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Processus de la mise sur le marché dans l’Union européennne pour les cultures OGM

EU : influence de l’industrie lors des processus d’autorisation de mise sur le marché

En ce qui concerne le maïs GM 1507, il existe très peu d’études qui ne dépendent pas de l’industrie.

Voici ce qui ressort d’un rapport de l’Association Biotech. Et pourtant, en mai, cette variété pourrait obtenir l’autorisation d’être cultivée dans l’UE. L’Office fédéral pour la protection de la nature a lui aussi écrit dans un document interne: «Actuellement, la recherche en matière de sécurité – même pour les OGM autorisés – ne peut se faire qu’avec l’autorisation expresse de l’industrie.

En pratique, une recherche indépendante, en termes de sécurité, est quasiment impossible.» (Informationsdienst Gentechnik / Testbiotech, 10.04.2014)

Maïs 1507 – cliquer ICI


Dérogations à l’interdiction d’épandages aériens en Bourgogne

Malgré son interdiction depuis 2009, l’épandage aérien de pesticides continue, provoquant la colère des riverains et des associations de protection de la nature. A Mâcon, la coopérative agricole vient de déposer sa demande à la préfecture.

L’épandage aérien est en fait interdit depuis 2009 et l’adoption du « paquet pesticides », règlement européen qui encadre l’usage de ces produits dans les pays de la communauté. En France, il a fallu attendre juillet 2011 pour que cette directive sur l’utilisation durable des produits phytosanitaires soit transposée en droit français.

De plus, d’ici à 2018, le plan Ecophyto, né du Grenelle de l’Environnement, vise une réduction de moitié de l’usage des pesticides en France. Selon le ministère de l’Agriculture, les épandages aériens ont baissé de 25 % entre 2012 et 2013, mais en réalité les demandes de dérogations continuent d’arriver à jet continu dans les préfectures. Le 24 mars, la Coopérative agricole du Mâconnais Beaujolais (CAMB) a déposé à la préfecture de Saône et Loire une demande de dérogation d’épandages aériens de produits phytosanitaires pour lutter contre le mildiou, l’oïdium et le black-rot, maladies communes de la vigne, pour une période temporaire de quatre mois entre le 22 avril et le 4 août 2014.

Enquête au pays des vins de Bourgogne.

« L’année dernière il y avait eu des dérogations pour traiter la flavescence dorée. On avait été prévenu trop tard et on n’avait pas pu s’organiser. Cette année, ce qui m’inquiète, c’est que l’arrêté concerne un ensemble de maladies assez banales comme le mildiou », dit Lucienne Haese, présidente de l’association Autun Morvan Ecologie. « Si on doit épandre des pesticides quand il y a du mildiou on n’a pas fini d’en voir ! ».

A Mâcon, la demande de dérogation pour traitement par voie aérienne est instruite par le Préfet du département de la Saône-et-Loire. Avant de prendre sa décision, celui-ci convoque le Comité départemental d’évaluation des risques sanitaires et technologiques (Coderst). Réunissant les services de l’Etat, les associations, les services vétérinaires, et la coopérative agricole qui fait la demande (CAMB), cette commission donne son avis sur le projet tout en sachant qu’il n’a pas de valeur décisionnaire.

Sous la pression de la société civile, depuis le 5 août 2013, l’article L120-1-1 oblige le préfet à organiser une consultation publique relative aux demandes d’autorisations préfectorales. Pour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à la FNE, « Il faut que le ministre de l’Agriculture se décide à promouvoir les pratiques alternatives aux épandages aériens – rotation des cultures, observation des parcelles, épandage par voie terrestre – et tienne tête aux marchands de chimie. »Continuons à suivre la réalité sur le terrain.

Pour plus de renseignements consulter l’article de Reporterre: planete@reporterre.net

Air Rhône-Alpes dresse le bilan de la qualité de l’air en 2013

Air Rhône-Alpes dresse le bilan de la qualité de l’air en 2013

Actualité du 22/04/2014 | mis à jour le 23/04/2014

 

Quelle qualité de l’air en 2013 ? C’est la question à laquelle Air Rhône-Alpes a répondu lors de deux conférences de presse organisées le 16 avril à Lyon et le 18 avril à Grenoble, en présence de son Président, Alain Chabrolle, mais aussi de la DREAL Rhône-Alpes, administrateur de l’observatoire.

Le dossier de presse remis à cette occasion présente le bilan régional, propose des focus sur les grandes agglomérations (Lyon, Grenoble et Saint-Etienne), le Sud de la région (Drôme et Ardèche) et les Pays de Savoie ainsi que des explications sur les enjeux liés à la qualité de l’air et les différents plans d’actions mis en œuvre sur le territoire.

Zoom sur le bilan régional
L’amélioration globale constatée ces dernières années ne doit pas occulter la persistance de difficultés. Ainsi, en 2013, les normes ne sont toujours pas respectées pour plusieurs polluants, notamment les particules fines, le dioxyde d’azote et l’ozone.

Chiffres clés :
– ¼ des rhônalpins sont exposés à des taux d’ozone ne respectant pas la valeur cible pour la protection de la santé. La quasi-totalité des habitants de Drôme et d’Ardèche sont concernés.
– Environ 150 000 rhônalpins subissent des dépassements de la valeur limite annuelle pour les particules (PM10). La vallée de l’Arve, les agglomérations de Chambéry et Albertville ainsi que le Sud de l’agglomération lyonnaise sont les zones les plus exposées.
– Près de 50 000 rhônalpins subissent des dépassements de la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote (NO2). L’agglomération lyonnaise reste le territoire le plus touché.

Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse « Air Rhône-Alpes dresse le bilan de la qualité de l’air en 2013».

Fin du débat public du site CIGEO de Bure

 

Selon le résultat de cette consultation le président de la Commission nationale du débat public (CNDP) Christian Leyrit propose de débuter  le stockage géologique de déchets nucléaires (Cigéo) en commençant par une “étape significative” de “stockage pilote”.

C’est le principal enseignement qu’il tire du débat public soit donc la nécessité d’une expérimentation in situ du stockage de quelques colis qui s’avère indispensable pour résoudre certaines interrogations : L’ANDRA (Agence nationale des déchets radioactifs) quant à elle donnera  ses conclusions autour du 15 mai. De nombreux points restent à éclaircir parmi lesquels : le volume des déchets prévus (de 80 000 à 150 000m3 comme le coût (de 12 à 36 milliards),  mais aussi le transport vers le site comme sa sécurité .

Conclusion du débat public sur CIGEO( centre de stockage des déchets nucléaires de Bure (Meuse et Hte Marne)

www.debatpublic-cigeo.org

www.clis-bure.com

Etiquetage des sulfites

Le vin même avec la mention « sans sulfites ajoutés «  peut en contenir un peu.

En effet la mention sulfites est obligatoire seulement à partir de 10mg/kg ou 10mg/l. Pour le vin ils peuvent être ajoutés au raisin, au moût ou au vin ; mais ils se forment aussi naturellement lors de la fermentation à la hauteur de 10 à 30mg/L, de ce fait lorsque il y a une mention sans ajouts de sulfites, le vin en contient néanmoins un peu. Les sulfites peuvent provoquer des intolérances voire même des allergies.

Dans la fabrication de certains produits alimentaires autres que le vin ils peuvent aussi être présents, désignés alors par les codes d’additifs (E 220 et E228).