Des nouvelles du climat après le rapport du Giec

Le rapport du Giec porté à connaissance le 9 Août, a de quoi alerter plus encore de la dérive des températures sur notre planète.

En effet , le groupe d’experts de l’ONU que Valérie Masson-Delmotte  copréside au Giec a ainsi indiqué que la planète pourrait se réchauffer de 1,5 °C vers 2030… soit dix ans plus tôt que prévu. Et elle ajoute: « La climatologie est la seule discipline dans laquelle les chercheurs espèrent se tromper », aime-t-elle à répéter.« J’ai le devoir moral d’alerter », dit-elle. Mais alerter ne veut pas dire paniquer.

Le constat est sans appel , basé sur des connaissances et des données scientifiques rigoureuses, il devrait faire réagir l’ensemble des responsables politiques. Il est absolument vital que les gouvernements s’alignent sur un objectif à 1,5°C et revoient leurs plans en conséquence.A la lecture de ce nouveau rapport du GIEC, toute inaction de leur part serait d’autant plus coupable. Chaque dixième compte. Or, d’après les analyses, en l’état actuel des politiques (ou de l’absence de politique) climatiques, nous nous dirigeons tout droit vers un scénario catastrophe à +2,9°C. Même si toutes les promesses des gouvernements étaient tenues, avec la mise en œuvre de mesures adéquates, la probabilité de dépasser une hausse de 2°C serait de 80%.

Gageons que la COP 26 soit en mesure d’accélérer les décisions !

Une bonne nouvelle  pourtant nous est arrivée par la revue scientifique Nature : à savoir qu’une équipe internationale de scientifiques a cherché à savoir quel aurait été l’état de notre planète si le protocole de Montréal, n’avait pas interdit les substances détruisant la couche d’ozone, comme les chlorofluorocarbures (CFC) . Ce scénario   dépeint une vision d’une Terre où les CFC seraient encore d’actualité. « Nous avons voulu savoir si le protocole de Montréal avait été efficace, explique Paul Young, climatologue de l’Université de Lancaster et premier auteur de l’étude. La meilleure façon de le faire est de modéliser un monde où ce protocole n’a jamais existé et de le comparer à un monde où il existe. » Leurs travaux révèlent que si les produits chimiques destructeurs d’ozone n’avaient pas été contrôlés, leur utilisation continue aurait contribué à une augmentation de la température globale de 2,5 °C d’ici la fin du siècle.

Selon l’étude, l’interdiction des CFC a protégé le climat de deux manières. Tout d’abord en réduisant l’effet de serre de ces gaz, qui aurait contribué à une augmentation de 1,7 °C. Mais également en protégeant les plantes du rayonnement ultraviolet