Tous les articles par Jacqueline Collard

Chez les jeunes, le sommeil ne devrait pas être négligé

Une étude sur le sommeil des jeunes de 18 à 24 ans diligentée par la MGEN nous renseignent sur ce besoin pourtant essentiel souvent peu pris en compte. Quelles que soient les études, ce manque de sommeil est avéré. Parmi les résultats présentés, 88% des jeunes se sentent en manque de sommeil. Pour la majorité d’entre eux : la durée de sommeil est trop courte et les horaires de coucher et surtout de lever sont très décalés le week-end.  https://institut-sommeil-vigilance.org/

« Une carence chronique de sommeil a pour conséquence une fatigue chronique, voire de la somnolence, de l’irritabilité, et de la tristesse (pour 1 jeune sur 5). Elle joue aussi sur l’humeur, ce qui fait le lit de l’anxiété et la dépression. » Marie-Laure Paillère, pédopsychiatre. « Cette population a toujours été en privation de sommeil en raison du mode de vie de l’étudiant, qui mène de front les études – avec souvent une grosse pression scolaire –, une vie personnelle dense sur le plan affectif et, parfois, une activité professionnelle, constate Sylvie Royant-Parola, présidente du Réseau Morphée. Le sommeil est à chaque fois la variable d’ajustement pour gagner du temps. » A cela s’ajoutent le stress des études, la course à la performance et le temps de transport, qui peut être long.

Une autre étude norvégienne, publiée en août 2018 dans Journal of Sleep Research et portant sur 50 000 étudiants norvégiens de 18 à 35 ans, a montré que l’insomnie touchait 34,2 % des femmes et 22 % des hommes, avec une forte progression depuis 2010.

Reportage sur le glyphosate : comprendre les enjeux

Ce reportage nous présente comment personne n’échappe à ce pesticide largement répandu des décennies partout sur la planète : ainsi une quinzaine de citoyens ont ainsi été recrutés au hasard pour tester la présence de glyphosate dans leur urine, tout comme une sélection de personnalités – sportifs, médecins, acteurs, etc. La présence du glyphosate est généralisée et si le test n’a bien sûr pas valeur d’évaluation du risque réel, au moins montre-t-il qu’il est à peu près impossible d’échapper au célèbre herbicide et dont il n’existe pas de seuil minimal. Il en est épandu 800 000 tonnes par an sur la planète dont 8000 en France.

Fin 2017, Emmanuel Macron promettait,  que le glyphosate serait interdit en France « dans trois ans au plus tard ». Cette affirmation présidentielle a déclenché une forte activité parlementaire, des députés de la majorité s’empressant d’appeler à l’inscription, dans la loi Egalim (découlant des Etats généraux de l’alimentation ), mais  le gouvernement a vite réalisé que la promesse serait difficile à tenir : c’est pourquoi l’inscription dans une loi a été repoussé.

Rappelons que le glyphosate constitue le principe actif d’herbicides comme le Roundup, suspecté d’être cancérigène. Or l’une des formulations sur les 400 du fameux Roundup  vient d’être interdit , mais l’utilisation des autres se poursuit malgré toutes les études sous entendant des risques. Par ailleurs depuis le 1er Janvier, les particuliers et jardiniers amateurs ne peuvent plus se procurer de produits à base de pesticides de synthèse, comme le célèbre herbicide  de Monsanto.

A l’heure actuelle 1000 personnes sont en procédures contre Monsanto dans le cadre de Class Action, l’une d’elle ayant abouti dernièrement même si la firme fait appel.

Vous pouvez  voir le déroulement des  actions menées :

Glyphosate : comment s’en sortir, présenté par Elise Lucet (Fr., 2018, 110 min). www.francetvinfo.fr

Baisse de la natalité, et augmentation de la population française

Alors que l’INSEE nous annonce une augmentation française , au 1er janvier 2019, la population était comptabilisée à 66 993 000 habitants, soit une hausse de 0,3 % par rapport à 2017. Simultanément une baisse de natalité est mentionnée pour la 4ème année consécutive, la fécondité en France est de 1,87 enfant par femme c’est à dire en dessous du seuil de renouvèlement. Et pourtant notre pays est un des plus féconds d’Europe, selon les dernières données d’Eurostat.

