Repenser nos usages et la gestion de l’eau devient une nécessité

Alors que Météo-France et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publiaient en cette fin du mois de mai leurs bulletins de situation hydrogéologique des sols superficiels et des nappes, réactives et inertielles, présentes dans les sous-sols, les prévisions pour l’été s’avèrent préoccupantes.

Quant à Météo-France elle mentionne qu’au 1er juin, du côté des manteaux neigeux, l’équivalent en eau du manteau « est déficitaire de plus de 50 % sur une grande partie des Alpes ». et la situation est pire encore dans les Pyrénées, qui affichent un déficit de manteau neigeux de plus de 75 %.

Le ministre de la transition écologique,  a fait part mercredi 14 juin de ses vives inquiétudes concernant la sécheresse, , notamment dans la vallée du Rhône et sur le pourtour méditerranéen, d’autant que le rapport de la Cour des comptes sur la gestion de l’eau paru en Mars pointait des désorganisations des collectivités territoriales. Était visée la multiplicité des acteurs impliqués et une organisation « inadaptée aux enjeux de la gestion quantitative ». « L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. »

« D’ores et déjà, sur une partie croissante du territoire, la consommation liée aux différents usages excède, sur des périodes de l’année de plus en plus longues, la capacité des milieux à fournir de l’eau », soulignent les magistrats de la rue Cambon.