Une lettre de la Dreal sur la qualité de l’air intérieur

Nous venons de recevoir la 9ème lettre environnement santé sur la qualité de l’air intérieur qui nous semble  bien refléter les besoins d’une meilleure appropriation de cet aspect de la qualité de l’air trop souvent négligée tant dans nos habitats que dans nos lieux de travail ou d’ERP( 2556 ERP concernés par la réglementation en Isère) que nous fréquentons.

Sachant que nous passons entre 70% et 90% de notre temps dans des espaces clos (habitats, moyens de transports, locaux de travail et établissements recevant du public), on comprendra facilement l’intérêt de mieux appréhender cette thématique. L’air inhalé à l’intérieur des bâtiments est une voie d’exposition majeure à des contaminants biologiques, physiques et chimiques qui peuvent avoir des effets, sur le confort et la santé.

Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut générer de simples gênes (olfactive, irritation des yeux, somnolence), jusqu’à provoquer ou aggraver des pathologies du système respiratoire (rhinite, bronchites, asthme, etc.), des cancers ou des intoxications mortelles ou invalidantes.
Le coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur a été évalué en 2014, par l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à 19,5 milliards d’euros, dont 73% pour les particules, 14% pour le radon,7% pour la fumée de tabac environnementale et 4,5% pour le benzène.

 C’est pourquoi notre association promeut des informations à destination tant des équipes pédagogiques dans les Établissements scolaires que pour la meilleure prise en compte des collectivités : http://www.lairetmoi.org

https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/la-lettre-no9-du-spppy