L’urgence climatique n’est toujours pas une priorité

Même si plus d’un cinquième de l’humanité est concernée, cette urgence n’est pas vraiment pris en compte dans les politiques publiques et cela pas plus en France que dans les autres pays.

Déjà en 2002 soit il y a plus de 20 ans au Sommet de la Terre à Rio, notre président d’alors  Jacques Chirac avait prononcé ces mots qui sont restés célèbres mais malheureusement encore d’actualité: « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »

Notre première ministre ,  s’exprimait dernièrement devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE), un organe consultatif rassemblant les acteurs de la société civile, a annoncé un plan d’action visant à accélérer la réduction des émissions de GES d’ici à 2030, en précisant sa vision de la « répartition » ! N’allons pas trop vite nous avons le temps: ce qui n’est pourtant pas le cas .

Et ce n’est pas le manque de faits marquants qui devraient apporter une précipitation des mesures: des accidents climatiques chez nous comme ailleurs, incendies de plus en plus nombreux et se déclarant de plus en plus tôt dans l’année, pénurie criante d’eau potable dans certaines régions, brutalité de certaines précipitations qui provoquent çà et là des inondations inattendues et catastrophiques, montée attendue du niveau des mers et des océans, recul du trait de côte, etc.

Si les alertes du GIEC sont prises au sérieux par la plupart des citoyens, en France comme en Europe, notamment parce qu’ils voient en témoins directs les évolutions climatiques dans les zones tempérées, on s’aperçoit que la prise de conscience n’est pas unanime, et pourtant de plus en plus personne ne sont  réellement dupes des intérêts financiers et des profits que certains engrangent au détriment de l’intérêt collectif. Nous pensons bien que des actions sont envisageables et pourraient être prises dans de nombreux états pour imposer des politiques fortes en matière de pollution.