Tous les articles par Jacqueline Collard

Fête du souffle du 25 au 27 septembre

La Fête du souffle, qui a lieu du 25 au 27 septembre, est l’occasion de faire mesurer son souffle gratuitement dans les pharmacies, les cabinets médicaux et les hôpitaux.

Chacun peut faire mesurer son souffle dans les pharmacies, les cabinets médicaux et les hôpitaux, car un dépistage précoce est un avantage énorme dans la prise en charge des maladies respiratoires. Vous pouvez consulter la carte interactive de la Fête du Souffle 2014 pour connaître le lieu le plus proche de chez vous.

Risques potentiels de contamination des cultures par l’irragation

Une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology met l’accent sur l’irrigation par des eaux en provenance des de cours d’eau contenant des eaux usées pas assez traitées. Même si le risque sanitaire semble a priori négligeable, des incertitudes demeurent.

Notre approvisionnement en eau est également exposé à plusieurs agressions environnementales. Le chlore, ajouté pour éliminer les micro-organismes, se dissout dans les trihalométhanes dangereux, ce qui peut provoquer une diminution de la fonction thyroïdienne chez les enfants. De plus, des taux de VOC (volatile organic carbon) régulièrement élevés, de pesticides et d’herbicides ont été constatés dans les eaux de surface. Ces dernières années, on note de plus en plus souvent la présence de médicaments et d’hormones dans l’eau. Depuis des années l’ANSES nous alerte sur la présence, certes en faible dose, de résidus médicamenteux dans l’eau, qui peuvent de ce fait se retrouver sur les légumes et cultures irriguées.

L’EFSA alerte sur la présence de retardateurs de flamme dans les produits alimentaires

La Commission européenne demande aux Etats membres de l’UE une surveillance accrue des retardateurs de flamme bromés dans les denrées alimentaires, dans une recommandation publiée  au Journal officiel de l’Union européenne (Joue).

la Commission appelle les Etats membres de l’Union européenne à une surveillance vigilante en 2014 et 2015, portant sur «un grand nombre de denrées alimentaires différentes reflétant les habitudes de consommation, afin de fournir une estimation précise de l’exposition».

Parmi les retardateurs de flamme, la Commission cite entre autres les polybromodiphényléthers (PBDE), les hexabromocyclododécanes (HBCDD), le tétrabromobisphénol A (TBBPA) et ses dérivés, ainsi que les phénols bromés et leurs dérivés.

Ces retardateurs de flammes ont pourtant des applications qui pourraient paraitre éloignées des produits alimentaires c’est donc la pollution de l’environnement qui  serait l’hypothèse de leur présence, via l’air, l’eau et les sols.

En rappel de  leurs usages courants :

  • polybromodiphényléthers (PBDE) – plastiques, textiles, moulages électroniques, circuits;
  • hexabromocyclododécane (HBCDD) – isolation thermique dans l’industrie du bâtiment;
  • tétrabromobisphénol A (TBBPA) et autres phénols – cartes de circuits imprimés, thermoplastiques (principalement dans les téléviseurs);
  • polybromobiphényles (PBB) – appareils ménagers, textiles, mousses plastiques
  • autres retardateurs de flamme bromés.

Pour chacun de ces produits bromés , la recommandation mentionne une liste d’aliments d’origine animale à surveiller, incluant le lait et les produits laitiers, les œufs et les ovoproduits, la viande et les produits carnés, les poissons et les produits de la mer, ainsi que les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge.

Cette surveillance accrue, dont les résultats devront être soumis à l’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), pourrait être étendue aux aliments pour animaux en 2015, prévoit la Commission.

Des réfugiés climatiques de plus en plus nombreux

Les catastrophes naturelles au niveau mondial ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette nouvelle étude menée par le Conseil norvégien des réfugiés spécialisée dans l’aide d’urgence.

Ce rapport vient à point nommé lors du sommet de New York sur le climat . Selon le Norwegian Refugee Council, 22 millions de personnes ont dû quitter leurs foyers en raison de catastrophes naturelles.

Le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.
«Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables», suggère le rapport.

21 Septembre Journée d’action mondiale pour le climat

Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le rapport de l’association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi 23 septembre prochain au siège des Nations unies à New York.Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique, indique cette étude.

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Le rapport de l’association humanitaire  publié avant le sommet sur le climat montre que
le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.

Face à cette situation alarmante, l’IMDC appelle la communauté internationale à  mettre rapidement cette question des déplacements à l’agenda des négociations en cours au sein de l’ONU sur les futurs Objectifs de développement durable, qui doivent prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement dont l’échéance arrive en 2015. Les rapporteurs appellent la communauté internationale à agir lors du prochain sommet mondial sur le climat le 23 septembre à New York (USA). « Les décideurs doivent veiller à ce que les plans nationaux de réduction des risques de catastrophes naturelles et d’adaptation au changement climatique intègrent des mesures prenant en compte le risque et l’impact des déplacements ». Les gouvernements doivent « faciliter » les migrations et prévoir « des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables ».