Tous les articles par Jacqueline Collard

Les médicaments inutilisés à rapporter en Pharmacie

Vos pilules, poudres et comprimés rendus à la pharmacie ne vont pas à la poubelle. En 2019, la transformation de « 14 938 tonnes de déchets (…) rapportées par les ménages français en pharmacie [ont] permis d’éclairer et de chauffer des logements ou établissements publics tout au long de l’année ».

Selon une étude ancienne avait été mis en évidence que les Médicaments Non Utilisés (M.N.U.) représentaient un risque potentiel de confusion médicamenteuse pour les seniors, mais aussi un danger pour les jeunes enfants, surtout pour ceux qui ont entre 1 et 5 ans.*
*Étude du Dr. Lavaud, 2007.

Une nouvelle étude montre que près de 6 français sur 10 rapportent de façon systématique leurs MNU chez le pharmacien. Et 8 sur 10 effectuent régulièrement cette démarche. Un geste « particulièrement ancré auprès des retraités (89 %), des plus de 35 ans (86%), des femmes (83 %) et géographiquement auprès des habitants des localités rurales ou de moins de 20 000 habitants (84 %) », étayent les auteurs du baromètre.

Le geste écologique constitue le motif principal de déplacement pour 85% des sondés ayant l’habitude de rapporter leur MNU en officine. Pour 67%, la sécurité sanitaire passe avant tout.

Des renseignements complémentaires:

 

La manière de se protéger des infections de toute nature ; renforcer son immunité

Notre système immunitaire est là pour nous protéger des agents infectieux qu’ils soient d’origine virale ou bactérienne aussi en cette période critique la première précaution est de renforcer notre immunité qui nous permet de ne pas tomber malade.

Des millions de bactéries, virus, parasites et champignons essaient de pénétrer en permanence dans notre corps. Tous ces micro-organismes doivent franchir des barrières pour y arriver. Nos protections sont la peau, les muqueuses du système respiratoire et l’acidité de l’estomac (pH de l’ordre de 1,5). Quand ces obstacles sont franchis, les intrus sont pris en chasse ce système immunitaire. Notre système immunitaire est donc notre rempart contre les infections, les virus…

La fièvre qui peut être présente au début d’une infection est un autre mode de défense qui permettrait d’accélérer la réponse immunitaire et de ralentir la reproduction des micro-organismes pathogènes par l’élévation de température de l’organisme.

Au début de la réaction immunitaire, les phagocytes, de la famille leucocytaire des globules blancs, vont dévorer les intrus, ce qui les tue. Ensuite les macrophages, des globules blancs « nettoyeurs » se mettent au travail et vont ingérer les globules blancs qui ont phagocyté les agents pathogènes.D’autres cellules, les plasmocytes, dérivées des lymphocytes B, vont libérer des anticorps en réponse à la présence de l’antigène (l’élément pathogène, étranger à l’organisme).

De quoi  a besoin notre système immunitaire pour être renforcer ?

  • Vitamines A, C, D et E (qui limitent les réactions d’oxydation et protègent vos cellules)

La vitamine A est liposoluble: elle contribuerait à augmenter le nombre de globules blancs et la production d’anticorps par les lymphocytes.

La vitamine C  est hydrosoluble.Elle semble exercer une multitude d’effets bénéfiques sur les fonctions cellulaires du système immunitaire inné et adaptatif, elle est un puissant antioxydant. La vitamine C est la plus fragile de toutes les vitamines : elle est sensible à l’eau, à la chaleur à l’air et à la lumière.

  • Le zinc, sélénium et manganèse (minéraux indispensables au fonctionnement de vos défenses antioxydantes)
  • Les caroténoïdes comme la lutéine, le lycopène ou le bétacarotène (qui protègent vos cellules)
  • Les polyphénols comme les flavonoïdes, tanins, anthocyanes et acides phénoliques (qui luttent directement contre les radicaux libres et protègent votre vitamine C)
  • Par ailleurs, augmentez les sources d’antioxydants dans votre alimentation avec des baies, fruits rouges et fruits des bois, particulièrement nombreux en été ! Pensez par exemple au jus de canneberge, qui contient des flavonoïdes et du resvératrol.
  • Le zinc, sélénium et manganèse (minéraux indispensables au fonctionnement de vos défenses antioxydantes)
  • Les caroténoïdes comme la lutéine, le lycopène ou le bétacarotène (qui protègent vos cellules)
  • Les polyphénols comme les flavonoïdes, tanins, anthocyanes et acides phénoliques (qui luttent directement contre les radicaux libres et protègent votre vitamine C)
  • Par ailleurs, augmentez les sources d’antioxydants dans votre alimentation avec des baies, fruits rouges et fruits des bois, particulièrement nombreux en été ! Pensez par exemple au jus de canneberge, qui contient des flavonoïdes et du resvératrol.

