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Les sols grands réservoirs de biodiversité

Les scientifiques du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols et du Genosol de l’Inra à Dijon participent à la prise de conscience de l’importance de la vie souterraine, afin de cultiver de manière durable.

Ils font la démonstration que le sol héberge le plus grand réservoir de biodiversité de la planète. Collemboles, micro-arthropodes, acariens, vers de terres, bactéries et champignons participent à la dégradation de la matière organique en matière minérale essentielle pour nourrir les plantes. Une donnée essentielle que l’agriculture intensive néglige souvent, ce qui a pour effet d’appauvrir des sols.

Autant de prise de conscience nécessaire dans la chute de la biodiversité que nous observons partout dans le monde.

Plateforme Genosol

 

L’aluminium, très utilisé, souvent controversé

L’Aluminium peut se retrouver  partout : dans notre alimentation, dans l’eau du robinet, dans les accessoires de cuisine, les emballages, les cosmétiques, dans les pansements,  les médicaments, mais aussi dans les vaccins !

Il est souvent utilisé comme additif alimentaire comme anti agglomérant ou conservateur ; on le trouve inscrit sur l’étiquetage par le codage: : E541 (boulangerie), E173 (colorant), E520 (épaississant), E1452 (émulsifiant), E559, etc… La dose limite est réglementée, la quantité utilisée et donc réduite , cependant les aliments peuvent contenir des quantités d’aluminium plus importantes en raison de l’ajout d’additifs alimentaires ou de la contamination par les emballages et ustensiles de cuisine contenant ce métal. Résultat : l’ingestion d’aliments constitue 95% de nos apports quotidiens en aluminium.

Si les aliments représentent une grande partie de notre exposition à l’aluminium, l’eau du robinet peut également en contenir. En effet, l’aluminium provient du ruissellement des sols mais pas seulement… Lors du traitement des eaux, des agents floculants à base de sels d’aluminium sont ajoutés pour éliminer les particules organiques dans l’eau. La valeur réglementaire de la concentration de l’aluminium dans l’eau est fixée à 0,2 mg/l par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite.

L’aluminium est une neurotoxine qui peut provoquer des lésions graves. Si une dose trop importante d’aluminium arrive dans le cerveau, cela déclenche une encéphalopathie et les neurones meurent massivement. Ce métal a également une influence sur la formation des os et la structure osseuse.

L’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des aliments) établit la dose tolérable d’ingestion d’aluminium et l’Afssaps recommande d’abaisser la teneur en aluminium des anti-transpirants de 5% à 0,6%. Mis à part cela, aucune norme ne fixe un taux maximum autorisé.

Que ce soit à travers notre alimentation, nos cosmétiques ou l’eau que nous buvons, sans le savoir, nous absorbons de plus en plus d’aluminium. Pourtant, comme nous venons de le voir, ce métal est d’une part inutile à notre organisme et d’autre part dangereux pour la santé. Il est impossible d’éviter toute exposition mais il est néanmoins possible de la limiter en reconnaissant sa présence.

rappels de vigilance précisés par l’ASEF:
Voici un petit rappel des bons gestes anti-aluminium à adopter :
– Jetez les ustensiles de cuisine en aluminium et remplacez-les par des casseroles et poêles en acier inoxydable.
– Privilégiez les bocaux en verre pour la conservation de vos aliments, notamment les laits pour nourrissons.
– Pour les canettes, vérifiez la DLUO (Date limite d’utilisation optimale) car plus le liquide reste dans la canette, plus le risque de contamination est élevé.
– Pour vos papillotes, préférez le papier sulfurisé au papier aluminium.
– Lisez les étiquettes et bannissez les aliments contenant des additifs alimentaires contenant de l’aluminium
– N’utilisez pas d’anti-transpirant contenant des sels d’aluminium.
– Evitez les anti-acides ou n’utilisez les qu’occasionnellement.

28 aôut rassemblement des EHS à la limite de la Région RA et PACA

Rassemblés à Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) depuis le 25 août, de nombreux électro-hypersensibles de France et d’Europe ont échangé encore jusqu’à 31 aout. Cette pathologie, liée aux différentes ondes électromagnétiques mais non reconnue par l’OMS, touche de plus en plus de personnes. Celles-ci ont bien souvent abandonné maison, travail, amis, afin de vivre loin du WiFi et des antennes-relais en l’absence de reconnaissances et  de solutions médicales pour avoir une vie”normale”.

Rassemblement Dourbon aout 2014

 Le 28 aout , Michèle Rivasi, eurodéputée d’Europe Écologie-Les Verts, était venue accompagnée de scientifiques reconnus et d’élus régionaux et locaux. L’élue de la Drôme a fait des EHS son cheval de bataille depuis une dizaine d’années: elle est cofondatrice du CRIIREM, le Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques qui a démontré la faible exposition des lieux. « L’électrosensibilité existe, même si c’est complexe, c’est malheureusement sous-traité », déplore l’élue.

Deux enquêtes , qui portent sur l’électrosensibilité sont en cours. La première, dirigée par Jean-Pierre Marc-Vergnes, Professeur chercheur INSERM  de l’université de Toulouse, ( lui même sur les lieux ) devrait s’achever avant la fin de l’année. Elle teste l’hypothèse d’une relation entre les symptômes que ressentent les personnes électrosensibles et une hypersensibilité de leurs cerveaux aux ondes.

À Saint-Julien-en-Beauchêne, à quelques kilomètres à peine du lieu de réunion des EHS, d’anciens bâtiments de la Caisse d’allocation familiale (Caf) sont situés dans une zone où le niveau de rayonnement électromagnétique est quasi-nul et pourrait soulager certains d’entre eux en grande difficulté sanitaire. Depuis 2011, “Une terre pour les EHS” a rassemblé plus de 700 personnes atteintes d’électrosensibilité, dont une importante majorité de femmes. « Ce que nous voulons, c’est vivre dignement, revendique Philippe Tribaudeau président de l’association:la plupart des électro-hypersensibles est isolée, n’a plus de vie sociale ». Cette semaine d’échanges aura permis de fédérer un peu plus les différents collectifs pour faire cause commune et poursuivre leur quête de reconnaissance.

Pollution domestique et automobile accroissent la pression artérielle

Selon la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) du 25 août  les polluants émis dans l’air par les pots d’échappement et par la combustion domestique de bois ou de charbon augmentent la pression artérielle, selon une récente étude internationale menée en Chine.

Les auteurs de l’étude ont constaté une hausse de la tension artérielle systolique des participantes, qui correspond à la phase de contraction du cœur. Cette augmentation est davantage liée au niveau de particules de carbone-suie dans l’air qu’aux autres polluants. « Nos résultats montrent que les effets du noir de carbone sur la tension artérielle sont au moins deux fois plus importants que ceux des autres particules de polluants dans l’air, concluent- ils.

L’effet cardiovasculaire du carbone noir issu de la combustion de la biomasse est majoré par la coexistence avec la pollution automobile”.« On savait que le carbone-suie avait des effets cardiovasculaires mais jusqu’alors on pensait qu’il avait surtout des conséquences néfastes chez les personnes fragiles, sujettes à un risque d’infarctus., or cette étude montre que le seul fait d’être exposé à ce polluant accroît la pression artérielle », souligne Francelyne Marano, toxicologue et professeure à l’université Paris Diderot.

Et cet impact est d’autant plus grand que l’on a ce que l’on appelle un « effet cocktail ». « On parle d’effet cocktail car l’effet sur la santé de plusieurs polluants respirés en même temps, insiste Gilles Aymoz de l’ADEME, est plus fort que la somme des effets de chaque polluant. »

L’OMS recommande l’interdiction de la cigarette électronique aux mineurs

L’OMS a recommandé d’interdire la vente de cigarettes électroniques aux mineurs, estimant que leur consommation posait de “graves menaces” aux adolescents et aux foetus.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rendu public ce jour 26 aout un rapport dans lequel elle demande une réglementation stricte sur les cigarettes électroniques prévoyant notamment d’en interdire la publicité ainsi que d’en bannir l’usage à l’intérieur et la vente aux mineurs.

Le vapotage passif serait-il nuisible ? “Les preuves existantes montrent” que les cigarettes électroniques “ne sont pas de la simple vapeur d’eau”, constate l’OMS. D’après l’organisation, il “existe suffisamment de preuves pour mettre en garde les “enfants, adolescents, femmes enceintes et femmes en âge de procréer” sur les conséquences à long terme que peut avoir la consommation de cigarettes électroniques sur “le développement du cerveau”. En France, la vente aux mineurs est déjà interdite et à la rentrée Marisol Touraine ministre des affaires sociales et de  la Santé doit présenter un plan anti-tabac .

Les cardiologues américains de de l’American Heart Association demandaient lundi une réglementation plus stricte des cigarettes électroniques s’inquiétant notamment de son succès chez les jeunes et se disant “fermement engagé à empêcher l’industrie du tabac de créer une nouvelle génération de fumeurs ayant une dépendance à la nicotine”

Les experts souhaitent une interdiction de la consommation dans les espaces publics fermés “au moins jusqu’à ce qu’il soit prouvé que la vapeur exhalée n’est pas dangereuse pour les personnes passant aux alentours”.