Tous les articles par Jacqueline Collard

Rappel: à compter du 1/07/2015 : obligation d’indication des allergènes alimentaires

Depuis le 1er juillet 2015 , les consommateurs sont informés de la présence d’allergènes dans les produits alimentaires, en application du décret du 17 avril 2015 relatif à l’information des consommateurs sur les allergènes et les denrées alimentaires non préemballées, paru au Journal officiel du 19 avril 2015.

Le règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (INCO) a renforcé depuis le 13 décembre 2014, l’indication de la présence d’allergènes (d’après une liste de 14 substances provoquant des allergies ou intolérances).

Pour les denrées préemballées, la liste des allergènes doit être indiquée sur l’étiquetage.
Pour les denrées non préemballées (servies par les cantines, restaurants, traiteurs rayons à la coupe des hypermarchés et supermarchés…), l’indication de la présence d’allergènes se fait obligatoirement par écrit, sans que le consommateur n’ait à en faire la demande. L’Etat français a choisi de laisser le libre choix aux opérateurs d’utiliser le système qui leur convient le mieux et leur permet, de la façon la plus simple, de remplir cette obligation.

  • Pour les produits en vue d’une consommation immédiate, l’information doit être signalée à proximité immédiate de l’aliment (ex : vitrines des traiteurs, boucheries…), de façon à ce que le consommateur n’ait aucun doute sur le produit concerné.
  • Pour la consommation au sein d’un établissement de restauration ou cantine, les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d’allergènes dans les plats proposés. Ce document devra être facilement accessible pour le consommateur à sa demande, le choix de présentation étant laissé à l’appréciation des professionnels.

Communiqué de presse | Carole Delga rappelle que le règlement européen INCO concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, entre en application le 13 décembre 2014 – 13/12/2014
http://www.economie.gouv.fr/allergenes-indiques-sur-produits-alimentaires-a-partir-1er-juillet

Sommet mondial climat territoires à Lyon

world_summet_climate_territories_frAir et climat : des enjeux croisés et des solutions communes

La région Rhône-Alpes accueille les 1er et 2 juillet à Lyon le Sommet Mondial Climat et Territoires, organisé par les collectivités territoriales et acteurs non-étatiques du monde entier pour porter des messages communs et des propositions concertées dans le cadre de la conférence internationale sur le Climat (COP21). 

Plus de la moitié de la région subit actuellement un épisode de pollution à l’ozone qui pourrait persister au moins jusqu’à la fin de la semaine voire même s’amplifier. 

L’ozone est à la fois un polluant de l’air et du climat. Outre son impact sanitaire, il a en effet tendance à réchauffer l’atmosphère et contribue donc au changement climatique. A l’inverse, les changements climatiques induisent des épisodes de canicule plus fréquents, ce qui a une incidence directe sur la survenue des épisodes de pollution à l’ozone, très liés à l’ensoleillement et à la chaleur.

Amélioration de la qualité de l’air et adaptation  au  changement climatique sont étroitement liés ; intensifions nos efforts pour mettre en œuvre des solutions communes afin de répondre à ces enjeux sanitaires, environnementaux et sociétaux.

L’ozone, un polluant de l’air et du climat.
En été, les épisodes de pollution sont presque exclusivement dus à l’ozone. L’épisode de pollution débuté ce mardi 30 juin 2015 en Rhône-Alpes n’échappe pas à la règle. L’ozone est un polluant dit secondaire car il est issu d’une transformation chimique des oxydes d’azote (NOx) et des composés organiques volatils (COV) sous l’action du soleil.  Mais son impact sanitaire n’est pas secondaire, c’est notamment un puissant irritant des yeux et des voies respiratoires.
L’ozone est aussi un polluant de courte durée de vie qui influence fortement le réchauffement du climat, au même titre que  le méthane et le carbone suie.  Ces polluants sont d’importants contributeurs de l’effet de serre d’origine humaine, après le gaz carbonique (CO2).
Comment agir ?
Connaître les sources à l’origine de la pollution de l’air et du climat est essentiel pour identifier les secteurs d’activité sur lesquels agir en priorité. Diminuer les émissions dans les secteurs des transports routiers est le principal levier de réduction des niveaux d’ozone et de gaz à effet de serre.
  • Au niveau de la qualité de l’air
L’ozone est issu de la transformation chimique des oxydes d’azote, en présence de composés organiques volatils, sous l’action du rayonnement solaire (ensoleillement et chaleur).
Les transports routiers constituent la principale source d’oxydes d’azote, 65 à 85 % des émissions dans les agglomérations de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. Les zones urbanisées concentrent en effet beaucoup de déplacements routiers.
Les composés organiques volatils (COV)  sont issus pour moitié des activités humaines et pour l’autre moitié de phénomènes naturels (forêts de conifères notamment).
Concernant les activités humaines, comme pour les oxydes d’azote, les transports routiers sont aussi d’importants émetteurs de COV, via les émanations des véhicules (à essence surtout) et l’évaporation de carburants dans les stations-service. D’autres activités sont à l’origine d’émissions de COV, notamment l’utilisation de produits de bricolage, de décoration ou d’entretien contenant des solvants,  et diverses applications dans le  secteur industriel. Les émissions industrielles ont cependant été réduites de moitié sur les quinze dernières années.
  • Au niveau du climat
En Rhône-Alpes, les secteurs des transports routiers et de l’industrie sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. L’agriculture, le secteur tertiaire (services) et le chauffage contribuent également, mais de manière moins importante, au changement climatique.
Air Rhône-Alpes, et plus largement l’ensemble des Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air par la voix de leur fédération, appellent à une mobilisation forte pour des  politiques intégrées climat – air –énergie. Faisons de 2015, une année propice aux avancées pour améliorer durablement la qualité de l’air et le climat.
En savoir + :
Contribution d’ATMO France au Sommet mondial Climat et Territoires : « Réduisons les polluants de l’air et du climat« 

Le pacte de la transition énergétique à faire signer!

