu 207 000 nouveaux diagnostics de cancer (incidence) en France métropolitaine. Cette estimation est de 158 500 chez la femme.

Avec 71 000 nouveaux cas, le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent chez l’homme avant le cancer du poumon (27 500 cas) et le cancer colorectal (21 500 cas).

Chez la femme, le cancer du sein est le plus fréquent avec 53 000 nouveaux cas devant le cancer colorectal (19 000 cas) et le cancer du poumon (12 000 cas) ce dernier est en hausse constante.

Ces projections sont calculées à partir de données issues d’un partenariat entre l’InVS, l’Institut national du cancer (INCa) et d’autres. Elles sont basées sur les données des registres de cancer jusqu’en 2006 et les données nationales de mortalité par cancer observées jusqu’en 2008.

“Nous assistons à une stabilisation du nombre de cancers du sein diagnostiqués, que l’on peut expliquer de deux façons”, précise Arlette Danzon, médecin de santé publique et responsable de l’unité cancer à l’InVS. “La première hypothèse concerne une moindre prescription de traitement hormonal substitutif chez les femmes ménopausées. La seconde est en lien avec la généralisation du dépistage, en 2004, qui a provoqué dans un premier temps une augmentation du nombre de cas par rattrapage“. En d’autres termes, de nombreux cancers ont alors été découverts, ce qui a artificiellement augmenté l’incidence de cette maladie pendant quelques années.

Nouvelles rassurantes de France

Un tel phénomène a déjà été observé aux États-Unis. L’incidence du cancer du sein y avait augmenté dans les années 1980 et 1990 en raison du développement du dépistage par mammographie et à cause des hormones. Puis une baisse a été observée à partir de 2002, notamment à la suite de la publication des résultats de la grande étude Women’s Health Initiative (WHI) qui avait confirmé un risque accru de cancer du sein et de l’ovaire avec les traitements hormonaux. Mais une récente étude indique que cet effet positif n’a, malheureusement, pas duré.

Concernant la mortalité en France, les nouvelles sont plutôt rassurantes : certes, le cancer du sein devrait être encore responsable de 11 500 décès en 2011, mais ce taux ne cesse de diminuer dans notre pays depuis près de 15 ans. “C’est logique”, continue le Dr Danzon : “Plus les diagnostics sont réalisés précocement, plus les traitements ont de chances d’être efficaces et plus le risque de décès diminue.” Il faut aussi y ajouter les progrès réalisés dans le domaine thérapeutique. Quant au cancer colorectal, il devrait faire 8 300 victimes cette année.

Mais le principal sujet de préoccupation des spécialistes reste la constante augmentation du nombre de cancers du poumon chez la femme. Il devrait atteindre 12 000 patientes cette année et en tuer 8 100. Certes, ces projections sont encore bien inférieures à celles établies pour les hommes (27 500 cas et 21 000 décès), mais la différence tend à diminuer avec le nombre croissant de femmes qui fument.

 

L’Europe s’interroge sur les risques des coktails chimiques

La Commission européenne a lancé une consultation sur une approche d’évaluation des risques environnementaux et sanitaires des mélanges de produits chimiques. Trois de ses comités scientifiques ont proposé une approche commune.

La législation européenne considère actuellement les risques des produits chimiques isolément les uns des autres, mais le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC), le Comité scientifique des risques sanitaires et environnementaux (CSRSE) et le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (CSRSEN) sont d’accord pour affirmer que les produits chimiques interagissent pour produire des effets combinés, bien supérieurs aux effets de chaque composant pris à part.

Les trois comités ont produit des graphiques permettant de choisir la méthode d’évaluation des risques la plus appropriée pour un mélange. Ces outils d’aide à la décision sont fondés sur plusieurs découvertes, notamment le fait que deux produits chimiques avec des modes d’action différents ne devraient pas produire d’effet lorsqu’ils sont combinés, s’ils sont présents à des niveaux où ils ne pourraient produire d’effet, pris séparément.

Les comités proposent des critères pour donner la priorité aux mélanges les plus préoccupants, notamment en jugeant la toxicité de leurs composants.