La Métropole de Lyon a officialisé, ce jeudi 16 octobre, la création de l’Institut écocitoyen du territoire lyonnais pour associer citoyens et chercheurs face aux pollutions qui font légions dans le Sud lyonnais, à l’instar de ceux de Fos-sur-mer ou du Mont Blanc, en vue de « produire de la connaissance sur les pollutions », en particulier de l’air et aux PFAS, et de définir des moyens d’actions pour y pallier au mieux. L’objectif propose d’être un organe collaboratif de production et de diffusion de connaissances scientifiques autour des phénomènes de pollution.
Depuis des mois plusieurs collectifs locaux avaient mis en évidence la nécessité « d’alimenter l’information publique et les débats sur les territoires particulièrement exposés à des pollutions connues comme émergentes » comme l’explique le communiqué de presse de la Métropole. Les statuts ont été signés ce jeudi soir à la Maison de l’environnement de Lyon devant des chercheurs, membres d’association et collectifs ainsi que des élus de la Métropole, la ville de Lyon et de Chasse-sur-Rhône.
Gwenola Le Naour, chercheuse en sciences politiques Cécile Miege, directrice de recherche à l’INRAe,, et Patricia Grange-Piras de la société civile ont été désignées mandataires pour l’assemblée constitutive de l’association.
Cet outil collaboratif propose ainsi d’associer tous les acteurs pouvant être concernés par ces problématiques via la mise en place de six collèges au centre de sa gouvernance : associations, scientifiques, praticiens de santé, collectivités, travailleurs et acteurs économiques… Un tour de table auquel s’ajouteront des habitants des zones impactées par des pollutions.
Notre association SERA fera partie des acteurs de ce collectif citoyen.
L’étude PERLE est une première étude française de biosurveillance humaine aux PFAS (composés per- et polyfluoroalkylés), menée par l’Institut Écocitoyen de Fos-sur-Mer pour la Métropole de Lyon, vise à évaluer l’imprégnation des riverains des industries, afin de « Comprendre les niveaux d’imprégnation des populations exposées aux activités industrielles émettant des PFAS », explique Maxime Jeanjean, responsable Santé environnement de l’Institut Écocitoyen.