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L’espace à la conquête pour l’Internet haut débit

Dans le contexte actuel de sensibilisation sur les exploits d’envols vers l’espace, certaines applications sont prévues pour satisfaire les opérateurs des différents États pour développer la 5G. L’espace devient donc un enjeu stratégique pour l’Internet à haut débit venu de l’espace 2.0.

La course s’accélère pour diffuser l’Internet haut débit dans les zones inaccessibles partout sur la planète. Elon Musk s’impose avec Starlink, un projet de constellation de 42 000 satellites. 60 satellites sur les 1 300 lancés en moins de deux ans par Elon Musk, dirigeant de Tesla et fondateur de l’entreprise spatiale SpaceX, pour construire  sa propre constellation, Starlink.

L’entreprise européenne Arianespace a elle même conduit sa mission, qui consiste à mettre en orbite 38 satellites de la société anglo-indienne OneWeb, qui  vont rejoindre les 110 autres gravitant déjà autour de la Terre, premiers éléments d’une constellation de 648 satellites destinée à diffuser l’Internet haut débit partout sur la planète.

L’orbite basse (entre 550 kilomètres et 1 200 kilomètres d’altitude) pourrait, ainsi, devenir  une autoroute, car les projets de nouvelles constellations se sont multipliés au cours des dernières années, menaçant l’espace de saturation : ce qui va exiger une régulation afin d’éviter des accidents spectaculaires.

22 avril – le jour de la terre : depuis plus de 50 ans pour conscientiser les citoyens

Un jour de la Terre pour développer la conscience des citoyens :

Depuis 51 ans, tous les 22 avril sont donc dédiés à des opérations de lutte pour la préservation de la planète et à la sensibilisation des citoyens sur ce point, dans le cadre de la Journée mondiale de la Terre.

Coordonné par le “Earth Day Network”,  le Jour de la Terre consiste à apprécier le caractère unique de notre planète Terre avec son incroyable biodiversité : cette organisation qui est à l’origine du mouvement, collabore avec plus de 22 000 partenaires à travers le monde.

En cette année 2021, c’est  le 5e anniversaire de la signature de l’accord de Paris (dans le cadre de la COP 21 de 2015), mais c’est aussi l’organisation d’un sommet mondial pour le climat par les Etats-Unis, qui s’ouvre ce jeudi 22 avril à l’initiative du nouveau président Joe Biden, en invitant des dirigeants mondiaux  pour un sommet sur le climat. Ce sommet  doit permettre de présenter les nouveaux objectifs visés par son pays dans ce domaine et d’optimiser au niveau international le financement des engagements de l’accord de Paris, pour mieux coordonner les actions internationales face à la crise climatique.

Ainsi nous relayons des phrase clés de ce sommet : 2021 doit être l’année de l’action contre le changement climatique “dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète”, a exhorté l’ONU le 19 avril, avant ce sommet sur le climat  “Nous sommes au bord du précipice”, a mis en garde le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors de la présentation, en compagnie de Petteri Taalas, le patron de l’Organisation météorologique mondiale, pour son rapport annuel.

Pour l’ONU, 2021 est donc une année “cruciale” pour tenter de freiner les effets “désastreux” du changement climatique. Et son secrétaire général de rajouter : M. Guterres. “Les pays doivent s’engager à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050”, a-t-il déclaré, ajoutant : “Nous devons faire plus, et plus vite, dès maintenant”.

Un “Jour de la Terre” 2021 notamment marqué par la publication d’une tribune  en France, dans les pages du journal Libération. Intitulée “Jour de la Terre : passons des discours à l’action !” et signée par un collectif d’intellectuels et d’élus, elle souhaite “rappeler”, en cette “journée de célébration écologique”, que la France “n’en fait pas assez pour l’environnement” et qu’il “faut mettre de l’argent et des politiques efficaces sur la table”.

Le rapport de l’ANSES sur la 5 G est paru, la consultation suit

Ondes électromagnétiques :  pas de nouveaux risques liés à la 5G  – tel est le titre annoncé sur les médias par l’ANSES

Ce 20 avril, l’Anses a fait le point sur l’impact du déploiement de la 5G dans les médias. Ces nouvelles ondes électromagnétiques ne semblent pas générer de risques spécifiques pour la santé humaine, en l’état actuel des connaissances.

On a appris que les enchères pour la bande 3,5 GHz se sont achevées en octobre 2020 et l’ANFR a ainsi commencé à autoriser des implantations de sites, suite aux demandes d’opérateurs, dès novembre 2020. Les enchères pour la bande 26 GHz ne sont pas encore prévues et ne devraient pas intervenir avant 2 ou 3 ans.

