Dans une étude prospective publiée dans Sleep Medicine, des chercheurs coréens ont démontré le lien entre manque de sommeil et le syndrome métabolique. Le syndrome métabolique se définit comme la combinaison d’au moins trois des symptômes suivants : hyperglycémie, hypercholestérolémie, taux de glucose excessif, hypertension artérielle, une obésité androïde (accumulation de graisse au niveau de la taille et du ventre). Si chacun de ces symptômes pris isolément augmente déjà le risque de pathologies cardiovasculaires, leur combinaison dans le syndrome métabolique décuple ces risques, ainsi que ceux de développer un diabète.
L’étude portait sur 2 600 adultes suivis durant deux ans. Ceux qui dormaient moins de 6 heures par nuit avaient 41% de chances supplémentaires de développer un syndrome métabolique. « Les petits dormeurs doivent être conscients qu’ils risquent de développer le syndrome métabolique, ce qui peut mener à des maladies dangereuses et chroniques », conclut Jang Young Kim.
Pour Kristen Knutson, chercheuse et spécialiste du sommeil, il d’autant plus important de réévaluer les habitudes de sommeil que « Nous ne savons pas encore s’il est possible d’annuler les conséquences (biologiques) » de nuits trop courtes.
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