Une université belge nous transmet une étude sur les modes de mobilité et leurs caractères plus ou moins polluants

C’est l’ université belge de langue néerlandaise établie à Hasselt, dont nous avons retenu l’analyse, qui nous semble intéressante dans le contexte de modifications de nos comportements, face à la pollution des villes  C’est ainsi qu’ ils ont équipés un groupe de personnes, d’un système de mesure portatif, pendant une semaine lors de tous leurs déplacements.

En ce qui concerne les GES c’est l’avion qui reste  le mode de transport le plus émetteur de CO2 par kilomètre et par passager transporté. Un aller-retour Paris/Barcelone en avion émet 45 fois plus de gaz à effet de serre que le même trajet en TGV. En dessous de 800 km, il est vivement conseillé de remplacer l’avion par le train.Mais  c’est la Suisse, qui est championne européenne de la part des déplacements en train, puisque ce pays dépense autant pour le ferroviaire que pour le routier , ce qui est bien loin le cas en France.

Mais tout dépend aussi de la distance et de  l’itinéraire choisi pour le déplacement. La quantité finale de pollution inspirée dépend aussi du rythme respiratoire et du temps passé en voiture, à pied ou à vélo. Si la “dose” (ou pollution par minute) inspirée était mesurée, elle serait deux fois plus élevée pour les personnes “actives” (cyclistes, coureurs) que pour les personnes “passives” (conducteurs automobiles ou passagers). Cela provient du fait que les cyclistes ont une fréquence respiratoire plus grande. Il est donc conseillé de se déplacer à vélo ou à pied dans les rues avec peu de trafic. Les concentrations les plus hautes ont été mesurées pour les conducteurs et les passagers automobilistes et les bus.

Cette étude a aussi démontré que quand les personnes qui se déplaçaient, étaient exposés à entre 2 à 5 fois plus de pollution que celles qui restaient chez elles.

https://www.irceline.be/fr/documentation/faq/qui-est-le-plus-impacte-par-la-pollution-atmospherique-le-coureur-le-cycliste-le-conducteur-automobile-le-passager-dans-le-bus-et-pourquoi