Nécessité de mesurer la qualité de l’air dans les écoles

Bien que la Ministre de l’environnement n’ait pas cru bon de mettre en application le décret (publié en décembre 2011 relatif à la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public, comme dans les écoles et crèches en application prévue dés le 1er janvier 2015)

La mesure, qui devait prendre effet, début 2015, a été «repoussée» par le ministère de l’écologie, qui lui préfère un guide de bonnes pratiques) , ce n’est pas pour autant que le besoin de prendre en compte cette pollution qui touche les plus petits et donc les plus sensibles  n’est pas indispensable.

En effet en dehors des contaminants chimiques provenant des produits d’entretien, des mobiliers ou des activités manuelles il ne faut pas sous estimé les moisissures trop souvent fréquentes dans des lieux mal ventilés: Une vaste enquête a mis en évidence le lien entre certaines moisissures présentes dans l’air des salles de classe et des poussées d’asthme chez l’enfant. 

Sur les 55 composés recherchés, l’OQAI a découvert des concentrations de six phtalates retrouvés principalement dans les poussières et provenant vraisemblablement des sols plastifiés. Dans une moindre mesure, les chercheurs ont retrouvé deux muscs émis par les produits d’entretien, du pyrène et du benzène, des hydrocarbures aromatiques polycycliques provenant de la proximité du trafic routier, et enfin des pesticides et des biocides.