Tous les articles par Jacqueline Collard

Des réfugiés climatiques de plus en plus nombreux

Les catastrophes naturelles au niveau mondial ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette nouvelle étude menée par le Conseil norvégien des réfugiés spécialisée dans l’aide d’urgence.

Ce rapport vient à point nommé lors du sommet de New York sur le climat . Selon le Norwegian Refugee Council, 22 millions de personnes ont dû quitter leurs foyers en raison de catastrophes naturelles.

Le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.
«Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables», suggère le rapport.

21 Septembre Journée d’action mondiale pour le climat

Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le rapport de l’association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi 23 septembre prochain au siège des Nations unies à New York.Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette étude.

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Le rapport de l’association humanitaire  publié avant le sommet sur le climat montre que
le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.

Face à cette situation alarmante, l’IMDC appelle la communauté internationale à  mettre rapidement cette question des déplacements à l’agenda des négociations en cours au sein de l’ONU sur les futurs Objectifs de développement durable, qui doivent prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement dont l’échéance arrive en 2015. Les rapporteurs appellent la communauté internationale à agir lors du prochain sommet mondial sur le climat le 23 septembre à New York (USA). « Les décideurs doivent veiller à ce que les plans nationaux de réduction des risques de catastrophes naturelles et d’adaptation au changement climatique intègrent des mesures prenant en compte le risque et l’impact des déplacements ». Les gouvernements doivent « faciliter » les migrations et prévoir « des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables ».

Nouvelle étude dans Nature sur les édulcorants et le diabète

La nouvelle étude publiée dans Nature confirme cette ambiguïté des édulcorants et révèle pour la première fois des perturbations de la composition et la fonction de la flore intestinale.Le professeur Eran Elinav, de l’Institut Weizmann en Israel, principal auteur de l’étude montre que chez la souris 3 édulcorants ( saccharine, aspartame et sucralose) utilisés en prévention du diabète provoquaient chez elle à l’inverse,  une mauvaise assimilation du glucose .

Trois groupes de souris adultes ont ingéré de l’eau de boisson enrichie d’un de ces trois édulcorants. Au bout d’une semaine, ces souris présentaient un des signes avant-coureurs du diabète : une « intolérance au glucose » qui s’est traduit par une élévation du taux  de ce sucre dans le sang. En revanche, les rongeurs qui buvaient de l’eau seule ou même de l’eau sucrée ne développaient pas cette anomalie.

Les auteurs ont analysé les données de 381 hommes ou femmes non diabétiques, qui avaient répondu à un questionnaire sur leur alimentation. Le résultat montrait qu’une consommation d’édulcorants étaient liés à une mauvaise assimilation du glucose.

 Cette étude est à rapprocher de celle de l’Inserm de 2003 qui  avait suivi plus de 66 000 femmes durant 14 ans, et  avait trouvé que les consommatrices d’une quantité modérée de boissons édulcorées présentaient un risque accru de diabète.

 C’est une nouvelle alerte sur les risques potentiels des édulcorants artificiels ou faux-sucres très utilisés par l’industrie agro-alimentaire dans de nombreux produits »light » aliments, sodas, desserts etc..

Nature (J. Suez et al. Nature http://dx.doi.org/10.1038/nature13793; 2014)



Rencontre nationale eau bien commun à Lyon les 13 et 14 septembre

La Coordination Eau Bien Commun France est née

Lyon | le 15/09/2014 | Communiqué de presse

Des citoyens et associations de toute la France se sont réunis ce week-end à Lyon, sur la Péniche du Val de Rhône à l’initiative de la Coordination Eau Ile-de-France, de la Coordination Eau Bien Commun Rhône-Alpes et la Coordination Eau Bien Commun PACA. Pour porter d’une seule voix, l’eau bien commun dans les différents débats et combats, il a été décidé de créer la Coordination Eau Bien Commun France.

Depuis plusieurs années, une vague inédite, citoyenne et associative autour de l’eau bien commun mobilise associations, réseaux et citoyens en France et en Europe.

Des actions en faveur du droit humain à l’eau et à l’assainissement, d’une gestion publique et démocratique de l’eau, et pour la préservation de la ressource sont menées par des collectifs de citoyens et associations localement et régionalement.

 Cette deuxième réunion nationale a réuni plus de quarante représentants d’associations et citoyens et leur a permis d’échanger et d’engager ensemble plusieurs campagnes communes au niveau national. En premier lieu, il s’agit de soutenir et de généraliser l’action initiée par la Coordination Eau Ile-de-France et la Fondation France Libertés, contre les coupures illégales d’eau et pour l’application de la loi Brottes et du droit à l’eau.

Il s’agit aussi de prolonger l’action menée au moment des élections municipales avec le kit citoyen à destination des candidat, en élaborant une nouvelle version enrichie, à destination des associations et des nouveaux élus, pour faciliter les réalisations dans le domaine de l’eau au niveau local. Enfin s’est exprimée la volonté collective de s’impliquer tout au long de 2015 dans la préparation de la conférence climatique et d’y faire entrer la question de l’eau comme un enjeu décisif pour restaurer le climat.

Pour optimiser les actions à l’échelle nationale, mutualiser les compétences, augmenter la visibilité et l’efficacité du mouvement, une coordination nationale autour de l’eau bien commun est née le 14 septembre 2014 à l’issu de cette rencontre. L’objectif de cette Coordination est de défendre le droit humain à l’eau et à l’assainissement et de promouvoir la gestion publique, écologique et démocratique de l’eau bien commun.

Associations, réseaux, collectivités et citoyens peuvent rejoindre la Coordination Eau Bien Commun France. Plus d’information et outils à disposition sur le site internet www.coordination-eau.fr .

 CONTACT PRESSE :

  • sur Rhône-Alpes Mme Dejean : Coordination eau Rhône-Alpes    06 74 02 11 76
  • sur Paris : M. Oliva  Coordination eau Ile-de-France      Bureau  09 82 31 73 84                                                                                                                                   Port        06 22 72 25 59

La loi d’avenir votée : agriculture, alimentation et forêts sont concernées

Aprés six mois d’âpres débats à l’Assemblée nationale et le Sénat , le Parlement a définitivement adopté, ce jeudi 11 septembre la loi d’avenir portant sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Elle vise à  renforcer la compétitivité des filières agricoles  tout en prenant le virage de l’agro-écologie.

Elle a pour finalité affichée, dans le cadre de la politique de l’alimentation définie par le Gouvernement, dans son article premier :

D’assurer à la population l’accès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant l’emploi, la protection de l’environnement et des paysages et contribuant à l’atténuation et à l’adaptation aux effets du changement climatique ;

De développer des filières de production et de transformation alliant performance économique, sociale, notamment à travers un haut niveau de protection sociale, environnementale et sanitaire, capables de relever le double défi de la compétitivité et de la transition écologique, dans un contexte de compétition internationale

De contribuer à la protection de la santé publique et de la santé des agriculteurs et des salariés du secteur agricole, de veiller au bien-être et à la santé des animaux, à la santé des végétaux et à la prévention des zoonoses

 Parmi les mesures phares cette  loi  entend :

  •  limiter l’épandage de produits phytosanitaires par les agriculteurs à proximité de ces mêmes lieux, ainsi que des hôpitaux, centres de santé et maisons de retraite.
  • protéger de la course à l’artificialisation des sols ceci par des mesures compensatoires dés 2016
  • mettre en place un dispositif de « phytopharmacovigilance »pour surveiller  les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques sur l’homme, les animaux, dont les abeilles ou sur l’environnement.

www.assemblee-nationale.fr