Les crises s’entrelacent : crise écologique, sociale, humanitaire et climatique

Selon les estimations de l’Institute for Economics and Peace (l’Institut pour l’économie et la paix-IEP), c’est plus d’un milliard le nombre de personnes déplacées d’ici 2050, au niveau mondial, à cause des changements environnementaux mais aussi des conflits politiques et des troubles civils.

C’est dire l’urgence à agir et à stabiliser des situations car ce sont bien sur les habitants des pays les plus pauvres, qui sont majoritairement concernés par ces migrations en lien avec des phènoménes naturels et climatiques récurrents, entrainant sécheresse, manque d’eau et donc de nourriture, ou inondations, montée de l’océan , ouragans et cyclones et souvent perdition de leurs habitats ravagés.

Ainsi plus  d’un milliard de personnes vivent dans 31 pays « dont la résilience est probablement trop faible pour contrer l’impact des événements climatiques qui frapperont d’ici 2050, ce qui contribuera à accroitre les  déplacements massifs de la population et donc une immigration forcée”.
Et cette étude pointe que 141 pays  seront exposés à une menace écologique d’ici 2050 : tout particulièrement l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui seront les régions qui devront affronter « le plus grand nombre de menaces écologiques », prévient l’IEP.