Tous les articles par Jacqueline Collard

Perturbateurs endocriniens dans des crèmes solaires

Selon l’American Journal of Epidemiology la présence de benzophénones, perturbateurs endocriniens,contenues dans certaines crèmes solaires seraient liées à des problèmes de fertilité masculine.

.Parmi les principes actifs des crèmes solaires, les benzophénones qui agissent comme filtres à rayons ultraviolet. Or si ces produits sont recommandés pour prévenir le cancer de la peau, leurs composants sont suspectés d’entraîner d’autres problèmes non négligeables.

Et  selon une étude scandinave dans l’Union européenne, les perturbateurs endocriniens pourraient coûter près de 1,2 milliard d’euros par année d’exposition, et ce rien que pour les problèmes de l’appareil reproductif masculin, et selon l’ONG Heal  jusqu’à 31 milliards d’euros, toutes maladies confondues.

 

 

Conférence sur le climat à Lima en préparation de Paris 2015

l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié son dernier rapport le 3 décembre qui estime  que l’année 2014 sera « l’une des plus chaudes, sinon la plus chaude » jamais enregistrée.

Sur les dix premiers mois de l’année en cours, la température moyenne terrestre a atteint 14,57 °C, soit plus d’un demi-degré au-dessus de la moyenne 1961-1990. Dans le cas probable où la tendance serait confirmée pour novembre et décembre, 2014 sera l’année la plus chaude enregistrée depuis la fin du XIXe siècle et le début des relevés météorologiques, devant 2010, 2005 et 1998.

A nous de jouer SERA

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L’adaptation au changement climatique a un coût et celui-ci a été réévalué par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans la cadre de la conférence de Lima qui doit préparer les accords indispensables pour que la Conférence de Paris de novembre 2015 soit enfin un succès protégeant notre planète de ce réchauffement inévitable. L’estimation de cette adaptation nécessiterait 150 milliards de dollars par an en 2025/2030 et 250 à 500 milliards en 2050 » bien supérieurs à la précédente estimation qui s’élevait de 70 à 100 milliards de dollars.

Our common Future under Climate Change : Press briefing at Lima Climate Change Conference

 

Le rapport 2014 sur l’état de l’environnement est paru

La ministre de l’environnement Ségolène Royal a présenté ce vendredi 5 décembre le rapport sur l’état de l’environnement 2014. Fruit d’un travail de quatre ans des services du ministère, ce document fournit une multitude de cartes, données chiffrées, analyses permettant de mieux apprécier l’évolution de l’environnement en France. Pour la première fois, une synthèse grand public permet de rendre ces informations accessibles à tous.Le rapport 2014 est composé de deux grandes parties :

  • la connaissance : milieux naturels, biodiversité, ressources…,
  • les actions engagées : villes durables, emplois, formations….
  • On notera que l'accent est mis sur  les activités humaines,
  • responsables du déclin de nombreux habitats et espèces
                            Le saviez-vous ?
  • 20 % des espèces de métropole évaluées par l’Union internationale pour la conservation de la nature sont considérées comme menacées
  • Les vendanges en Champagne ont lieu deux semaines plus tôt en moyenne qu’il y a 20 ans
  • 10 fois de moins de sacs plastique sont en circulation par rapport aux années 2000
  • 98 % des zones de baignade en France métropolitaine ont une qualité conforme à la réglementation
  • 70 % des déchets produits en France proviennent du secteur de la construction
  • La France couvre 1 % de ses besoins en gaz contre 71 % dans les années 1970
  • 1 million d’emplois sont générés par les activités de l’économie verte.
  • Le rapport sur l’état de l’environnement en France publié vendredi 5 décembre par le ministère de l’écologie est disponible en ligne :

  • 2014 – L’environnement en France les grandes tendances 

Selon une étude du Lancet cancers et obésité seraient liés

Près d’un demi-million de nouveaux cas de cancers par an dans le monde chez les adultes peuvent être attribués au surpoids et à l’obésité, estime une étude parue mercredi 26 novembre dans la revue médicale spécialisée « The Lancet Oncology ».

L’étude conduite par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ/Iarc), l’agence pour le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), estime que le surpoids et l’obésité sont devenus un risque majeur, responsables de 3,6% (environ 481.000 cas) de l’ensemble des nouveaux cas de cancers des adultes en 2012.

Cette analyse s’appuie notamment sur une vaste base de données Globocan comportant l’incidence et la mortalité par cancer de 184 pays.

L’étude montre que cette relation entre cancer et obésité touche plus les femmes que les hommes, en grande partie à cause des cancers de l’endomètre (muqueuse de l’utérus) et des cancers du sein après la ménopause.

Chez les hommes, l’excès de poids est responsable de 1,9% (136.000) des nouveaux cas cancers en 2012 et de 5,4% (345.000) chez les femmes.

L’excès de poids est défini en fonction d’un indice de masse corporel élevé (IMC : poids divisé par la taille au carré) : le surpoids correspond à un IMC de 25 ou plus et l’obésité à un IMC égal ou supérieur à 30.

Les pays riches sont les plus touchés avec près des deux tiers (64%) de ces cancers associés à l’obésité enregistrés en Amérique du Nord (111.000 nouveaux cas soit près d’un quart du total des nouveaux cas mondiaux) et en Europe.

Les cancers de l’endomètre (muqueuse utérine), du colon, et du sein après la ménopause représente près des trois quarts (73%) de l’ensemble des nouveaux cas de cancers annuels liés à l’obésité chez les femmes., tandis que chez les hommes, les cancers des reins et du colon comptent pour les deux-tiers (66%).

Un quart de ces cancers attribuables au surpoids et à l’obésité dans le monde – soit plus de 100.000 cas – aurait pu être évités si les populations concernées avaient simplement conservé leur poids moyen d’il y a 30 ans, d’après les auteurs.

Selon l’OMS, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980. Le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus, parmi lesquelles plus de 200 millions d’hommes et près 300 millions de femmes sont obèses.

Présentation de l’étude sur le Distilbène (DES)

Les effets du diéthylstilbestrol, commercialisé sous le nom de Distilbène, se confirment: la troisième génération, la première à n’avoir pas directement exposée, présente plusieurs problèmes sanitaires, dont des malformations génitales chez les garçons.

Une étude menée et financée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et soutenue par la Mutualité

Résultats de l’étude Distilbène 3 générations

etude

Ce 1er décembre, M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur nous a accueillis au Palais du Luxembourg, pour une conférence de presse, en présence de notre marraine Marie Darrieussecq et du Dr Jean-Martin Cohen-Solal, de la Mutualité Française.

Le Pr Michel Tournaire, représentant le comité scientifique de l’étude, en a présenté les résultats.

Les informations primordiales à retenir sont  :

– Le risque de cancer du sein apparaît multiplié par deux pour les 80 000 « filles D.E.S. » françaises (exposées in utero)

– Il existe pour la 3ème génération (issue des « filles D.E.S. »), une augmentation d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC), qui peut être liée à un taux plus élevé de naissances prématurées

D’autres résultats sont disponibles, pour les trois générations :

cliquez ici pour télécharger le document.