Tous les articles par Jacqueline Collard

Exposition périnatale aux pertubateurs endocriniens et développement de l’enfant

Article publié dans le bulletin de veille sanitaire n°19
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Association entre exposition périnatale ou maternelle aux perturbateurs endocriniens et développement de l’enfant : cas de la cryptorchidie et de l’obésité
Marie-Cécile CHALBOT.
L’exposition périnatale aux composés perturbateurs endocriniens (PE) influe, parfois de façon irréversible, sur le développement de l’enfant. L’estimation de cette exposition et l’évaluation des risques sur la santé de l’enfant passe par une mesure d’exposition des femmes lors de la grossesse du fait des échanges intra-utérins de composés xénobiotiques.
Une étude des concentrations de mélanges de PE (dioxines, PCB et PBDE) dans le lait maternel a montré que la signature chimique de ce mélange peut être liée à la cryptorchidie (testicules non descendus à la naissance).
Une deuxième étude a établi un lien entre exposition environnementale de la mère aux HAP pendant la grossesse et un risque d’obésité de l’enfant.
Ces deux études soulignent l’importance de l’exposition aux polluants chimiques pendant la période critique de la grossesse, et apportent des informations importantes pour élucider le mode d’action des PE.

Pétition pour supprimer les pertubateurs endocriniens dans les jouets!

Pétition : Stop aux perturbateurs endocriniens dans les jouets!   
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Bisphénol A et autres perturbateurs endocriniens dans les jouets : ça suffit!
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Les perturbateurs endocriniens, des substances qui interfèrent avec notre système hormonal, sont présents en particulier dans les plastiques, et sont soupçonnés de jouer un rôle dans différentes maladies : diabète, infertilité, obésité … Ils commencent à être interdits dans certains produits, mais restent autorisés dans les jouets et articles de puériculture, alors même que les enfants sont plus sensibles à leurs effets !

Le Sénat a confirmé ce 13 décembre 2012 l’interdiction du bisphénol A (BPA) début 2013 dans les contenants alimentaires destinés aux 0-3 ans et en janvier 2015 pour les autres contenants alimentaires. Mais le bisphénol A et les autres perturbateurs endocriniens ne sont toujours pas réglementés dans les jouets. Or, les enfants sont en contact rapproché et permanent avec eux : ils sont susceptibles de les mettre à la bouche et leur peau est plus réceptive aux substances toxiques.

Et pourtant, à ce jour, aucune information n’indique sur les emballages des jouets si ces substances entrent dans leur composition. A la veille de Noël, il est donc extrêmement difficile pour les parents de savoir si oui ou non le jouet qu’ils veulent offrir à leur bambin en contient. Continue reading

Augmentation significative des allergies chez les enfants et ce n’est pas fini

Les enfants sont de plus en plus allergiques, pourquoi ?

Publié par le : 10-12-2012

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En vingt ans, le nombre d’enfants allergiques a presque doublé. Maladie génétique, l’allergie est liée à notre mode de vie. Parfois contraignante, elle peut entraîner le repli sur soi des enfants, s’ils sont mal pris en charge.

Chez les enfants, éternuer dans la purée est, paraît-il, un classique. Hum, peu ragoûtant… Mais bon, certains d’entre eux ont une excuse en béton : ils sont allergiques. Les allergies environnementales comme alimentaires sont en forte augmentation chez les petits.

D’après l’Académie européenne d’allergie et d’immunologie clinique (EAACI), près de 20% des écoliers sont, dans l’hémisphère Nord, atteints d’eczéma, qui est une maladie allergique au même titre que l’asthme, la rhinite, la conjonctivite. Dans 90% des cas, cette dermatite atopique se déclare avant l’âge de 5 ans. Et dans un cas sur cinq, elle serait provoquée par un aliment.

En tout, on estime que 8% des petits Français sont atteints d’allergie alimentaire, contre 3% des adultes environ. La banque de données du Cercle d’investigations cliniques et biologiques en allergologie alimentaire (CICBAA), association de chercheurs en allergologie alimentaire, fait état de 3,6 enfants allergiques pour 1 adulte. C’est bien plus qu’il y a 20 ans.

40% des Européens allergiques en 2040 ? Continue reading

Arrêté du 6 déc 2012 demandant la fin de l’utilisation du perchloréthylène dans les pressings

Le perchloréthylène dans nos pressing : un solvant toxique et polluant,

Ce composé est en effet classé cancérogène probable pour l’homme par le centre international de recherche contre le cancer (Groupe 2A)depuis 1995 et cancérogène possible (catégorie 3) par l’Union européenne.

La voie principale d’exposition au perchloroéthylène est l’inhalation en milieu professionnel. Les postes les plus à risque sont le nettoyage des tissus dans les machines de nettoyage à sec et l’entretien et la maintenance des équipements. La valeur limite d’exposition professionnelle au perchloroéthylène pour une moyenne d’exposition de 8 heures est de 335 mg/m3.

Un arrêté du 6 déc 2012 fixe les modalités de la fin de l’utilisation de ce solvant reconnu cancérigène .

« Cet arrêté s’inscrit dans la volonté du ministère d’accélérer la réduction des risques liés aux émanations de perchloréthylène sur la santé des usagers et des voisins des pressings », précise le ministère dans un communiqué.

Il est ainsi désormais interdit, à compter du 1er mars 2013, d’installer toute nouvelle machine de nettoyage à sec fonctionnant au perchloroéthylène dans des locaux contigus à des locaux occupés par des tiers. Continue reading

Lien causal entre aluminium vaccinal et Myofascite à macrophages

Communiqué de Que Choisir du 30 nov 2012 sur l’avis du Conseil d’Etat à propos d’un adjuvant vaccinal: l’aluminium

Aluminium dans les vaccins: lien de cause à effet établi

Le conseil d’État vient de reconnaître un lien de cause à effet entre l’’aluminium utilisé comme adjuvant dans un vaccin contre l’hépatite B et la survenue d’’une myofasciite à macrophages chez un agent de la ville de Paris. Actuellement, il n’’y a sur le marché aucun vaccin sans aluminium.

La justice est lente ? Sans doute. Mais en l’occurrence, les juges ont été plus rapides, et, peut-être, moins timorés que les autorités sanitaires et politiques. Le 21 novembre dernier, le conseil d’État a décidé que la myofasciite à macrophages dont souffre depuis 1996 un fonctionnaire de la ville de Paris avait très probablement été déclenchée par le vaccin contre l’’hépatite B administré préalablement à son embauche. Par conséquent, cet agent, atteint par la maladie au point qu’il ne peut plus travailler, doit être considéré comme victime d’un accident lié à ses fonctions, et peut bénéficier de son salaire dans son intégralité jusqu’à ce qu’il soit capable de reprendre son poste.

En cause, précisément : l’’aluminium utilisé comme adjuvant dans le vaccin qui lui a été injecté à deux reprises. Le conseil d’État a considéré que l’état des connaissances scientifiques sur les sels d’aluminium, ainsi que les circonstances de l’apparition des symptômes, suffisaient pour que le lien de causalité soit « regardé comme établi ». Chez certaines personnes vraisemblablement prédisposées, l’aluminium contenu dans les vaccins n’est pas éliminé en totalité et provoque cette maladie terriblement invalidante qu’est la myofasciite à macrophages. Continue reading