Le huitième rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) est paru

Le rapport 2023 du PNUE sur le déficit d’adaptation au climat dénonce : financements et préparation au rabais – L’insuffisance des investissements et de la planification en matière d’adaptation au changement climatique expose le monde au danger : chaque année une évaluation scientifique des progrès réalisés au niveau mondial en matière de planification, de financement et de mise en œuvre de l’adaptation est proposé. L’écart entre les besoins et les perspectives en matière d’adaptation aux changements climatiques ne laisse place à aucune ambiguïté et ne sont pas rassurantes.

Respecter l’objectif principal de l’Accord de Paris sera encore finalement plus difficile que prévu. Une étude publiée le 30 octobre dans la revue Nature Climate Change calcule ce que l’on appelle le « budget carbone » restant, c’est-à-dire la quantité de combustibles fossiles que le monde peut brûler tout en ayant 50 % de chances de limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius par rapport à l’ère préindustrielle. C’est le seuil fixé par l’accord de Paris de 2015. Nous devons encore nous battre pour chaque dixième de degré.

La nouvelle étude fixe le budget carbone à 250 milliards de tonnes métriques. Le monde brûle un peu plus de 40 milliards de tonnes métriques par an (et cela continue d’augmenter), ce qui laisse encore six ans. Mais ces six années ont commencé en janvier 2023, selon l’étude, et il ne reste donc plus que cinq ans et quelques mois.

Agir aussi vite que possible « peut réduire de moitié le taux de réchauffement au cours de cette décennie », tel est le cri d’alerte de conclusions des météorologues.

https://www.unep.org/fr/resources/rapport-2023-sur-le-deficit-de-ladaptation-au-climat

https://www.nature.com/nclimate/