Tous les articles par Jacqueline Collard

4 salades sur 5 contaminées par les pesticides…

L’association Générations Futures a publié son 5ème rapport EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens (EXPERT), révélant l’importante contamination des salades (4ème légume le plus consommé en France) à ces molécules chimiques. Après les résultats de la DGCCRF en 2013, qui avait révélé que 58% des échantillons de salades testés contenait des résidus de pesticides, et ceux de l’EFSA qui estimaient à 36% la proportion de laitues contenant même plusieurs résidus (de 2 à 13), l’association a testé 31 échantillons de salades issus de l’agriculture conventionnelle entre le 28 mai et le 21 juillet 2015.

Conclusion du rapport :

  • Les salades testées contiennent en moyenne presque 4 résidus de pesticides chacune[5].
  • Sur les 31 échantillons analysés, 80,65% contiennent au moins un résidu de pesticide (25/31) – et ce même sans prendre en compte les résidus de bromure de méthyl.
  • En moyenne, les échantillons testés contiennent chacun plus de 2 résidus de pesticides PE (2,09)  !
  • 67,74% des échantillons contiennent au moins un résidu de pesticide PE! (21 /31).
  • Parmi les 10 matières actives les plus fréquemment retrouvées, 7 sont suspectés d’être des PE.
  • 5 échantillons (16,13%) contiennent 1 ou plusieurs substances actives interdites (2 échantillons soit 6,45%) ou interdites d’usage sur salade en France (3 échantillons soit 9,67%).

Plus d’informations sur : www.generations-futures.fr

25 septembre 1ère journée de la qualité de l’air en France

La première journée nationale de la qualité de l’air se tient le 25 septembre. Il s’agit de l’une des actions de la feuille de route de la conférence environnementale 2014, visant à mieux sensibiliser et impliquer les citoyens en faveur de la qualité de l’air.

Après le rapport rendu en juillet par le Sénat nous avons eu une idée concrète de l’inaction: D’après un rapport du Sénat rendu public mi-juillet et intitulé « Pollution de l’air : le coût de l’inaction », le coût de la pollution s’élèverait à plus de 100 milliards d’euros par an pour l’Etat.

La commission d’enquête sénatoriale avait pour objectif d’estimer le coût économique et financier de la pollution en France. Présidée par le sénateur Jean-François Husson (UMP) et ayant pour rapporteur Leila Aichi (Europe Ecologie les Verts), cette commission a auditionné depuis le 19 mars 2015 des chercheurs, des ONG, des autorités publiques, mais aussi des entreprises. Air Rhône-Alpes a également été auditionné lors d’une table ronde avec des acteurs économiques le 10 juin 2015 à Chamonix.

 En ce jour 25 septembre une nouvelle présentation du site d’Air RA est en ligne

découvrez le!  il suffit de cliquer sur le nuage de notre site!

Pour sa toute première édition, la journée de l’air a pour ambition de faire prendre conscience aux citoyens de l’importance de respirer un air de bonne qualité. Car la qualité de l’air, celui que l’on respire à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, est un enjeu sanitaire, environnemental et économique majeur. Cette journée vise aussi à faire connaître les solutions et les bonnes pratiques qui permettent de réduire les émissions de polluants. Il en existe dans tous les secteurs.

« Mieux respirer : c’est ça l’idée ! » est le slogan de cette Journée nationale du 25 septembre, à l’initiative du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Il s’agit de l’une des actions prévues lors de la conférence environnementale 2014, visant à sensibiliser et impliquer les citoyens en faveur de la qualité de l’air.

La qualité de l’air, enjeux et solutions

La première édition se concentrera sur l’importance d’un air de bonne qualité, à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments. L’objectif est de faire connaître cet enjeu sanitaire, environnemental et économique mais aussi les solutions et les bonnes pratiques qui permettent de réduire les émissions de polluants.

La réussite de la Journée dépendra de l’implication de tous les acteurs concernés (particuliers, collectivités, associations, entreprises), invités à se mobiliser et à organiser des événements : conférences, portes ouvertes, expositions, échanges d’expériences, jeux concours…
Aussi, tous les acteurs sont invités à se mobiliser et à organiser des évènements le 25 septembre : conférences, portes ouvertes, expositions, échanges d’expériences, jeux concours… Toutes les idées sont les bienvenues. Un seul objectif : montrer les bonnes pratiques qui permettent de réduire les émissions de polluants pour mieux respirer.

