Une étude sur la cuisson au gaz faite par une ONG néerlandaise

Leur question étant: Quel est l’impact de la cuisine au gaz sur la qualité de l’air intérieur des logements.

Dans sept pays européens (Pays-Bas, Italie, Espagne, Slovaquie, Roumanie, Royaume-Uni)  dont la France , et ce durant cinq mois,  une étude de l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO) a été commandée par l’ONG Clasp ainsi que l’association Respire, en plaçant dans des centaines de foyers des capteurs de dioxyde d’azote (NO2). « Plus de la moitié des foyers français (53 %) utilisant la cuisson au gaz (plaques de cuisson et fours) dépasse le seuil journalier préconisé par l’OMS, pour l’exposition au NO2 », alertent les auteurs. Leurs conclusions a été :  la cuisinière à gaz provoque une surexposition au dioxyde d’azote. L’étude souligne aussi que la ventilation est souvent présentée comme la solution ultime à la pollution intérieure au gaz, alors qu’elle n’est toujours pas suffisante pour contrer cette problématique.

“Les niveaux de concentration se sont avérés être près de deux fois plus élevés dans les foyers recourant à des appareils de cuisson au gaz, que dans ceux disposant d’appareils de cuisson électrique. » En France, 146 885 enfants ont été identifiés pour des symptômes d’asthme liés aux cuisinières à gaz, d’après l’étude « Exposer les effets cachés sur la santé de la cuisson au gaz », paru en janvier 2023. (CLASP/TNO/Association Respire)

En ce qui concerne les foyers français, les chercheurs préconisent avant tout d’ouvrir la fenêtre au moment d’utiliser les installations fonctionnant au gaz et, plus généralement, d’aérer fréquemment la cuisine: ce qui parait être une première solution.