Tous les articles par Jacqueline Collard

La France de nouveau épinglée pour la pollution aux nitrates

La commission européenne via la cour de justice a de nouveau signifier à la France ses manquements de la directive de 1991 concernant  les nitrates et les pollutions agricoles.

En effet notre pays s’est montré trop peu exigeant vis à vis de cette directive en ne prenant pas la mesure des zones vulnérables, ces régions sérieusement polluées par les effluents agricoles où il serait urgent  d’agir. On peut bien sur penser aux plages avec les algues vertes en Bretagne mais nous ne devons pas oublier le rapport  interministériel sur la protection des captages d’eau potable qui faisait état de plus de 2000 captages fermés en 15 ans en France par inaptitude à les rendre conformes soit pour les teneurs en nitrates soit en pesticides.

L’essentiel du problème des nitrates résulte de l’excès d’azote qui ruisselle sur les terres agricoles vers les rivières.La réglementation française est jugée bien trop  laxiste sur les dates et les durées d’épandage de lisier et autres fertilisants azotés. De même, les effluents d’élevage et les engrais azotés sont aussi à l’origine de l’essentiel des émissions d’ammoniac, un gaz nocif pour la santé et qui participent à cette pollution nitrée. Les rivières chargées en nitrates contribuent à l’eutrophisation des eaux côtières et empêchent donc la France de respecter une autre directive-cadre concernant le milieu marin.

Une première condamnation de la France pour sa pollution des eaux datait de 2013. Dans les deux cas, Paris risque une amende forfaitaire plus des astreintes journalières, dont les montants ne sont pas encore connus, mais qui pourraient atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros. La justice européenne menace en effet de prononcer un deuxième arrêt dans les prochains mois si la France ne redresse pas la situation.

Préférez les connexions filaires à la Wi Fi

En cette période de rentrée nous vous rappelons les conseils du Criirem notre partenaire à transmettre dans les établissements où sont scolarisés vos enfants:

Criirem
Centre de Recherche et d’Information Indépendant
sur les Rayonnements Electromagnétiques

Communiqué de presse
Les enfants des écoles seront-ils exposés aux hyperfréquences des bornes WIFI?

En 2009, le Grenelle des Ondes a conclu à l’interdiction des portables dans les écoles primaires (900 MHz, 1800 MHz, 2100 MHz) malgré cette précaution, les enfants risquent de se voir exposés à des fréquences encore plus élevées, les ondes WIFI (2400 MHz).

tablette
Des bornes WIFI branchées sur les lignes internet diffusent dans les classes un rayonnement de fréquences 2400 MHz captés par les ordinateurs portables des enfants, qui émettent en retour vers la borne sur la même fréquence. Bornes et ordinateurs participent à générer un champ électromagnétique dans l’ambiance de la classe.
De même aucune préconisation n’ait faite sur le mode de liaison entre le tableau blanc interactif et l’ordinateur. Elle peut être filaire, VGA, RS232 ou USB ou hertzienne, WIFI, Bluetooth. Si l’école choisit une connexion WIFI ou Bluetooth, entre le tableau et l’ordinateur, le niveau de champ augmente. Rappelons que la pénétration des hyperfréquences dans la boîte crânienne des enfants de moins de 10 ans est 3 fois plus étendue que pour celle d’un adulte.

Le cahier des charges proposé au Mairie ne fait état d’aucune donnée technique concernant les puissances des bornes WIFI, donc ne permet pas d’estimer les niveaux de champ auxquels seront exposés les enfants.

Avant d’amener de nouvelles fréquences dans les écoles, ne serait- il pas prudent de faire un état des lieux et de connaître le niveau d’exposition actuelle. ?

Rappelons que l’OMS a classé les ondes radioélectriques, dont les hyperfréquences, dans la classe 2B, comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » comme l’amiante, le plomb et le DDT

Gérer les risques sanitaires potentielles implique de privilégier la connexion internet filaire dans les écoles.

Catherine GOUHIER
Secrétaire Générale CRIIREM
Association 1901 N° 0723011863 – 19-21 rue Thales de Milet – 72 000 Le Mans
contact@criirem.org – tél : 02 43 21 18 69 – www.criirem.org

Le cancer bronchique progresse chez les non fumeurs

Le service pneumologique de l’hôpital de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a participé à une vaste étude sur les cancers bronchiques chez les non fumeurs.

Entre 2000 et 2010, la proportion de malades non fumeurs atteints d’un cancer bronchique est passée de 7% à  11%.

