Tous les articles par Jacqueline Collard

Progression de l’alimentation biologique en France

Les ventes de produits « bio » sont en augmentation constante depuis 1999, le marché ayant notamment doublé entre 2007 et 2012. Près d’un Français sur deux consomme désormais des produits bio au moins une fois par mois selon l’Agence Bio/CSA, et c’est une tendance qui pourrait augmenter encore puisqu’en mars 2014, 24% des consommateurs de produits bio déclaraient avoir l’intention d’augmenter leur consommation au cours des 6 mois suivants, tandis que 71% souhaitaient la maintenir.

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 Par ailleurs la provenance des produits est une préoccupation majeure des bio-consommateurs. Ainsi, la quasi-totalité des viandes, volailles, œufs, vins, lait et produits laitiers biologiques vendus sont d’origine française.

 « Le défi qui s’annonce pour la bio est celui du renforcement de la production pour répondre à la demande nationale », selon l’Agence bio. Le marché des produits bio étant estimé pour 2013 à 4,56 milliards d’euros.

Plus d’information sur :

Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France Agencebio CSA

Effets des ondes électromagnétiques décrits par la Nasa dès 1981

Un rapport de l’agence spatiale américaine (NASA), datant de 1981, énumère l’ensemble des altérations physiologiques observables chez les êtres humains exposés aux rayonnements électromagnétiques. Alors que l’hyperélectrosensibilité (EHS) n’est pas reconnue à ce jour en France, que ce soit par les médecins ou par les autorités, les symptômes de cette pathologie sont déjà explicités dans ce rapport.

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 Ce document remet en cause l’hypothèse, mondialement répandue et relayée par les acteurs de la téléphonie mobile, d’innocuité des radiofréquences micro-ondes en dessous des normes dîtes « thermiques », c’est à dire en dessous de la densité de puissance à laquelle une personne exposée serait brûlée.

Plus d’information et accès au pdf du rapport de la NASA sur :

http://www.robindestoits.org/Les-mefaits-des-ondes-radio-electriques-reconnus-par-la-NASA-en-1981-La-Maion-du-21e-Siecle-Avril-2014_a2204.html

Stérilisation des biberons à l’oxyde d’éthylène

L’oxyde d’éthylène est un gaz au fort pouvoir bactéricide, utilisé en France pour la stérilisation des biberons. Ce composé chimique a fait son apparition lors de la première guerre mondiale, puisqu’il entrait dans la fabrication du fameux gaz moutarde. Par la suite, il a été largement utilisé dans les hôpitaux pour ses propriétés antiseptiques jusqu’à ce que des chercheurs suédois découvrent son potentiel cancérigène en 1968. Classé cancérigène certain (classe 1) pour le Centre International de Recherche sur le Cancer, de type CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique), l’oxyde d’éthylène voit son usage interdit par une circulaire du Ministère de la Santé de 1979 « sauf si aucun autre moyen de stérilisation approprié n’existe ».

Ce procédé de stérilisation a pourtant refait surface en France dans les années 80, 90, avec l’apparition des infections nosocomiales auxquelles les hôpitaux ont réagi en passant aux biberons à usage unique en maternité. En 2012, la Direction Générale de la Santé s’est saisie de la question et a demandé à ce que l’usage de ces biberons soit réservé aux prématurés. Il s’agit pourtant de la population la plus vulnérable comme le rappelle le toxico-chimiste A. Picot. Quoi qu’il en soit l’oxyde d’éthylène reste très largement utilisé pour l’ensemble des bébés, puisque ce sont 14 millions de biberons par an stérilisés selon ce procédé qui sont vendus en France selon le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) en 2010.

La France fait figure d’exception par rapport à nos voisins qui ont, pour beaucoup, bannis l’oxyde d’éthylène. Ainsi l’Allemagne et l’Espagne ont-ils interdit ce produit, tandis que la Suède et le Royaume-Uni ne l’utilisent pas, même en l’absence de législation à ce sujet selon l’IGAS. Les solutions existent donc pour protéger les bébés à la fois du risque infectieux et cancérigène. On peut notamment citer l’autoclave, dans lequel la vapeur d’eau sous pression va stériliser les biberons en verre, car le plastique ne supporte pas les températures supérieures à 130 degrés, ou encore les rayons gamma ou de peroxyde d’hydrogène, plus onéreux mais compatibles avec le plastique.

Illustrations du réchauffement climatique

La NOAA (national oceanic and atmospheric administration) a publié son analyse des températures du mois d’avril, et rejoint l’équipe Nsa/université de Columbia New York pour conclure qu’avril 2014 est, à égalité avec avril 2010, le plus chaud que la planète ait connu depuis plus d’un siècle.

Parallèlement, deux études illustrent la fonte irréversible des grands glaciers de l’Antarctique, dont les six principaux pourraient entrainer à eux seuls une élévation du niveau des océans de 1,2 mètres selon l’étude publiée dans Geophysical Research Letters.

Pour E. Rignot, glaciologue de l’université de Californie et de la NASA, cela justifierait de réviser à la hausse les prévisions du GIEC qui s’était fixé sur une élévation de 90 centimètres des océans d’ici la fin du siècle. D’autant que l’accélération de l’écoulement d’eau sous les glaciers et leur recul sur le socle rocheux se  favorisent mutuellement. Concernant plus spécifiquement le glacier Thwaites, une étude publiée dans Science illustre sa perte d’altitude de plusieurs mètres par an depuis 2006, or « Les simulations dans notre modèle informatique semblent indiquer une accélération dans le futur, sans aucun mécanisme de stabilisation en vue » pour I. Joughuin, l’un des chercheurs de cette étude.

http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2014/04

http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1002/(ISSN)1944-8007

Nouvel exemple de la toxicité des pesticides

Quinze incidents distincts de vaporisations de pesticides sur des cultures d’orchidées dans l’Etat de Washington « auraient pu » entrainer une exposition accidentelle de populations humaines. La région agricole a compté par la suite une soixantaine de personnes souffrant de difficultés respiratoires, de troubles digestifs, de céphalées ou d’éruptions cutanées, dont huit ont dû avoir recours à un traitement médical d’urgence d’après la porte-parole du département de la santé de l’État de Washington, K. Stowe.