Tous les articles par Jacqueline Collard

Une alimentation saine et équilibrée : une arme contre le cancer

Le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer (FMRC) aide les individusà faire des choix pour réduire leur risque de développer un cancer.Il fait partie du réseau mondial du World CancerResearch Fund( WCRF) , en France  les travaux du FMRC sont relayés par le réseau Nacre( Réseau national alimentation recherche cancer).
De nombreux facteurs, génétiques, hormonaux et environnementaux (tabac, rayonnement solaire, expositions professionnelles…) peuvent concourir au développement d’un cancer. En particulier, 25 % à 30 % des cancers seraient imputables aux comportements individuels tels que le tabagisme et la consommation d’alcool (InVS).
Environ un tiers des cancers pourraient être évités par les populations en modifiant l’alimentation, en augmentant le niveau d’activité physique et en maintenant un poids optimal (WCRF/AICR).
C’est sur la base de ce rapport que des recommandations ont été émises en France. Elles sont reprises dans la brochure « Nutrition et prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations » (INCa, réseau NACRe, 2009). Sur le site internet du réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRe) une présentation de ces recommandations pour la prévention primaire des cancers pour la population française, et de la démarche qui a permis d’y aboutir à partir des connaissances scientifiques.
La nutrition (alimentation, consommation d’alcool, activité physique, surpoids et obésité) fait partie des facteurs essentiels sur lesquels il est possible d’agir pour prévenir les cancers. En France, les objectifs de prévention prioritaires ciblés sur les facteurs nutritionnels sont de diminuer la consommation des boissons alcoolisées, d’avoir une alimentation équilibrée et diversifiée, et de pratiquer une activité physique régulière.
Depuis 40 ans des études  ont permis de mettre en évidence, avec des degrés de certitude variables, le rôle des facteurs nutritionnels en tant que facteurs de risque, ou au contraire de facteurs de protection et démontrent que l’on pourrait diminuer de 40% des pathologies si ces conseils étaient suivis.
  • Cinq facteurs augmentent le risque de cancer : boissons alcoolisées, surpoids et obésité, viandes rouges et charcuteries, sel et aliments salés, compléments alimentaires à base de bêta-carotène ;
  • Cinq facteurs diminuent le risque de cancer : activité physique, fruits et légumes, fibres alimentaires, produits laitiers, allaitement.
  • La réduction du surpoids et de l’obésité est favorisée par une alimentation équilibrée et diversifiée et la pratique d’une activité physique régulière.

La Métropole de Lyon vote pour une zone à faibles émissions (ZFE)

La délibération du lundi 28 janvier 2019 a été votée à l’unanimité lors du Conseil Métropolitain. La troisième Zone à Faibles Emissions de France va s’appliquer sur un périmètre couvrant Lyon, Villeurbanne, une partie de Bron, de Vénissieux et une toute petite partie de Caluire-et-Cuire.

Concrètement, les restrictions d’accès vont d’abord concerner les poids lourds les plus polluants en 2020 et les VUL (véhicules utilitaires légers) à partir de 2021, sur la base des vignettes Crit’Air 4 et 5 dans un premier temps puis les vignettes 3 ensuite.

Si l’idée d’une ZFE pour l’agglomération lyonnaise est bonne sur le principe, en y regardant de plus près, on peut craindre que la montagne n’accouche d’une souris :

  • la ZFE ne concerne pas les véhicules des particuliers qui représentent pourtant à peu près 90% du parc roulant,
  • de nombreuses dérogations sont déjà prévues pour les poids lourds et les VUL,
  • la verbalisation ne sera effective qu’à partir de 2021 pour laisser le temps à la pédagogie de s’exercer la première année,
  • l’accompagnement des propriétaires pour changer leur véhicule polluant actuel reste encore très flou, d’où les dérogations qui risquent bien de durer..

L’appel à projets « Villes Respirables en 5 ans » comportait l’obligation de créer une ZFE. Démarré en septembre 2015, il a été remplacé par le Plan Oxygène dont les actions concrètes n’ont commencé qu’en septembre 2017. On aurait pu faire beaucoup de choses pendant ces deux années et construire un plan réellement ambitieux pour notre agglomération prenant en compte toutes les catégories de véhicules.

Ceci ne suffira pas pour résoudre rapidement les points noirs de la pollution de l’air extérieur que sont les axes de grande circulation (boulevard périphérique, autoroute A7 sortie Perrache, axe nord-sud rive droite du Rhône, quais de Saône sur les deux rives) où résident des milliers d’habitants qui respirent un air qui met leur santé en danger. Il y a une extrême urgence à s’en préoccuper enfin.

sur le site de notre partenaire de la Croix Rousse : https://airdeslyonnais.fr

Présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)

Sur le site du Ministère de la Transition écologique et solidaire :

La PPE est l’un des deux outils précisant la feuille de route de la politique énergétique française, avec la SNBC (Stratégie nationale bas-carbone). Elle est censée indiquer, par périodes de 5 ans, la trajectoire vers une « neutralité carbone » en 2050, avec notamment pour ambition de diviser par 2 les consommations d’énergie d’ici là « en priorisant la baisse de consommation des énergies les plus carbonées ».

