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Le bilan pollens 2017 est paru

Les Associations Agrées de surveillance de Qualité de l’Air avec la fédération ATMO France, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique et l’Association des pollinariums sentinelles de France profitent de la 12ème Journée Française de l’allergie pour présenter le bilan 2017 de la surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant en France.

Chargés de coordonner la surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant, ATMO France, le RNSA et l’APSF présentent un rapport élaboré conjointement avec la participation du Ministère des Solidarités et de la Santé et du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.

Les risques allergiques d’exposition aux pollens, issus du RNSA sont disponibles à la rubrique « Episodes polliniques » du site Internet d’Atmo Auvergne Rhône-Alpes et mis à jour tous les vendredis.

Principaux pollens (allergisants) surveillés
Il existe plusieurs types de végétaux allergisants :
– les arbres : l’aulne, le bouleau, le cyprès, le frêne, l’olivier, le noisetier, etc.
– les herbacées : les graminées (dactyle, fléole, flouve, fromental, ray-gras, vulpin, etc.),
l’ambroisie, l’armoise, le plantain, etc.
Le RAEP est le risque d’allergie liée à l’exposition aux pollens, établi d’un niveau nul à élevé. Il est dépendant du potentiel allergisant de l’espèce dont est issu le pollen, des quantités de pollens et de la situation géographique.
Il peut être évalué de manière prévisionnelle en tenant compte des prévisions météorologiques.
Pour les quatre principaux pollens allergisants, les quantités de pollens de l’année 2017 sont globalement plus faibles que l’année précédente pour le cyprès, le bouleau et l’ambroisie, mais supérieure pour les graminées.

Retrouver l’intégralité de ce rapport ici : Surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant – 2017.

Nécessité de mesurer la qualité de l’air dans les écoles

Bien que la Ministre de l’environnement n’ait pas cru bon de mettre en application le décret (publié en décembre 2011 relatif à la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public, comme dans les écoles et crèches en application prévue dés le 1er janvier 2015)

La mesure, qui devait prendre effet, début 2015, a été «repoussée» par le ministère de l’écologie, qui lui préfère un guide de bonnes pratiques) , ce n’est pas pour autant que le besoin de prendre en compte cette pollution qui touche les plus petits et donc les plus sensibles  n’est pas indispensable.

En effet en dehors des contaminants chimiques provenant des produits d’entretien, des mobiliers ou des activités manuelles il ne faut pas sous estimé les moisissures trop souvent fréquentes dans des lieux mal ventilés: Une vaste enquête a mis en évidence le lien entre certaines moisissures présentes dans l’air des salles de classe et des poussées d’asthme chez l’enfant. 

Sur les 55 composés recherchés, l’OQAI a découvert des concentrations de six phtalates retrouvés principalement dans les poussières et provenant vraisemblablement des sols plastifiés. Dans une moindre mesure, les chercheurs ont retrouvé deux muscs émis par les produits d’entretien, du pyrène et du benzène, des hydrocarbures aromatiques polycycliques provenant de la proximité du trafic routier, et enfin des pesticides et des biocides.