Le rôle fort  de notre pays et un climat globalement favorable à la parentalité  ( fort nombre de places de crèche et la prise en charge des enfants à l’école dès 3 ans ) sont avancés par les experts pour expliquer le maintien d’une forte natalité française, comparé à ce que connaissent la plupart de nos voisins européens.

En 2018, 758 000 bébés sont nés, selon les chiffres annuels rendus publics mardi 15 janvier. Soit 12 000 de moins qu’en 2017 et 60 000 de moins qu’en 2014. La baisse des naissances s’installe dans la durée mais sans s’intensifier. Autre tendance lourde que reflète le bilan démographique annuel : les femmes font des enfants de plus en plus tardivement, à 30,6 ans en moyenne en 2018. Cette hausse de l’âge moyen de la maternité, qui a augmenté de plus de quatre ans depuis 1977, est liée à plusieurs évolutions .Gilles Pison, professeur de démographie au Museum national d’histoire naturelle, l’associe à « l’allongement de la durée des études, à la progression de l’emploi féminin et au souhait croissant des femmes et des hommes de n’avoir des enfants qu’une fois installés dans la vie, avec des diplômes, un emploi stable, un logement et une vie de couple ».

Gaël Derive poursuit sa pédagogie de mobilisation sur le climat

LE CONSTAT

« Aujourd’hui, le défi climatique et humain planétaire nous impose un nouveau regard sur le développement de l’humanité. Osons le regarder en face, avec pragmatisme et humanisme. Chaque être humain doit désormais percevoir l’immense défi planétaire qui nous attend, et devenir un participant actif pour repenser la société dans laquelle nous vivons. »

LE PROJET

Tout naturellement,  Gaël DERIVE a développé le projet Une planète pour tous pour accélérer la transition verte en France (métropole et outremer).

Vite, nous allons :

  • valoriser la transition verte de chaque territoire (les villages, les villes, les agglomérations…) ;
  • éduquer tous les citoyens des territoires (étudiants, professionnels, associatifs, enfants ou retraités) ;
  • soutenir les enseignants des établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) pour les aider à accélérer l’éducation au défi climatique et humain planétaire.

LE LANCEMENT

Lors de l’année pilote (année n°0 : de septembre 2017 à juin 2018), des collectivités et des établissements scolaires volontaires se sont engagés dans divers départements, en tant que territoires pilotes de ce programme d’envergure nationale. Le succès de cette première édition nous a conduit à démarrer officiellement l’année de lancement (année n°1 : de septembre 2018 à juin 2019). Nous devons désormais être solidaires et unis, pour avancer ensemble. Dès septembre 2019, rejoignez vous aussi le mouvement avec l’année spéciale « 300 villes + 600 établissements scolaires » !

Une planète pour tous !

Une étude sur un lien entre régime méditerranéen et DMLA

Un étude parue dans dans la revue Ophtalmology montre que le régime méditerranéen permettrait de diminuer de 41% le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette maladie qui entraîne une perte progressive de la vision fine, sollicitée par exemple pour la lecture ou la reconnaissance des visages.

Cette étude dénommée ALIENOR porte sur 4446 personnes  âgés de 55 ans ou plus de la aux Pays-Bas et 550 adultes français âgés de 73 ans sur le lien entre ophtalmologie et  nutrition: ce suivi s’est fait à partir d’examens tous les 5 ans entre 1990 et 2011 puis tous les 2 ans  entre 2006-2012.Les choix alimentaires étaient étudiés sur un score à 9 composantes basé sur la consommation de légumes, de fruits, de légumineuses, de céréales, de poisson, de viande, de produits laitiers, d’alcool et du ratio d’acides gras monoinsaturés à saturés.

En effet, certains nutriments majoritairement apportés par l’alimentation comme le poisson et les noix, tels les acides gras oméga 3, sont en effet présents en grande quantité au niveau de la rétine. C’est également le cas d’antioxydants présents dans certains fruits et légumes, parmi lesquels la lutéine et la zéaxanthine, qui filtrent la lumière bleue toxique pour l’œil. Mais les études se concentraient jusque-là plutôt sur des groupes d’aliments précis, et non sur un régime complet.

Ces résultats confirment le rôle d’une alimentation riche en aliments sains, riches en nutriments, tels que les fruits, les légumes, les légumineuses et le poisson, dans la prévention de la DMLA.