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Pics de pollution: restriction de circulation des poids lourds par arrêté interpréfectoral

Nous vous transmettons l’ arrêté interpréfectoral de restriction de circulation des poids-lourds lors des pics de pollution dans les vallées alpines qui vient d’être  signé

Actualité du 20/08/2014 | mis à jour le 21/08/2014

 

Un arrêté inter-préfectoral a été signé le 18 juillet 2014. Il permet d’interdire la circulation des poids-lourds en transit de plus de 7,5 tonnes les plus polluants (Euro 1,2,3)  dans les vallées de l’Arve, la Maurienne, la Tarentaise et dans les zones urbaines des pays de Savoie lors de certains pics de pollution et dans la limite de 20 jours par an.

Ce nouvel arrêté s’inscrit dans le cadre du plan de protection de l’atmosphère de la Vallée de l’Arve qui prévoit dans son volet transport que, lors d’un épisode de pollution atmosphérique, des interdictions limitées puissent être mises en œuvre afin de restreindre  la circulation des poids lourds.

Avant sa signature, l’arrêté interpréfectoral a fait l’objet d’une procédure de participation du public en matière de décision réglementaire, telle que prévue par l’article L.120-1 du code de l’environnement, qui s’est déroulée du 27 mai au 15 juin 2014. À l’issue de la consultation, une synthèse des observations a été établie, consultable ici.

Pour en savoir plus consulter le site de la Préfecture de Haute-Savoie
Consulter l’Arrêté-préfectoral N°155 bis du 18/07/2014

L’Additif E150 (caramel) trés utilisé mérite attention

LInstitut scientifique de santé publique belge  ( ISP)  fait une mise en garde très claire par rapport au caramel, colorant alimentaire le plus répandu et le plus utilisé au monde…

Selon l’Institut, l’industrie agroalimentaire modifie très souvent la recette de base par l’adjonction d’ammoniac, de sulfites ou de ces deux substances chimiques combinées. La dénomination de colorant caramel recouvre ainsi quatre classes de colorants alimentaires identifiés comme E150a, E150b, E150c et 150d. La recette de base (E150a) est souvent modifiée par l’adjonction d’ammoniac (E150b), de sulfites (E150c) ou de ces deux substances chimiques combinées (E150d).

l’Institut scientifique de santé publique a ainsi repéré des substances qui empêchent les réactions immunitaires de l’organisme de fonctionner correctement ou qui présentent un haut potentiel toxicologique; voire des agents qui peuvent être cancérigènes pour l’homme.   Ce caramel industriel fait donc partie des  adjuvants particulièrement nocifs pour l’organisme

«La réglementation européenne se veut toutefois vigilante puisqu’elle fixe, pour les quatre classes de caramels, une dose journalière admissible (DJA) de produits néoformés 100 fois inférieure à la dose maximale que l’on peut ingérer sans effet toxique, explique l’Institut. Pour autant, les concentrations au niveau des denrées n’étant pas contrôlées, et compte tenu des habitudes alimentaires qui sont loin d’être homogènes au sein de la population, la question des conséquences sanitaires en cas de dépassement de ces seuils reste toujours en suspens. »

Le caramel donne aux aliments une couleur ambrée et permet de recréer le goût de grillé, il est utilisé dans les sodas à base de cola, mais aussi dans de nombreuses denrées comme par exemple les bières, les sauces, les vinaigres, les glaces, les fruits secs, etc.

Dans son communiqué, l’ISP précise que le but est simplement de faire prendre conscience au grand public la notion de substances néoformées, et la réalité qui se cache derrière l’intitulé « colorant caramel ». L’étude souligne également que, si la norme n’est pas forcément nocive aux adultes, elle peut l’être pour les enfants, dont l’alimentation est très riche en produits transformés.

Dépendance aux jeux vidéo et à Internet

Une étude japonaise indique que  4,20 millions d’adultes nippons sont dépendants à internet, dont 1,20 million “de façon maladive”. Ils sont incapables de réduire volontairement leur temps de navigation pour lequel ils sacrifient leur vie sociale, professionnelle et familiale.

En fait, l’addiction aux jeux vidéos est belle et bien reconnue, mais se distingue en ce qu’elle est une addiction comportementale et non chimique. Tout comme l’addiction aux jeux de hasard et d’argent, les jeux vidéos rentrent dans la catégorie des addictions comportementales qui ne font pas appel à la consommation de substances psychoactives.

