Etude DEMETER sur l’EHS – une avancée scientifique, avec la récente publication issue de l’étude DEMETER sur l’électrosensibilité.
Intervenant : Nicolas FORAY, responsable de l’équipe coordinatrice de l’étude, Directeur de l’Unité UMR 1296 « Radiations : Défense, Santé, Environnement »
L’hypersensibilité électromagnétique (EHS) et son lien de causalité avec les radiofréquences soulèvent une question majeure de santé publique. Dans le cadre de l’étude clinique DEMETER, 26 volontaires adultes se sont auto-diagnostiqués comme EHS-positif ont accepté de répondre à un questionnaire d’auto-évaluation et de fournir un prélèvement de biopsie cutanée pour établir une lignée cellulaire fibroblastique primaire
Une toute récente publication française de l’UMR1296 Inserm Lyon
« Radiations : Défense, Santé, Environnement », financée par l’ANSES, apporte un autre éclairage. Basée sur des auto-questionnaires mais surtout sur la caractérisation biomoléculaire de cellules de peau de 26 volontaires recrutés par l’intermédiaire de PRIARTEM / Electrosensibles de France, cette étude clinique montre que les volontaires électrosensibles sont également faiblement mais significativement radiosensibles. En effet, ils présentent un retard de la réparation de leur ADN face à des agents connus pour occasionner des cassures double-brin comme les rayonnements ionisants ou l’eau oxygénée.
Fibroblastes de la peau d’individus auto-diagnostiqués comme électrosensibles Deux sous-ensembles distincts avec nucléoshuticol retardé de la protéine ATM en commun::