Particuliers, collectivités, associations, entreprises : partagez vos bonnes idées et valorisez vos actions sur le territoire en inscrivant votre projet sur la plateforme

www.journeequalitedelair.developpement-durable.gouv.fr !

Première étude sur les effets cardiaques du Wifi

Une étude toxicologique publiée dans Environmental Toxicolgy and Pharmacology met en évidence une perturbation du système cardiovasculaire liée à l’exposition au Wifi (2,45 GHz) chez des lapins.

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En effet, l’exposition pendant une heure des lapins aux antennes Wifi qui avaient été placées à 25 cm sur leur côté droit (proche du cœur) s’est traduite par une augmentation de 22% du rythme cardiaque et de 14% de la pression artérielle. Par ailleurs, l’analyse par électrocardiogramme montre que l’activité électrique de leur cœur est modifiée. De même, l’efficacité des hormones agissant sur le système cardio-vasculaire (dopamine et éphédrine) s’est trouvée modifiée sur le groupe exposé aux radiofréquences par rapport au groupe témoin.

Plus d’informations sur www.sciencedirect.com

2 et 3 octobre Ambilly (74) Forum de l’eau bien commun

Le Forum de l’eau bien commun aura lieu les 2 et 3 octobre prochain à Ambilly (Clos Babuty, en face de la Mairie, 1 Rue de la Paix, 74100 Ambilly)

eau bien commun Ambilly

Inauguration officielle du Forum le 2 octobre : Présentation de la place de l’eau dans la ville et des engagements politiques en faveur de l’eau bien commun: lancement de l’opération « zéro bouteille plastique » à Ambilly et des carafes en verre dans les services municipaux, inauguration d’une fontaine à eau mobile à installer lors d’événements festifs culturels, associatifs et festifs.

Projection-débat autour du film « Vague citoyenne », par François Guieu – « Vague Citoyenne » est comme l’eau. Tombe du ciel, coule, s’infiltre et surtout gonfle comme les flots. L’eau est à qui? Aux multinationales, aux gouvernements, aux financiers, aux politiques ou tout simplement… à nous tou-te-s ? Le film nous amène à la découverte de la diversité de voix qui s’élèvent pour l’eau bien commun en France, et nous plonge au cœur  d’actions citoyennes aussi nombreuses qu’hétéroclites : éducation populaire, art activisme, expertise et plaidoyer, actions juridiques et désobéissance civile…

A partir de 13h le 3 octobre:  l’espace engagement citoyen ouvrira ses portes au public proposant animations, stands d’information, réflexion et divertissement. La journée se clôturera sur une note festive avec la production de la pièce de théâtre « Qui a bu, boira ».

Pour vous inscrire aux animations de la journée, cliquez ICI.

Pour consulter et diffuser l’ensemble du programme cliquez ICI.

ProgrammeForumEauBienCommun

7,3 mois d’espérance de vie en bonne santé perdus à cause du bruit en ville

L’étude conjointe entre une association d’évaluation des nuisances sonores (Bruitparif) et de l’Observatoire régional de santé (ORS) de l’île de France a permis d’identifier l’importance sanitaire du bruit dans les agglomérations. En effet, si ses impacts sur la santé en terme de perte de sommeil et de concentration, d’acouphènes, mais aussi de pathologies cardiovasculaires (infacrctus, …) sont connus, cette étude révèle l’importance du phénomène puisque, pour S. Ost de l’ORS : « le bruit est bien le second facteur de morbidité dans les agglomérations derrière la pollution atmosphérique« .

Pour évaluer quantitativement le phénomène, les deux organismes ont croisés leurs données en se basant sur une méthodologie de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette dernière a fixé des seuils sanitaires pour les différents types de trafic, comme 68 décibels de jours et 62 de nuits pour le transport routier, principale nuisance, mais il est à préciser que la perturbation du sommeil survient dès 40 décibels. En pratique, pour l’exemple de l’Ile de France, ce sont plus de deux millions de personnes qui subissent une gêne supérieure aux normes de l’OMS, et la perte moyenne d’espérance de vie en bonne santé en lien avec le bruit s’élève à 7,3 mois.

Or, fait à préciser, si la qualité de l’air s’améliore, le bruit ne cesse de progresser en ville, en lien avec « la densification du tissu urbain et l’augmentation du trafic routier » selon Antoine Perez Munoz, chargé des relations avec les collectivités territoriales à Bruitparif.

Plus d’informations sur :  www.bruitparif.fr