Selon une information de l’AFP
Plus de 2 ans après la catastrophe, une « situation d’urgence » a été déclarée, mardi 6 août, par l’Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) à la centrale de Fukushima, où de l’eau hautement radioactive se déverse toujours dans l’océan Pacifique, sans que l’opérateur Tepco (Tokyo Electric Power) soit en mesure de la contenir.
Le gouvernement japonais a fait savoir mercredi 7 août qu’environ 300 tonnes d’eau contaminée se déversaient chaque jour dans la mer à partir de la centrale de Fukushima.
A Fukushima, la pollution a plusieurs origines : les rejets radioactifs liquides en provenance du site accidenté, les retombées atmosphériques sur la surface de la mer et le transport de pollution par lessivage des terrains contaminés. Elle pourrait durer des mois- à des niveaux décroissants au fil du temps-, et s’aggraver si le corium, ce mélange d’acier de la cuve et de combustibles en fusion, venait à traverser le socle de béton des réacteurs 2 et 3.
«Selon les échantillons analysés le 5 juillet 2013 (…) nous avons détecté un niveau record de 600.000 becquerels par litre» de tritium, dix fois supérieurs aux recommandations gouvernementales de 60.000 becquerels par litre, a indiqué Tepco. Continue reading