En France, il est prévu que la 5G se déploie sur plusieurs bandes de fréquences : celles déjà utilisées pour les réseaux actuels 2G/3G et 4G (dites “bandes basses”) et deux nouvelles bandes jusque-là non attribuées aux réseaux mobiles, celle de 3,5 GHz et celle de 26 GHz.

 Suivant de près ces décisions, nous avons réagit rapidement au communiqué transmis ce jour le 20 avril, fort étonnés d’avoir si peu de compléments d’informations et d’études d’exposition pour un rapport attendu depuis des mois. Le plus curieux a été de constater que les rapports précédents ( ANSES 2016, 2019) donnant des  préconisations pour limiter les expositions n’ont pas été reprises.

 Nous vous transmettons les documents afin que vous puissiez en prendre connaissance :    L’avis et le rapport mis en consultation.

https://www.anses.fr/fr/content/5g-pas-de-risques-nouveaux-pour-la-sant%C3%A9-au-vu-des-donn%C3%A9es-disponibles#overlay-context=fr/profil

Nous y joignons notre communiqué: l’ Anses entre confusion et incohérence

Communiqué de 4 associations (Criirem, SERA, Phonegate, Robin des toits) https://www.phonegatealert.org/communique-sortie-du-rapport-de-lanses-sur-les-expositions-a-la-5g

et celui du WECF: dans l’attente de connaître les risques éventuels continuons le déploiement!

5G : Dans l’attente de connaître les risques éventuels, continuons le déploiement ! L’étrange message de l’Anses

Les missions des agences de surveillance et qualité de l’air révisées

Un arrêté, paru au Journal officiel du 18 avril, refond le dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant. Il précise les missions qui incombent aux associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), au Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) et au consortium Prev’Air. Il encadre aussi la surveillance des impacts de la pollution de l’air sur les écosystèmes. Le texte remplace l’arrêté d’avril 2017 qui encadrait les missions des AASQA.

  • Titre Ier : MISSIONS CONFIÉES PAR L’ÉTAT AUX ASSOCIATIONS AGRÉÉES DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR (Articles 3 à 21)
  • Titre II : MISSIONS CONFIÉES PAR L’ÉTAT AU LABORATOIRE CENTRAL DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR (Articles 22 à 28)
  • Titre III : MISSIONS CONFIÉES PAR L’ÉTAT AU CONSORTIUM PREV’AIR (Articles 29 à 31)
Arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant NOR : TRER2110272A – ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2021/4/16/TRER2110272A/jo/texte   JORF n°0092 du 18 avril 2021

Des associations demandent que soient interdits les pesticides reconnus comme perturbateurs endocriniens

Nous reprenons le communiqué de notre partenaire Générations futures  à propos de la présence des pesticides dans les eaux de consommation et tout particulièrement ceux qui sont des perturbateurs endocriniens avérés.

Nous ne pouvons que soutenir une telle action!

L’UFC-Que Choisir et Générations Futures s’associent pour demander une interdiction des pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, ainsi qu’un renforcement urgent, par le ministère de la Santé, des exigences en matière d’analyses de pesticides devant être impérativement réalisées par les Agences Régionales de Santé.
Selon l’enquête diligentée par L’UFC que choisir sur toute la France et qui a publié la 4e édition de la carte interactive de la qualité de l’eau du robinet: c’est prés de près d’un million de consommateurs, essentiellement en zones rurales, qui reçoivent toujours une eau non conforme.
  • Alors que plus de 750 molécules différentes de pesticides et de leurs dérivés sont susceptibles de se retrouver dans l’eau potable, seulement 206 sont en moyenne recherchées, avec d’inacceptables disparités locales.
  • Pour près de vingt départements, le spectre des analyses est clairement insuffisant. C’est le département de l’Aisne qui remporte la palme du plus faible nombre de substances recherchées (12 seulement en moyenne, soit 50 fois moins que dans le Var !), alors même qu’il s’agit d’une région d’agriculture intensive où sont répandues de grandes quantités de pesticides.
  • Notre étude révèle ainsi la présence de pesticides soupçonnés d’être perturbateurs endocriniens dans 28 % en moyenne des analyses considérées comme conformes à la réglementation.
  • Au vu de ces résultats préoccupants, Générations Futures et l’UFC Que Choisir s’associent pour demander une interdiction des pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, ainsi qu’un renforcement urgent par le ministère de la Santé des exigences en matière d’analyses de pesticides devant être impérativement réalisées par les Agences Régionales de Santé. Les associations appellent les Français à vérifier gratuitement la qualité de l’eau du robinet de leur commune, constater le niveau de recherche des pesticides, et signer leur pétition pour que le Ministère de la Santé augmente les recherches de pesticides là où elles sont insuffisantes