Tous les articles par Jacqueline Collard

L’ activité physique garant d’une bonne santé

Maintenir une activité physique, entre modérée et soutenue, permettrait de réduire le risque de 13 types de cancers, selon une étude américaine publiée dans le Journal of the American Medical Association Internal Medicine. Il est estimé que 51% des adultes aux États-Unis et 31% dans le monde ne font pas le minimum d’exercice recommandé pour rester en bonne santé, soulignent les chercheurs de l’Institut national américain du cancer (NCI).

Des centaines d’études faites précédemment ont analysé le lien entre activité physique et réduction du risque de développer un cancer du colon, du sein et de l’endomètre –  le tissu tapissant l’utérus. Mais les résultats n’ont pas été concluants pour les autres types de tumeurs en raison du trop petit nombre de participants à ces travaux, notent les auteurs de la nouvelle étude. Ces derniers ont eux travaillé sur des données provenant de 1,44 million de personnes âgées de 19 à 98 ans aux États-Unis et en Europe. Les participants ont été suivis pendant onze ans en moyenne, une période durant laquelle 187.000 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués.

Leur étude a non seulement confirmé le lien déjà mis en évidence entre un degré soutenu d’exercice et la plus forte baisse du risque de cancer colorectal, du sein et de l’endomètre mais aussi avec dix autres tumeurs. Les chercheurs ont ainsi détecté une réduction du risque pour les cancers suivants : œsophage (-42%), foie (-27%), poumon (-26%), rein (-23%), estomac (-22%), endomètre (-21%), sang (-20%), colon (-16%) et sein (-10%).

« Nos résultats montrent que le lien entre exercice et réduction du risque de cancer peut être généralisé à différents groupes de population y compris parmi les personnes en surpoids et obèses et celles qui ont fumé », souligne le Dr Steven Moore, chercheur du National Cancer Institute et principal auteur de l’étude.

L’OMS met l’accent à nouveau sur les risques sanitaires de la pollution atmosphérique

La pollution urbaine est de plus en plus importante dans le monde : le niveau de particules fines en milieu urbain a progressé de 8 % au cours des cinq dernières années, révèle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), jeudi 12 mai. Si la situation est plus ou moins sous contrôle dans les pays riches, la pollution de l’air s’aggrave dans les pays en développement.

La pollution atmosphérique touche plus de huit citadins sur dix dans le monde. Et la situation continue de se dégrader, notamment dans les pays émergents. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier  un vaste panorama de la qualité de l’air en milieu urbain. Cette nouvelle base de données couvre 3 000 villes (soit 42 % de la population urbaine mondiale) situées dans 103 pays, doublant ainsi quasiment de volume la précédente étude publiée en 2014.

Le seuil maximum fixé par l’OMS de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3) pour la concentration moyenne annuelle de particules fines PM10 (d’un diamètre égal ou inférieur à 10 micromètres) dans l’air est pulvérisé dans la plupart des zones urbaines des pays émergents.  Les particules fines pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et dans le sang, et provoquent des troubles respiratoires, des maladies cardiovasculaires, des cancers du poumon. En 2012, elles ont été classées cancérogènes par l’OMS. Cette même année, la pollution de l’air extérieur a été responsable de la mort de 3,7 millions de personnes dans le monde. Globalement, ces niveaux de concentration de particules fines en milieu urbain se sont accrus de 8 % au cours des cinq dernières années. L’organisation onusienne insiste sur le rôle que peuvent jouer les collectivités locales.

« Lorsque la qualité de l’air s’améliore, plaide le docteur Carlos Dora, de l’OMS, les coûts sanitaires liés à des maladies dues à la pollution diminuent, la productivité des travailleurs s’accroît et l’espérance de vie augmente. La réduction de la pollution atmosphérique est aussi bénéfique au climat, et peut donc s’intégrer dans les engagements des pays pris dans le cadre de l’accord de Paris. »

Il est urgent d’abroger le décret de 2002 sur l’exposition aux technologies sans fils

14 ans après le décret fixant les  valeurs d’exposition maximales aux technologies sans fils (décret 2002-775 du 3 Mai 2002 fixant les valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques)  il est urgent d’agir. C’est dans ce cadre que l’Association Robin des Toits, aprés avoir interpellé le gouvernement et sans réponse adaptée  a choisi de déposer une plainte contre l’Etat.

