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Etude ANSES sur les édulcorants

Une étude l’Anses met l’accent sur les édulcorants intenses : utilisés comme substituts non caloriques au sucre dans toutes sortes de produits, en particulier les boissons, leur usage a connu une véritable explosion ces 20 dernières années. «Probablement en lien avec les préoccupations liées au doublement de la prévalence du surpoids et de ’obésité»,selon l’Anses.

Or ces édulcorants intenses, dont 10 sont commercialisés dans l’UE [1], font l’objet de nombreuses suspicions. Tout d’abord quant à leur sécurité: des études ont ainsi suggéré des risques d’accouchement prématuré chez les femmes enceintes, voire de cancers ou d’effets neurologiques, tels que crises d’épilepsie et migraines.

A l’analyse des diverses études sur ces édulcorants , aux résultats souvent divergents, rien ne permet en effet de trancher quant aux effets sur le poids ou sur l’appétit, que ce soit chez les adultes ou chez les enfants. De même, ils semblent n’avoir aucun effet sur la glycémie des diabétiques. Cependant  plusieurs mettent l’accent sur l’hypothèse selon laquelle les boissons light favoriseraient le diabète en déréglant la flore intestinale.

Particulièrement emblématique, l’aspartame concentre la plupart des critiques des associations. Non seulement en raison d’études suggérant un risque sanitaire, mais aussi en raison des conditions douteuses dans lesquelles les études de sécurité ont été menées par ses fabricants.

 [1] Il s’agit de: l’aspartame, l’acésulfame de potassium, l’acide cyclamique et ses sels, le rébaudioside A (un extrait de la stévia), le néohespéride dihydrochalcone, le néotame, la saccharine et ses sels, le sucralose, le sel d’aspartame-acésulfame et la thaumatine.