Face à la crise systémique, des centaines de milliers de citoyens ont déjà choisi et œuvrent chaque jour à une profonde transition sociale, écologique et économique de la société.

Un mouvement est en marche qui, partout, réinvente nos façons de produire, d’échanger, d’habiter, de nous nourrir, de nous déplacer ou encore d’éduquer nos enfants.
Aujourd’hui, la perspective d’un changement climatique global et brutal, nous place à un carrefour :
les scientifiques estiment que nous avons au maximum 10 à 15 ans pour agir et empêcher que le pire scénario climatique ne se produise. Cette bataille pour le climat ne se joue qu’une seule fois : elle se perd ou se gagne dès à présent. Elle est à la fois un défi qui repose sur les épaules des générations présentes, mais aussi l’espoir d’une bifurcation vers un monde meilleur et plus humain.
La multiplication des initiatives de transition dans les territoires souligne toute l’importance de l’échelle locale pour expérimenter, crédibiliser et structurer des pratiques aujourd’hui alternatives qui deviendront les normes de demain.
– à organiser un forum citoyen sur le thème “Quels premiers pas choisissons-nous pour engager la transition de notre territoire ?”
– à mettre en oeuvre, d’ici un an au plus tard, au moins 5 des mesures suivantes.
– à créer un comité de suivi des engagements, impliquant élus et citoyens, pour engager un processus de construction collective de politiques locales de transition.

Espaces de dialogue entre citoyens et politiques, accessibles et proches, les municipalités (ou leurs regroupements) disposent de nombreux outils et compétences pour soutenir les dynamiques locales de transition.

Vous trouverez l’intégralité du pacte : Pacte Transition 2015

Nouvelles mesures en faveur de la santé publique à compter du 1er juillet

              Conformément au règlement européen, les restaurateurs devront indiquer à leurs clients la présence de 14 substances allergènes présentes dans les aliments proposés.Dans les cantines, les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d’allergènes dans les plats proposés. Il devra être facilement accessible pour le consommateur sur simple demande.

  • Adieu l’oreillette, le sandwich, le maquillage ou encore la musique à fond

Le kit mains libres rejoint le téléphone, c’est-à-dire en dehors de la voiture, de la moto ou même du vélo.
L’amende est salée si le conducteur est surpris en pleine communication via une oreillette : 135 euros et un retrait de trois points sur le permis de conduire. Seule la connexion intégrée dans l’habitacle  est acceptée.
Bannière interdiction du port d'écouteurs, oreillettes ou casques audio en conduisant

             L’Aide à la complémentaire santé (ACS) permettait aux patients d’avancer uniquement les frais de la mutuelle. Elle s’adresse aux personnes qui touchent des revenus modestes, entre 720 et 900 euros par mois. Désormais, les bénéficiaires de l’ACS pourront profiter du tiers payant et n’avancer aucun frais médicaux. Deux ans avant l’ensemble des patients.

  • Affichage des prix des médicaments

Au 1er juillet 2015, la vente de médicaments en officine est soumise à de nouvelles règles d’affichage des prix, notamment concernant les différents régimes de prix (médicaments remboursables et non remboursables).

                    Service-public.fr – Médicaments : nouvelles règles d’affichage des prix en pharmacie
Pour des compléments d’information: http://www.service-public.fr/actualites/008121.html

Une nouvelle canicule annoncée en France

Ce jour 30 juin est annoncée une canicule généralisée sur la France et dans les jours suivants est prévue une température avoisinant les 40°C: ce phénomène pourrait même s’accentuer et se renouveler plus fréquemment dans un avenir proche.

Simultanément on note un renforcement des teneurs en ozone déclenchant des processus d’information sur bon nombre de zones en Rhône-Alpes comme en témoigne Air Rhône-Alpes.soleil

« Les vagues de chaleur vont s’accroître en fréquence, durée et amplitude« , assure Robert Vautard, directeur du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au CEA, à Saclay .Il ajoute: quel que soit le modèle envisagé pour le climat d’ici 2050, c’est le Sud-Est qui va le plus souffrir ainsi que les régions continentales. Les sols secs de l’intérieur des terres renverront l’énergie solaire sous forme de chaleur, amplifiant le phénomène…
La métropole comptera de 0 à 5 jours supplémentaires de vagues de chaleur par an sur l’ensemble du territoire entre 2021 et 2050. Et jusqu’à 5 à 10 jours par an dans les régions du quart Sud-Est. C’est ainsi qu’est envisagé une fourchette de hausse de  température moyenne en France prévue d’ici à 2050, le Sud-Est pouvant atteindre +2°C. La tendance se poursuivra de façon diverse, selon les scénarios : d’identique à 4 fois plus forte (+5,3°C en été à la fin du siècle). En hiver, en revanche, il fera moins froid. Avec de 1 à 4 jours anormalement froids par an en moins en moyenne sur l’ensemble du territoire et jusqu’à 6 jours dans le nord-est du pays.