Nos conseils sont issus d’une publication de l’association ATC sur l’immunité   atc@atctoxicologie.fr
http://www.atctoxicologie.fr

 

 

 

 

 

L’association Phone gate met en garde sur l’utilisation des smartphones

Depuis 2011, l’OMS a classé les ondes de la téléphonie mobile comme « cancérogènes possible pour l’homme ».
En 2020, une analyse des résultats du rapport du National Toxicology Program par les scientifiques du NTP pointe le risque de cancérogenèse aux ondes de nos téléphones portables : »En conclusion, ces résultats suggèrent que l’exposition aux RRF est associée à une augmentation des lésions de l’ADN »

Téléchargez gratuitement sur notre site les affiches (format A4) pour les imprimer et les accrocher dans votre bureau, votre salle d’attente, etc…
https://www.phonegatealert.org/campagne-protegez-vous-des-ondes-de-votre-smartphone

Tous les conseils s’appliquent aussi, bien évidemment, aux ondes provenant d’autres appareils connectés, utilisés au contact direct du corps, comme les tablettes, les ordinateurs portables, les objets connectés. Pour être pertinent, sont séparés l’usage dans un cadre personnel et familial à celui du milieu professionnel avec ces contraintes spécifiques.

Comment s’en protéger ?

En évitant au maximum le contact direct de votre téléphone mobile avec votre corps :

  • Ne le laissez pas dans vos poches (pantalons, chemises, etc)
  • Posez-le près de vous si vous ne l’utilisez-pas plutôt que de le garder à la main
  • Encore moins dans un soutien-gorge pour les jeunes femmes
  • En privilégiant toujours en déplacement les sacs ou poches extérieurs des vestes et manteaux.
  • En utilisant les commandes vocales pour lancer un appel ou une recherche.

Étude du NTP : le rapport final

Les gliomes ( tumeurs du cerveau) ont été aussi rapportés chez les utilisateurs intensifs de téléphone portable, que ça dans l’étude Interphone, et des études épidémiologiques française ( CERENAT) et suédoise.

Un gaz hilarant le protoxyde d’azote utilisé comme drogue

Un rapport l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) rapporte l’inhalation du protoxyde d’azote, le gaz des siphons à chantilly utilisé comme une drogue euphorisante par certains jeunes.

Le protoxyde d’azote est également appelé oxyde nitreux ; il a comme formule chimique N2O, il est utilisé en anesthésie, en chirurgie, mais de nos jours parfois utilisé par  ses pouvoirs euphorisants comme drogue hallucinogène.

« On est en train d’observer un usage  assez inquiétant : les jeunes ont sûrement la sensation de ne pas être en danger en consommant ce gaz, alors que c’est exactement le message contraire qu’il faut faire passer », explique à l’AFP la toxicologue Cécilia Solal, coordinatrice du rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). On le trouve dans  ces petites cartouches métalliques vides jetées dans le caniveau : elles contenaient du protoxyde d’azote, normalement utilisé comme gaz propulseur dans les siphons de cuisine.

Mais c’est un usage détourné qui le rend de plus en plus populaires chez les jeunes. Vidé dans un ballon de baudruche puis inhalé, le protoxyde d’azote, surnommé « gaz hilarant » ou « proto », a des effets euphorisants rapides.« C’est une défonce facile, pas chère, ça dure 30 secondes et les jeunes n’ont pas l’impression qu’à terme il pourrait y avoir des atteintes neurologiques persistantes », selon Cécilia Solal.« Ça coïncide avec la mise sur le marché de ces petites cartouches pour siphon à chantilly qui reflètent la mode de faire la cuisine comme les chefs ».

Entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, 66 intoxications au protoxyde d’azote ont été enregistrées. Il s’agissait en majorité de jeunes hommes, et plus de la moitié avait entre 20 et 25 ans. Sur les 66 cas, 42 présentaient « au moins un symptôme neurologique ou neuromusculaire » (tremblements, fourmillements, contractions involontaires…). Cinq personnes ont eu « des symptômes de gravité forte », dont des convulsions. L’une « a présenté un arrêt cardio-respiratoire avec découverte d’une pathologie cardiaque lors de son hospitalisation ».

Les cas les plus graves pourraient être liés à une grosse consommation sur une période de quelques mois, ce qui bat en brèche l’idée d’une utilisation uniquement festive, en soirée : « On a eu des cas de personnes qui consommaient plusieurs centaines de cartouches par jour, toutes seules chez elles. » Au-delà des cas les plus sévères, le « proto » peut provoquer « des symptômes plus généraux », comme des étourdissements.

Toutes ces raisons poussent l’Anses à souligner « le besoin de réglementer l’accès et l’étiquetage du protoxyde d’azote pour son usage alimentaire », alors que le médical est déjà strictement encadré.

Les gaz lacrymogènes ne sont pas inoffensifs !

L’association Toxicochimie (ATC) à laquelle nous sommes associés a fait une analyse fine de l’utilisation de ces gaz souvent utilisés lors de rassemblements houleux et qui peuvent affectés toutes les personnes présentes.

Le Gaz lacrymogène CS a été longtemps présenté comme inoffensif pour la Santé. Son emploi a été justifié comme étant moins létal et entraînant moins de traumatismes que d’autres techniques de maintien de l’ordre. Le nombre d’études recommandant la prudence, une restriction, un contrôle, des formations ou des guides d’utilisation de ces gaz sont nombreuses et les scientifiques étudiant les gaz de combat comme le gaz CS se sont toujours inquiétés de leurs effets sur la Santé.

L’Augmentation du recours à ces armes chimiques dites « moins létales », dans des proportions de plus en plus importantes et sans règles d’utilisation bien encadrées juridiquement, entraîne une exposition à risque pour les personnels équipés de ces armes, les manifestants, et bien entendu la population habitant les quartiers exposés…

Télécharger le dossier en version PDF