Principales causes avancées:  tabagisme passif, exposition aux émanations du dioxyde de carbone, exposition au radon, à la silice, à l’amiante, séquelles de maladies respiratoires, radiothérapie…

Ces données sont extraites d’une vaste étude conduite dans une centaine d’hôpitaux français dont celui de Saint-Brieuc. La synthèse de cette enquête a été rédigé par Dr Daniel Coëtmeur, pneumologue au centre hospitalier de Saint-Brieuc. Le spécialiste a présenté l’étude, en juin, à Chicago, lors du congrès de l’American society of clinical oncology.

Les sols grands réservoirs de biodiversité

Les scientifiques du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols et du Genosol de l’Inra à Dijon participent à la prise de conscience de l’importance de la vie souterraine, afin de cultiver de manière durable.

Ils font la démonstration que le sol héberge le plus grand réservoir de biodiversité de la planète. Collemboles, micro-arthropodes, acariens, vers de terres, bactéries et champignons participent à la dégradation de la matière organique en matière minérale essentielle pour nourrir les plantes. Une donnée essentielle que l’agriculture intensive néglige souvent, ce qui a pour effet d’appauvrir des sols.

Autant de prise de conscience nécessaire dans la chute de la biodiversité que nous observons partout dans le monde.

Plateforme Genosol

 

L’aluminium, très utilisé, souvent controversé

L’Aluminium peut se retrouver  partout : dans notre alimentation, dans l’eau du robinet, dans les accessoires de cuisine, les emballages, les cosmétiques, dans les pansements,  les médicaments, mais aussi dans les vaccins !

Il est souvent utilisé comme additif alimentaire comme anti agglomérant ou conservateur ; on le trouve inscrit sur l’étiquetage par le codage: : E541 (boulangerie), E173 (colorant), E520 (épaississant), E1452 (émulsifiant), E559, etc… La dose limite est réglementée, la quantité utilisée et donc réduite , cependant les aliments peuvent contenir des quantités d’aluminium plus importantes en raison de l’ajout d’additifs alimentaires ou de la contamination par les emballages et ustensiles de cuisine contenant ce métal. Résultat : l’ingestion d’aliments constitue 95% de nos apports quotidiens en aluminium.

Si les aliments représentent une grande partie de notre exposition à l’aluminium, l’eau du robinet peut également en contenir. En effet, l’aluminium provient du ruissellement des sols mais pas seulement… Lors du traitement des eaux, des agents floculants à base de sels d’aluminium sont ajoutés pour éliminer les particules organiques dans l’eau. La valeur réglementaire de la concentration de l’aluminium dans l’eau est fixée à 0,2 mg/l par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite.

L’aluminium est une neurotoxine qui peut provoquer des lésions graves. Si une dose trop importante d’aluminium arrive dans le cerveau, cela déclenche une encéphalopathie et les neurones meurent massivement. Ce métal a également une influence sur la formation des os et la structure osseuse.

L’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des aliments) établit la dose tolérable d’ingestion d’aluminium et l’Afssaps recommande d’abaisser la teneur en aluminium des anti-transpirants de 5% à 0,6%. Mis à part cela, aucune norme ne fixe un taux maximum autorisé.

Que ce soit à travers notre alimentation, nos cosmétiques ou l’eau que nous buvons, sans le savoir, nous absorbons de plus en plus d’aluminium. Pourtant, comme nous venons de le voir, ce métal est d’une part inutile à notre organisme et d’autre part dangereux pour la santé. Il est impossible d’éviter toute exposition mais il est néanmoins possible de la limiter en reconnaissant sa présence.

rappels de vigilance précisés par l’ASEF:
Voici un petit rappel des bons gestes anti-aluminium à adopter :
– Jetez les ustensiles de cuisine en aluminium et remplacez-les par des casseroles et poêles en acier inoxydable.
– Privilégiez les bocaux en verre pour la conservation de vos aliments, notamment les laits pour nourrissons.
– Pour les canettes, vérifiez la DLUO (Date limite d’utilisation optimale) car plus le liquide reste dans la canette, plus le risque de contamination est élevé.
– Pour vos papillotes, préférez le papier sulfurisé au papier aluminium.
– Lisez les étiquettes et bannissez les aliments contenant des additifs alimentaires contenant de l’aluminium
– N’utilisez pas d’anti-transpirant contenant des sels d’aluminium.
– Evitez les anti-acides ou n’utilisez les qu’occasionnellement.