Car la conception moderne de l’addiction ne se réduit pas à la dépendance, mais inclut également des conduites d’abus ; en particulier lorsque celles-ci induisent des dommages quels qu’ils soient.  Un temps important (plus de 30 heures par semaine) passé à ces pratiques et, surtout, un temps pris au détriment d’autres activités nécessaires à l’équilibre comme les relations sociales, amicales et familiales.

 Cette surconsommation de temps sur l’écran se traduit alors par une incapacité à contrôler et à réduire ce temps de jeu. Un véritable handicap qui peut avoir des répercussions sur le travail scolaire ou professionnel ainsi que sur l’équilibre alimentaire ou le sommeil.

Un autre symptôme particulièrement évocateur peut être une souffrance psychique associée à l’utilisation de ces jeux : tristesse, anxiété, agressivité, réduction d’un malaise…

Pour Bruno Rocher, psychiatre au service d’addictologie au CHU de Nantes et à l’Ifac, l’addiction aux jeux vidéos est un phénomène bel et bien réel même s’il est peut être plus exact de parler de “dimension addictive”.

Décès imputables à l’amiante (prévisions HCSP)

L’Institut national de veille sanitaire a également évalué entre 61.000 et 118.000 le nombre de décès attribuables à l’amiante entre 1995 et 2009. Selon des estimations rendues publiques vendredi 22 août dans un rapport du Haut conseil de la santé publique (HSCP)l’amiante pourrait provoquer entre 68.000 et 100.000 décès en France d’ici à 2050.

Depuis 1996, tous les bâtiments font l’objet d’une réglementation selon laquelle dès que le niveau dépasse les 5 fibres par litre d’air , des travaux de désamiantage ou de confinement doivent être entrepris.

En se basant sur des travaux de l’ (INVS), le HCSP estime qu’il faut s’attendre entre 2009 et 2050 à un nombre de cancers du poumon dus à l’amiante de l’ordre de 50.000 à 75.000 auxquels s’ajoutent 18.000 à 25.000 décès dus au mésothéliome, sans même compter d’autres cancers tels que ceux du larynx ou des ovaires pour lesquels la responsabilité de l’amiante a été confirmée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) en 2009″.

Le mésothéliome est un cancer de la plèvre, qui dans 80% des cas peut être attribué à l’exposition à l’amiante, un matériau isolant bon marché très largement utilisé en France dans de nombreux secteurs de l’industrie et de la construction jusqu’à son interdiction complète en 1997; mais ce cancer se déclare généralement de nombreuses années après l’exposition tout comme les cancers du poumon, dont 13% peuvent également être attribués à l’amiante, selon “une estimation basse” de l’INVS.

L’association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva) a réagi en demandant à la ministre de la santé “de ne tenir aucun compte de la position du HSCP et d’abaisser sans tarder le seuil du gestion du risque amiante dans les bâtiments (…) conformément aux recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses)”. Cette dernière avait recommandé en 2009 d’abaisser le seuil à 0,5 fibre par litre.

21 août à Montréal a eu lieu le congrès international de la Météorologie

A l’initiative de l’Organisation météorologique mondiale cette première conférence mondiale sur la météorologie s’est tenue à Montréal le 21 aout et a confirmé si besoin les effets du changement climatique.th-15 Cette agence des Nations unies, est constituée d’un millier de scientifiques qui ont débattu autour du thème, “la météo, quel avenir ?”.

Près de 10 ans après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n’est plus d’établir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu. Près de 10 ans après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n’est plus d’établir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu.

La première décennie du XXIe siècle a vu la température moyenne de la surface de la planète augmenter de 0,47 degré celsius. Or, une hausse de 1 degré génère 7% plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère, et comme l’évaporation est le moteur de la circulation des flux atmosphériques, une accélération des phénomènes météorologiques est à prévoir. Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes”, engendrant notamment davantage d’inondations soudaines, note Simon Wang, de l’Université Utah State.”Ce n’est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d’impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur”, avertit-il.

Face à tant de bouleversements, Jennifer Vanos, biométéorologue à l’Université Texas Tech, estime qu’il y a urgence à modifier l’urbanisme des villes et les modes de vie en fonction de cette nouvelle réalité, afin de tenter de protéger les populations,d’autant que les scénarios retenus par la communauté scientifique privilégient une hausse de 2 degrés de la température moyenne à la surface de la Terre d’ici 2050.

Le rapport du Giec est clair : il n’y a pas de plan B. Il n’y a qu’un plan A, celui d’une action collective pour réduire les émissions dès maintenant“, affirme Connie Hedegaard commissaire européenne au climat