Tous les articles par Jacqueline Collard

Technologies 3 D : recommandations de l’ANSES

Ces dix dernières années, les technologies d’images en trois dimensions se sont beaucoup développées, tant au cinéma d’abord, puis à la télévision, sur les ordinateurs, les consoles de jeux et les téléphones portables.

C’est ainsi que l’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande  que les enfants âgés de six à treize ans fassent un usage modéré des technologies 3D.

Les films et les jeux vidéo utilisant la technologie d’images en relief « 3D » sont « déconseillés » aux enfants de moins de 6 ans et jusqu’à 13 ans, les jeunes doivent en faire un « usage modéré », vient d’avertir l’Anses, l’agence publique chargée d’établir des recommandations sur la santé. « Le développement de ces technologies pose la question de leur impact éventuel sur la santé  en cas d’exposition prolongée, tout particulièrement pour les enfants et adolescents », justifie l’Anses.

La raison de cette restriction tient aux « effets sanitaires, plus marqués » chez l’enfant que chez l’adulte, de la technologie 3D. C’est en effet durant l’enfance que le système visuel se « développe activement », ce qui le rend « plus vulnérable », explique l’agence. La vision d’image en trois dimensions peut se traduire par une fatigue en raison de ce que les spécialistes appellent le « conflit accommodation/vergence ». Cette « fatigue visuelle » peut entraîner des douleurs autour de l’œil, une sensation d’œil sec, une vision double, des maux de tête, des douleurs au cou, voire se traduire par des pertes de concentration, et dans certains cas des vertiges.

Quels effets des écrans sur la santé des enfants ?

Avec la multiplication des écrans de tous types, il est  plus ­que légitime de s’interroger sur les traces physiologiques et psychiques que ces usages peuvent apporter.

L’auteur Philippe Desmurget, a écrit un livre remarquablement documenté, « TV Lobotomie ». Son contenu est très argumenté, et s’appuie sur une bibliographie riche de plusieurs milliers de références scientifiques. Ses conclusions sont sans ambiguïté :les écrans ont bel et bien des effets néfastes, indépendamment de l’éducation, et du choix des contenus.

Depuis la généralisation du petit écran, la question de son impact sur la santé ­physique et mentale des enfants et adolescents est posée. Ses effets peuvent être une réduction de l’espérance de vie, des effets sur l’obésité, le diabète de type 2 et les affections cardio-vasculaires, et cependant peu d’informations concrètes sont données aux acheteurs de ces joujoux numériques.

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Steve Jobs (1955-2011) limitait le temps passé devant les écrans pour ses propres enfants, avait  révélé un article paru dans le New York Times , il en était de même pour beaucoup de ses collaborateurs de la Sillicon valley.

L’information a de quoi étonner, tant les écrans font désormais partie de l’environnement. Aux Etats-Unis, les 8-18 ans passent en moyenne 7 heures 40 par jour devant un écran, soit plus que le temps scolaire. En France, cette même tranche d’âge passe en moyenne 4 heures 30 par jour devant des tablettes, smartphones ou autres consoles.

L’enfant est naturellement attiré par l’expérience ludique, et stimulé en cela par les camarades. Pour le parent la tentation est d’utiliser l’écran comme nounou. Pas facile de poser des limites dans ces conditions, en fonction de son emploi du temps et sans rien y comprendre. Conclusion : il faut une importante disponibilité du parent, pour ajuster l’offre d’écrans à ce que l’enfant y trouve.

Impacts prévisionnels du changement climatique sur la France

 

Pour faire suite au dernier rapport du Giec nous reproduisons la carte des prévisions de la France en matière de modifications climatiques avec toutes les conséquences que cela présupposent.

