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Risques potentiels de contamination des cultures par l’irragation

Une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology met l’accent sur l’irrigation par des eaux en provenance des de cours d’eau contenant des eaux usées pas assez traitées. Même si le risque sanitaire semble a priori négligeable, des incertitudes demeurent.

Notre approvisionnement en eau est également exposé à plusieurs agressions environnementales. Le chlore, ajouté pour éliminer les micro-organismes, se dissout dans les trihalométhanes dangereux, ce qui peut provoquer une diminution de la fonction thyroïdienne chez les enfants. De plus, des taux de VOC (volatile organic carbon) régulièrement élevés, de pesticides et d’herbicides ont été constatés dans les eaux de surface. Ces dernières années, on note de plus en plus souvent la présence de médicaments et d’hormones dans l’eau. Depuis des années l’ANSES nous alerte sur la présence, certes en faible dose, de résidus médicamenteux dans l’eau, qui peuvent de ce fait se retrouver sur les légumes et cultures irriguées.

L’EFSA alerte sur la présence de retardateurs de flamme dans les produits alimentaires

La Commission européenne demande aux Etats membres de l’UE une surveillance accrue des retardateurs de flamme bromés dans les denrées alimentaires, dans une recommandation publiée  au Journal officiel de l’Union européenne (Joue).

la Commission appelle les Etats membres de l’Union européenne à une surveillance vigilante en 2014 et 2015, portant sur «un grand nombre de denrées alimentaires différentes reflétant les habitudes de consommation, afin de fournir une estimation précise de l’exposition».

Parmi les retardateurs de flamme, la Commission cite entre autres les polybromodiphényléthers (PBDE), les hexabromocyclododécanes (HBCDD), le tétrabromobisphénol A (TBBPA) et ses dérivés, ainsi que les phénols bromés et leurs dérivés.

Ces retardateurs de flammes ont pourtant des applications qui pourraient paraitre éloignées des produits alimentaires c’est donc la pollution de l’environnement qui  serait l’hypothèse de leur présence, via l’air, l’eau et les sols.

En rappel de  leurs usages courants :

  • polybromodiphényléthers (PBDE) – plastiques, textiles, moulages électroniques, circuits;
  • hexabromocyclododécane (HBCDD) – isolation thermique dans l’industrie du bâtiment;
  • tétrabromobisphénol A (TBBPA) et autres phénols – cartes de circuits imprimés, thermoplastiques (principalement dans les téléviseurs);
  • polybromobiphényles (PBB) – appareils ménagers, textiles, mousses plastiques
  • autres retardateurs de flamme bromés.

Pour chacun de ces produits bromés , la recommandation mentionne une liste d’aliments d’origine animale à surveiller, incluant le lait et les produits laitiers, les œufs et les ovoproduits, la viande et les produits carnés, les poissons et les produits de la mer, ainsi que les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge.

Cette surveillance accrue, dont les résultats devront être soumis à l’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), pourrait être étendue aux aliments pour animaux en 2015, prévoit la Commission.

Des réfugiés climatiques de plus en plus nombreux

Les catastrophes naturelles au niveau mondial ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette nouvelle étude menée par le Conseil norvégien des réfugiés spécialisée dans l’aide d’urgence.

Ce rapport vient à point nommé lors du sommet de New York sur le climat . Selon le Norwegian Refugee Council, 22 millions de personnes ont dû quitter leurs foyers en raison de catastrophes naturelles.

Le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.
«Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables», suggère le rapport.

21 Septembre Journée d’action mondiale pour le climat

Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le rapport de l’association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi 23 septembre prochain au siège des Nations unies à New York.Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette étude.

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Le rapport de l’association humanitaire  publié avant le sommet sur le climat montre que
le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.

Face à cette situation alarmante, l’IMDC appelle la communauté internationale à  mettre rapidement cette question des déplacements à l’agenda des négociations en cours au sein de l’ONU sur les futurs Objectifs de développement durable, qui doivent prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement dont l’échéance arrive en 2015. Les rapporteurs appellent la communauté internationale à agir lors du prochain sommet mondial sur le climat le 23 septembre à New York (USA). “Les décideurs doivent veiller à ce que les plans nationaux de réduction des risques de catastrophes naturelles et d’adaptation au changement climatique intègrent des mesures prenant en compte le risque et l’impact des déplacements”. Les gouvernements doivent “faciliter” les migrations et prévoir “des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables”.

Nouvelle étude dans Nature sur les édulcorants et le diabète

La nouvelle étude publiée dans Nature confirme cette ambiguïté des édulcorants et révèle pour la première fois des perturbations de la composition et la fonction de la flore intestinale.Le professeur Eran Elinav, de l’Institut Weizmann en Israel, principal auteur de l’étude montre que chez la souris 3 édulcorants ( saccharine, aspartame et sucralose) utilisés en prévention du diabète provoquaient chez elle à l’inverse,  une mauvaise assimilation du glucose .

Trois groupes de souris adultes ont ingéré de l’eau de boisson enrichie d’un de ces trois édulcorants. Au bout d’une semaine, ces souris présentaient un des signes avant-coureurs du diabète : une « intolérance au glucose » qui s’est traduit par une élévation du taux  de ce sucre dans le sang. En revanche, les rongeurs qui buvaient de l’eau seule ou même de l’eau sucrée ne développaient pas cette anomalie.

Les auteurs ont analysé les données de 381 hommes ou femmes non diabétiques, qui avaient répondu à un questionnaire sur leur alimentation. Le résultat montrait qu’une consommation d’édulcorants étaient liés à une mauvaise assimilation du glucose.

 Cette étude est à rapprocher de celle de l’Inserm de 2003 qui  avait suivi plus de 66 000 femmes durant 14 ans, et  avait trouvé que les consommatrices d’une quantité modérée de boissons édulcorées présentaient un risque accru de diabète.

 C’est une nouvelle alerte sur les risques potentiels des édulcorants artificiels ou faux-sucres très utilisés par l’industrie agro-alimentaire dans de nombreux produits”light” aliments, sodas, desserts etc..

Nature (J. Suez et al. Nature http://dx.doi.org/10.1038/nature13793; 2014)