Par courrier en date du 24 Novembre 2015, Robin des Toits a demandé au Premier ministre d’abroger certaines dispositions du décret 2002-775 du 3 Mai 2002 fixant les valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques puisque ce décret est illégal car contraire au principe de précaution.
Le Premier ministre n’a pas répondu à cette demande, signifiant par là un refus implicite. C’est ce refus qui est contesté devant le Conseil d’État de façon que l’État soit contraint d’abroger ces valeurs limites d’exposition illégales et fixe de nouvelles normes respectant le principe de précaution.

Au plan national, des juridictions françaises ont également reconnu le caractère potentiellement nocif des ondes à des niveaux inférieurs aux seuils réglementaires.Logo_uneterrepourlesEH-transmis-assoLa loi du 9 février 2015 reconnaît aussi le caractère potentiel des risques liés aux ondes sur la santé humaine, pose le principe de sobriété et limite l’exposition des personnes les plus vulnérables comme les enfants.

Les compagnies d’assurance mondiales ne couvrent plus les risques sanitaires liés aux technologies sans-fil (Lloyd’s, Swiss Re…).

La résolution 1815 du Conseil de L’Europe du 27 mai 2011, recommande aux États de fixer un seuil d’exposition très inférieur aux limites actuelles conformément au principe de précaution.
L’OMS a classé les champs électromagnétiques des technologies sans-fil en  catégorie 2B (potentiellement cancérigène pour l’homme).

Pour Me Vincent Corneloup, avocat de Robin des Toits : « Les valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques doivent être définies au regard du principe de précaution qui impose de prendre des mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommage grave et irréversible à l’environnement en cas d’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment. »
Pour Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits : « Le caractère sérieux et le nombre grandissant des études scientifiques menées par des équipes de chercheurs universitaires de haut niveau, pointant les effets nocifs des champs électromagnétiques des technologies du sans-fil et démontrant l’existence d’effets biologiques potentiellement ou certainement pathologiques à des niveaux d’exposition bien en dessous de ceux du décret de 2002 est acquis.
Si le risque venait à se réaliser, il pourrait avoir des conséquences sanitaires et aussi bien économiques, catastrophiques. Il est absolument indispensable que les seuils limites d’exposition soient abaissés ! »

Le recours en excès de pouvoir a été déposé ce matin 12 Mai à 10h auprès du Conseil d’État.

A Grenoble réflexion sur les invendus alimentaires

L’association Amorce, en partenariat avec l’Ademe, vient de publier une étude sur la gestion actuelle des invendus alimentaires et la réalité des dons aux associations sur le territoire de Grenoble Alpes Métropole, ainsi que celui de la Communauté d’agglomération Tour(s)plus. Il apparait dans l’étude que moins de 10% de ce qui peut être récupéré sur les deux territoires l’est actuellement par les associations caritatives.

Un gisement de denrées potentiellement mobilisables considérable

Entre 14 et 15 000 tonnes de produits alimentaires seraient potentiellement mobilisables sur les deux territoires étudiés, mais pour l’instant, moins de 10% du gisement est capté par les associations !

Sur le seul territoire de Grenoble Alpes Métropole, cela correspond à 24% du gisement des grandes et moyennes surfaces, 8% de celui des industries agroalimentaires et 0,1% de celui des agriculteurs.

Pour limiter l’insécurité alimentaire et réduire les impacts économiques et environnementaux du gaspillage, il y a un vrai projet de territoire en perspective, impliquant l’ensemble de ses acteurs (collectivités, producteurs, distributeurs, restaurateurs, associations).

L’étude souligne que répondre à cet objectif de nourrir la population en insécurité alimentaire via les associations d’aide alimentaire apparaît par ailleurs économiquement pertinent.

Les invendus alimentaires sur deux territoires : gisement et gestion actuelle (Amorce DT73 – Décembre 2015) en partenariat avec l’Ademe

Le 27 Mai à Grenoble Commission SPPPY

Le SPPPY : Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions et des risques dans la région grenobloise.
Officiellement créé en juillet 2011, le SPPPY est un espace de concertation sur l’environnement et les risques qui fonctionne selon les principes de la gouvernance à 5, développés notamment lors du Grenelle de l’environnement.

Le SPPPY s’articule autour d’une commission plénière et des cinq commissions thématiques suivantes : Risques majeurs ; Qualité des milieux et biodiversité ; Air, Énergie, Climat ; Santé-Environnement ; Aménagement et économie durables.

Il se réunira le 27 mai 2016 au Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de Grenoble sur trois thèmes jugés prioritaires (qualité de l’air extérieur, qualité de l’air intérieur et bruit). Ces thèmes feront l’objet d’ateliers l’après-midi.