.Comme le déclare Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), « Dans trente ans, les gouvernements et les décideurs, à tous les niveaux, pourront être tenus pour responsables des décisions qui ne seraient pas prises maintenant, car la connaissance est là. Nous savons. Nous n’avons plus d’excuses pour ne pas agir. »

Enquête publique sur le Saléve (74) pour des forages géothermiques

Nous relayons l’information qui nous est transmise par la coordination Eau RA pour une réponse urgente à l’enquête publique dans le territoire haut savoyard du Saléve :

Une enquête publique sur un permis de recherche de gîtes géothermiques «basse température» se déroule actuellement en Haute-Savoie et concerne 72 communes (voir liste ci-dessous). Sous le mot à connotation très positive de géothermie associé à de la chaleur produite par une énergie propre et durable, celle de la Terre, il se cache une nouvelle technique de production d’énergie grâce à une toute nouvelle technologie encore expérimentale de forage à plus de 5000m. Plusieurs sites expérimentaux ont déjà été lancés et fermés en Europe à cause de risques mal maîtrises et notamment sur les ressources en eau.

Le public est consulté pendant seulement 35 jours sans en être vraiment informé bien qu’il y ait eu une pseudo réunion publique le 31 octobre à St Julien en Genevois !- le projet est porté par une société créée à cet effet en 2013, comme filiale d’un groupe ayant seulement 7 ans d’existence et pas d’expérience prouvée dans la géothermie profonde.

– les techniques proposées, bien que performantes ne sont pas encore sûres à 100%.

– le projet concerne des zones naturelles protégées (20 Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 ainsi que 8 ZNIEFF de type 2, de 2 directives Oiseaux NATURA 2000 et 5 directives habitat NATURA 2000)

– le territoire du permis concerne des nappes d’eau superficielles et profondes stratégiques et dont la traversée par les forages présenterait des risques de pollution contre lesquels toutes les précautions techniques ne sauraient nous prémunir.

– des risques sismiques et de radioactivité caractérisent le territoire de la demande ! Télécharger l’argumentaire détaillé.

Télécharger la lettre adressée à la Présidente de la Commission d’enquête. Dans 15 jours Monsieur le Préfet de la Haute-Savoie devra dire OUI ou NON au projet de recherche de Salève en fonction des résultats de l’enquête publique en cours. MOBILISONS – NOUS !

Le Commissariat général au Développement durable a rendu son rapport sur la qualité de l’air en France

Le bilan de la qualité de l’air en France en 2013 a été établi en partenariat par le Commissariat général au développement durable (CGDD) et la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (Medde). L’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), Atmo France – le réseau des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (Aasqa) – et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ont également apporté leur appui et leur expertise.

Le rapport vise à identifier les enjeux de la pollution atmosphérique, les acteurs impliqués et les moyens mis en oeuvre pour suivre les concentrations de polluants dans l’air. Il présente pour chacun des polluants réglementés (dioxyde d’azote et de soufre, ozone, particules de diamètre inférieur à 10 μm et 2,5 μm, métaux lourds, etc.) les enjeux sanitaires et environnementaux, l’évolution des émissions et des concentrations depuis 2000, et la situation en 2013 vis-à-vis des seuils réglementaires.

La situation 2013 s’améliore légèrement par rapport à celle de 2012. Toutefois, les seuils réglementaires ne sont pas respectés sur une part plus ou moins importante du territoire national en fonction des polluants (dioxyde d’azote, particules de diamètre inférieur à 10 μm, ozone, benzène, cadmium et benzo[a]pyrène).

Les tendances générales peuvent masquer des disparités temporelles et spatiales importantes, selon notamment le lieu de mesure (en milieu urbain ou rural, à proximité du trafic routier ou d’industries).

En France, la pollution atmosphérique concerne directement 60 % de la population et est responsable de près de 40 000 décès prématurés chaque année. Les effets sur la santé des polluants atmosphériques, en particulier des particules fines, sont avérés. Une  brochure dresse un panorama, secteur par secteur, des différentes mesures nationales mises en place pour améliorer la qualité de l’air extérieur.

Le bilan de la qualité de l’air en France en 2013 et principales tendances observées sur la période 2000-2013 (PDF – 4.9 Mo)

Améliorer la qualité de l’air extérieur : agir dans tous les secteurs (PDF – 2.6 Mo)