“Qualité de l’eau, gestion de la rareté”, plan du comité Nouvelle France Industrielle

Le comité de pilotage de la Nouvelle France industrielle, comprenant 34 plans de « reconquête industrielle », s’est réuni pour la troisième fois en présence des ministres de l’économie, de l’agriculture, du numérique, de l’enseignement supérieur et de l’écologie. Parmi les 7 nouvelles feuilles de routes validées ce 4 juin, le plan « Qualité de l’eau et gestion de la rareté » entre d’ores et déjà en action.


Après avoir rappelé qu’en l’absence de modification de gestion de l’eau, à la fois en terme de production et de distribution, il existerait un écart de 40% entre la demande et l’offre mondiale en eau douce d’ici 2030, le plan mise sur la « très forte capacité de recherche et d’innovation » de la France pour faire face à ces risques, classés à la troisième place des risques les plus préoccupants selon le Rapport Mondial des risques du forum économique. Si le résumé ne fait pas état de l’enjeu sanitaire lié à l’accès à l’eau potable, celui-ci n’en reste pas moins une problématique majeurs comme peut le rappeler l’Unesco par exemple.

« Qualité de l’eau et gestion de la rareté » s’axe autour de 4 grands domaines :

– les usines d’épuration du futur à faible empreinte environnementale,

– le grand cycle de l’eau, notamment face à l’adaptation au changement climatique,

– le petit cycle de l’eau pour mieux limiter les pertes de ressources en eau sur le réseau et contrôler la qualité de l’eau,

– le dessalement de l’eau en vue de développer une offre à l’export.

La mise en œuvre du plan est détaillée en 4 phases qui s’étalent jusqu’à 2016. La première, correspondant au cadrage des projets et à l’association des collectivités et établissements publics compétents, prend effet dès ce mois-ci.

Plus d’information sur :

La nouvelle France industrielle – Point d’étape sur les 34 plans de la nouvelle France industrielle