La nouvelle PPE (portant sur les périodes 2019-2023 et 2024-2028) prévoit ainsi de réduire de 7% la consommation finale d’énergie en France métropolitaine continentale d’ici à 2023 par rapport au niveau de 2012 (et de 14% d’ici à 2028). En ce qui concerne les énergies fossiles, les consommations (exprimées en énergie primaire) devraient respectivement être réduites d’ici à 2028 de 80% pour le charbon, de 35% pour les produits pétroliers et de 19% pour le gaz naturel (par rapport à l’année de référence 2012).
Les programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE), outils de pilotage de la politique énergétique ont été créées par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Elles concernent la métropole continentale et les zones dites non interconnectées (ZNI), à savoir la Corse, la Réunion, la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Wallis et Futuna et Saint-Pierre et Miquelon. La PPE de métropole continentale est élaborée par le Gouvernement tandis que les PPE des ZNI sont co-élaborées avec les autorités locales.
Annoncé en novembre 2018 par le Président de la République et le ministre d’Etat, le ministère de la Transition écologique et solidaire publie le 25 janvier 2019 l’intégralité du projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui constituera le fondement de l’avenir énergétique de la France pour les prochaines années.
Ce projet va maintenant être discuté au sein de plusieurs instances qui vont rendre un avis. Le public sera invité à donner son avis sur la PPE par internet à l’issue de l’Avis rendu par l’Autorité environnementale.

La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dévoilée ce vendredi 25 janvier, prévoit que la part des renouvelables atteigne 27% en 2023 et 32% en 2028, contre 18% en 2016. Il s’agit « d’une accélération significative du rythme de développement des énergies renouvelables« , estime le ministère de la Transition écologique.

Forum économique mondial de Davos de Janvier 2019

Au Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui s’est ouvert le 22 janvier 2019 jusqu’au 25 de ce mois, les principaux décideurs mondiaux prendront connaissance du nouveau « rapport sur les risques mondiaux ». Alarmant tant sur l’état de la planète que sur l’économie mondiale.

Les  thématiques à l’ordre du jour  renforcent les inquiétudes sur l’état écologique de la planète. Les évènements naturels extrêmes, le changement climatique qui en est la cause, l’échec des politiques de réduction des gaz à effet de serre et d’adaptation à ce changement climatique ainsi que la perte de biodiversité apparaissent parmi les cinq risques qui ont le plus de chance de se produire et auront le plus d’impact sur l’Humanité.

Comme l’an dernier, la deuxième préoccupation concerne le vol et l’utilisation frauduleuse des données informatiques, juste devant les cyber-attaques. Ce dernier  risque n’étant réellement apparu qu’en 2017.Le rapport reconnaît qu’il s’agit d’une des conséquences d’une année 2018 traumatisée par des brèches dans les systèmes de sécurité informatique des Etats, des vols massifs de données et l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle pour mener des cyber-attaques plus puissantes.

L’une des grandes originalités du rapport global sur les risques, c’est d’enquêter sur les conséquences de cet univers anxiogène sur les hommes eux-mêmes. Les risques identifiés devraient appeler sinon à une gouvernance mondiale, du moins à une coopération internationale renforcée.

https://fr.weforum.org/reports/the-global-risks-report-2019

L’ANSES confirme la présence de produits toxiques dans les couches bébés

L’Anses et les Ministères de tutelles publient un communiqué enjoignant les fabricants de couches bébés de prendre des mesures rapides afin de modifier leur  composition afin de garantir des produis sains pour les bébés. l’ANSES avait été saisie dés 2017 aprés une étude parue dans la revue de consommateurs 60 Millions de consommateurs pointant de nombreuses substances indésirables dans les couches bébés.

Ce mercredi 23 janvier, le gouvernement a convoqué les fabricants et distributeurs de couches jetables. Ceux-ci ont pris connaissance d’une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui rapporte la présence, dans leurs produits, de substances chimiques potentiellement toxiques. Des substances qui peuvent migrer dans l’urine des bébés.Ces substances peuvent ensuite entrer en contact avec la peau des bébés, voire migrer dans leur urine. Quand on sait qu’un bébé utilise environ 4 000 couches au cours de ses trois premières années, il y a de quoi d’inquiéter ! La liste des substances incriminées est longue : une soixantaine environ, dont du glyphosate, herbicide contesté produit par la firme Monsanto, ainsi que des pesticides interdits depuis une quinzaine d’années. Certains de ces agents auraient des effets cancérogènes, ou sont des perturbateurs endocriniens.« Certaines de ces substances sont ajoutées intentionnellement, telles que des substances parfumantes (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), qui peuvent entraîner des allergies cutanées. D’autres substances identifiées peuvent provenir de matières premières contaminées ou de procédés de fabrication (PCB-DL, furanes et dioxines, HAP) », explique le rapport de l’Anses.

« Les ministres exigent des fabricants et des distributeurs qu’ils prennent avant 15 jours des engagements pour éliminer ces substances des couches pour bébé », selon le communiqué commun.

Une demande qui sera renforcée par des contrôles renforcés de la DGCCRF

Communiqué de presse :

https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=AD448D64-227B-43EA-9DB8-68F6009088D6&filename=982.pdf